Faire construire son habitat

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Catégorie:Se loger


Pour diverses raisons, au lieu d'autoconstruire, certains décident de faire construire un habitat qui leur convient, en décidant de ne pas (ou presque pas) mettre la main à la pâte.

Comment construire son habitat sans se ruiner, et sans devenir autoconstructeur ?


Les premiers choix[modifier]

Le terrain[modifier]

Il faudra d'abord sans doute (à moins de le posséder déjà, ou d'opter pour un habitat nomade) acheter un terrain. Savoir si le terrain à viabiliser ou non, car le cout de la viabilisation (raccordement électrique, téléphone, eau, égouts, télévision...) est à ajouter à votre budget.

Idéalement, ce terrain sera orienté plein sur sud pour l'arrière pour profiter au maximum des apports solaires passifs.

Les plans[modifier]

Les plans doivent se faire en partant d'une position de boussole. Ils doivent aussi partir d'une échelle aux millimètres ou aux centimètres. Les plans seront fait aux idées de l'acheteur (maitre d'œuvre), du constructeur, de l'architecte...

Le phasage[modifier]

Un moyen de construire une maison sans se ruiner est de la faire par phases.

Par exemple, on construit une maison avec un étage, mais on ne rend habitable que le rez-de-chaussée. On investi dans l'étage que quand on a les moyens. Un autre avantage de cette méthode est que quand on devient âgé, et que les enfants sont partis, on peut de nouveau habiter uniquement au rez-de-chaussée et éventuellement louer l'étage, mais cela doit être prévu dès le début.(séparation complète possible, entrée directe à l'étage, chauffage et installation électrique indépendantes...)

Une autre possibilité : lors de la construction, installer uniquement un petit boiler électrique dans une salle de douche au rez-de-chaussée. Prévoir un raccordement d'eau sanitaire entre ce boiler et l'étage et la place sur la toiture pour des panneaux solaires. Prévoir un support suffisamment solide à l'étage pour placer un gros réservoir. Quand on a de nouveau de l'argent, faire placer les panneaux solaire et un boiler de 300 à 500 L dans la salle de bain du dessus . Il faut des tuyauteries les plus courtes possibles et bien isolées pour éviter les pertes. Le système du dessous peut servir pour fournir les dernières calories nécessaires au chauffage de l’eau chaude sanitaire. Ce système peut également se montrer intéressant du point de vue des primes, qui sont parfois plafonnées par année.

Prescriptions urbanistiques[modifier]

Des dérogations pourront éventuellement être demandées pour la maison pour les éléments favorisants la basse consommation énergétique de la maison. (par exemple: un seul niveau en façade, mais 2 à l’arrière).

Si ces dérogations sont refusées, il faudra s’adapter pour respecter au mieux les demandes tout en respectant les prescriptions urbanistiques.

Les matériaux[modifier]

Les matériaux devraient être les plus locaux et naturels possibles, éventuellement de récupération. Le bois proviendra autant que possible de sources avec une gestion durable (label FSC, par exemple[1] ).

Les matériaux devraient être efficaces pour atteindre les objectifs fixés. Ils devront ne présenter aucun danger pour la santé des habitants et autant que possible des ouvriers de chantier. Ils devraient être autant écologiques que possible, mais ce n’est pas une obligation. Ils devraient également avoir consommé aussi peu que possible d’énergie grise.

On utilisera si possible des matériaux issus de la déconstruction sélective.

On choisira de préférences des matériaux issus de ressources locales.

Les matériaux devront demander aussi peu d’entretien que possible et celui-ci devra pouvoir se faire sans nuire à l’environnement.

Le ciment étant imperméable à l’eau et consommant énormément d’énergies grises, nous lui préfèreront la chaux naturelle (hydraulique et aérienne).

Si son utilisation revient trop cher, l’utilisation de chaux bâtarde (2/3ciment, 1/3 chaux) est acceptable puisque celle-ci est également perméable à l’eau. La chaux non naturelle, étant comme le ciment imperméable à l’eau, n’est pas idéale.

Pour l’isolation, on préfère ne pas utiliser de la laine de verre. D’autres solutions saines et peu consommatrice d’énergie de transport peuvent être proposées (chanvre, lin par exemple, pas la noix de coco qui est importée de loin…).

L’utilisation du liège peut être envisagée. Imputrescible, hydrofuge, ininflammable, résistant aux attaques d'insectes, de rongeurs, de champignons, c'est un des meilleurs isolants phoniques et thermiques.

Les matériaux de construction ayant subi peu ou pas de transformation à leur production, comme le gypse, la pierre, l’ardoise seront préférés, parce qu’ils sont perméables aux rayonnements cosmiques, en particulier au rayonnement thermique (infrarouge) du soleil. Mis en œuvre dans les parois des bâtiments, ils concourent au confort thermique des habitants.

Fichier:Blowerdoor.JPG

Murs et isolation[modifier]

La structure porteuse peut être en bois. La technique poteau-poutre, par exemple, permettra de mettre de larges baies vitrées au sud. Si on utilise du chaux-chanvre banché, le bois sera rugueux, pour bien accrocher. Une structure en bois permet de faire plus facilement des courbes dans les murs et dans la toiture, si on le souhaite.

Il y aura une excellente continuité de l’isolation. Le bois permet d'éviter les ponts thermiques.

Les murs intérieurs de la maison seront idéalement en matériaux lourds et à forte inertie, si possible écologiques. Cela permet de lisser la courbe de température intérieure de la maison.

Tous les murs seront parfaitement isolés. Idéalement, ils devraient être conçu suivant les principes de la « perspiration ». Les murs perspirants se comportent comme une peau, laissant passer la vapeur d'eau mais ni l'eau liquide ni l'air ne peuvent entrer ou sortir. On n’utilisera donc pas de pare-vapeur. Le passage de la vapeur d’eau sera de plus en plus facile de l’intérieur vers l’extérieur. Les murs en chaux-chanvre ou en ouate de cellulose sont perspirants.

La laine de verre qui peut être nocive pour les ouvriers n’est pas souhaitée.

Idéalement, l’isolation sera faite par l’extérieur (plus efficace) et suffisante pour atteindre les objectifs de la maison basse énergie (K<30, <25 si possible). On essayera d’avoir un K le plus bas possible, mais en maitrisant les coûts.

Les parois ne devront avoir AUCUN pont thermique et une thermographie peut être prévue avant les finitions pour vérifier cela.

La thermographie permet aussi la vérification de la bonne mise en œuvre des isolants, la localisation efficace de fuites et la détection de problème d’étanchéité à l’air (test blower-door).

Chauffage[modifier]

Si un poêle de quelques Kw suffit pour chauffer la maison, il devrait pouvoir envoyer de la chaleur dans les autres pièces via un système de distribution. Dans ce cas, le plancher de l’étage ne sera pas isolé thermique, pour profiter de la chaleur dégagée par le poêle au rez-de-chaussée.

En cas de chauffage central, différentes zones avec des thermostats seront définies, pour permettre de chauffer individuellement les pièces.

Le chauffage peut se faire par des tuyauteries basses températures dans les murs ou dans le sol. Celui-ci est en effet plus économe en énergie. Le chauffage par les murs donne une meilleure sensation de confort. En effet, nous sommes très sensible à la température que nous percevons latéralement. Il faut également éviter les mouvements d'air, qui provoquent une sensation de froid.

Une solution à envisager pour le chauffage central : le chauffage central à pellets.

Une vis d’Archimède achemine les pellets stockés dans une cave (stock de 6 tonnes minimum) vers la chaudière.

Les tuyaux devront être très facilement localisables, pour éviter des planter un clou dedans par exemple.

Portes[modifier]

Les portes seront les plus hautes portes standards (2m minimum), avec éventuellement un passage pour la circulation d’air section supérieure à 70 cm2.

Elles seront si possible assez larges pour permettre le passage d’une chaise roulante.

Des portes coulissantes, plutôt que des portes ouvrantes peuvent être envisagées. Elles permettent de ne pas empiéter sur l’espace d’un couloir par exemple.

Une bonne isolation acoustique des chambres est souhaitable. Une bonne isolation acoustique des autres pièces est un plus, qui pourra jouer dans le choix des matériaux.

Du coté du village (nord, est et ouest), la pierre ou la brique peuvent être davantage présentent pour mieux intégrer la maison au bâti villageois. La façade sud peut être davantage en bois.

Sols et plafonds[modifier]

Le sol de l’entrée, du wc et du cellier peuvent être en carrelage, éventuellement en terre cuite.

Le sol du salon, de la chambre et de la salle à manger peuvent être en bois d’une source à gestion durable (label FSC par exemple).

Le sol de la serre sera en matériau à forte inertie, des carrelages en terre cuite peuvent être utilisés.

Le sol de la cuisine et de la salle de bain sera éventuellement en bois protégé des éclaboussures mais dans ce cas, il ne faut pas utiliser de bois exotiques, qui participent à la déforestation ou qui génèrent énormément de pollution par les transports.

Vitrages[modifier]

article détaillé : Fenêtre

Électricité[modifier]

Le système électrique ne doit pas être spécialement écologique ou « bioélectrique », mais néanmoins conçu pour éviter autant que possible la nuisance des champs électriques aux occupants de la maison.

Pour ces raisons, il sera disposé en épi, et pas en boucle.

Il devra surtout être parfaitement intégré sans pénaliser l’isolation.

Idéalement, les câbles électriques ne devront pas se trouver à moins de 1 m des lits.

Si possible, les câbles électriques seront blindés pour diminuer au maximum les champs électriques.

Un circuit électrique 12v (basse tension) peut être envisagé. Il permet de mettre des lampes basse tension plus économique.

Toiture[modifier]

Un débord de toiture sera prévu au sud pour protéger le vitrage du soleil en été (dont éventuellement la serre solaire).

La toiture devrait permettre de recueillir un maximum d’eau de pluie sans la contaminer.

La toiture devrait permettre d’accueillir des panneaux solaires pour l’eau chaude et des panneaux photovoltaïques qui seront peut-être installés par après. Pour avoir un rendement maximum avec les panneaux photovoltaïques, la toiture sud devra avoir idéalement une inclinaison de 35°. Si cet angle optimal n’est pas possible, il doit en tout cas être compris entre 15° et 50°.

Si possible, le toit devra être facilement accessible pour l’entretien.

Eau[modifier]

L’eau de pluie peut être récupérée sur la toiture et stockée dans une cuve (ou deux) enterrées en béton. Elle peut servir à alimenter les toilettes, les salles de bain, la cuisine.

Elle peut être potabilisée pour pouvoir être bue.

Elle sera plus douce que l’eau du réseau pour la douche, permettra d’utiliser moins de savon, évitera le calcaire dans les machines.

Un double réseau de tuyauterie sera mis en place pour utiliser l’eau du réseau quand la citerne est vide. Il faudra évidemment suivre les prescriptions légales à ce sujet.

L’eau chaude servira pour l’usage sanitaire, mais aussi pour alimenter éventuellement le lave-vaisselle et la machine à laver.

Connecter la machine à laver le linge et le lave-vaisselle sur l'eau chaude, c'est valable à condition de pouvoir réduire les longueurs de conduites d'eau chaude et d'avoir le courage de basculer l'arrivée d'eau chaude pour le lavage sur froid avant les rinçages / essorages. Les allemands vendent des boîtiers qui font cela automatiquement, très cher (200 €). Il existe également des machines avec double entrées, une pour l'eau froide, une pour l'eau chaude mais elles coutent très cher (1400 euros).

Ventilation[modifier]

Une maison bien isolée doit être ventilée. Si les murs sont perpirants, la vapeur d'eau va s'évacuer à travers les murs, mais pas le co², il faut donc ventiler. Certains optent pour l'ouverture très régulière des fenêtres, d'autre pour la VMC (ventilation mécanique contrôlée). Si les murs ne sont pas perpirants, la VMC est obligatoire pour garder un air intérieur sain. De plus, il faut savoir que l'aération permet de réguler le taux d'humidité, ce qui permet un meilleur confort.

La ventilation la plus intéressante est la ventilation mécanique contrôlée à récupération de chaleur (vmc système D). Cette récupération de chaleur est débrayable.

Cette vmc devra consommer peu et demander un minimum d’entretien.

La vmc étant bruyante, on peut envisager de la mettre au grenier, sur des « silent bloks » et éventuellement un caisson isolant ou dans la cave sous le garage.

Le système peut être connecté à un puits canadien. Celui-ci permettre de profiter de l’inertie du sol pour préchauffer l’air entrant en hiver et refroidir l’air entrant en été.

Le système devra avoir des tuyauteries bien conçues pour une circulation d’air optimale ainsi qu’un entretien aisé.

L’air chaud et humide sera pris dans les pièces humides : salles de bain, toilettes, cuisine, cellier-buanderie... si possible également du sèche-linge et de la hotte de la cuisine.

L’air neuf, venant du puits canadien (ou pas => by-pass automatisé par sonde de température) et éventuellement préchauffé par la récupération de chaleur sera injecté dans certaines pièces non humides (chambres par exemple).

La serre ne disposera pas d’un système de ventilation, mais on devra pouvoir facilement la ventiler en l’ouvrant en bas et en haut. Cela permet l’évacuation de l’air chaud par circulation naturelle.

En été, la ventilation nocturne permettra d’évacuer la chaleur accumulée dans les murs pendant la journée.

Le chantier[modifier]

On préviendra les voisins de la durée et des moyens mis en œuvre pour réduire les nuisances du chantier.

On informera les intervenants du chantier sur la démarche suivie.

On diminuera les bruits sur le chantier en :

Utilisant des engins de chantier bien entretenus (ils consomment également moins) Faisant des transports groupés de matériaux Éventuellement utilisant des silencieux sur certains engins Mettant à l’arrêt les engins non utilisés Mettant des casques anti-bruits Effectuant les travaux les plus bruyants en dehors de certaines plages horaires : pas de bruit tôt le matin, aux heures des repas, en soirée…

On essayera de salir, polluer et gaspiller le moins possible.

La voie publique est nettoyée régulièrement Les travaux occasionnant des poussières sont effectués avec des dispositifs d’aspiration ou des bâches de protection. Les fuites d’eau sont traquées systématiquement. L’eau de pluie est récupérée comme eau de gâchage et pour nettoyer les outils. Les lumières et machines sont stoppées quand elles ne sont pas utilisées. Les emballages des peintures, colles, solvants sont refermés hermétiquement. Les produits toxiques ne sont pas rejetés à l’égout. Les déchets ne sont ni enfouis ni déversés sur le sol. Les déchets de construction ne sont pas brûlés La liste des symboles de risques et l’interdiction de fumer sont affichées près des produits dangereux.

Les déchets de chantier :

On ne commandera que les quantités nécessaires de matériaux (sans compter trop juste) pour éviter le gaspillage.

On protègera les matériaux sur le chantier des intempéries.

On demandera aux fournisseurs de reprendre leurs emballages quand c’est possible. On préfèrera les matériaux en vrac ou en emballages consignés.

On effectuera le tri des déchets sur le chantier : Des systèmes ou des lieux de stockage séparés (petits conteneurs, sacs solides, palettes…) seront prévus pour recevoir les déchets selon la catégorie à laquelle ils appartiennent.

On séparera :

  • Les déchets inertes (terres non contaminées, briques etc…)
  • Les déchets spéciaux de ménage (produits de traitement du bois, décapants, peintures…)
  • Les encombrants ménager (déchets volumineux, câbles électriques, panneaux de plâtre…)
  • Les métaux ferreux et non ferreux
  • Les papiers et cartons non souillés

Vocabulaire[modifier]

Voir aussi[modifier]

Liens internes[modifier]

Liens externes[modifier]

Bibliographie[modifier]

  • Eco-logis La maison à vivre, 500 pages Éditeur : Könemann, 1999. ISBN 3895089265
    • Adaptation française d'un ouvrage collectif conçu par le magazine allemand "Öko-test", cet ouvrage de référence de près de 500 pages présente de nombreuses illustrations très pédagogiques, donne des indications et des conseils aussi avisés qu'objectifs sur la construction écologique en présentant des solutions à tous les problèmes.
  • Le Guide de l'Habitat Ecologique. ISBN 2879090121 EAN : 9782879090122
    • Un guide complet de 1344 pages pour tout savoir de l'autoconstruction, pour aider aux bons choix alternatifs, pour trouver les intervenants qualifiés, pour construire une maison saine, respectueuse de l'environnement et agréable à vivre.
  • L'isolation écologique par Jean-Pierre Oliva, éd. Terre Vivante - LA référence sur le sujet de l'isolation: principes, matériaux et impact sur la santé, sols, murs, toitures.
  • La maison des [néga] watts > Le guide malin de l'énergie chez soi par Thierry Salomon et Stéphane Bebel, éd. Terre Vivante.
  • Vivre au naturel - La maison écologique par David Pearson, 302 pages, éd. Flammarion, 1999, 29 €. Ouvrage de référence pour toutes les personnes désireuses de créer un maison naturelle à partir de principes écologiques fondamentaux. ISBN 2082019411, EAN 9782082019415
  • Une maison saine & naturelle par Dan Phillips, 192 pages, éd. Dessain et Tolra, 2001. ISBN 2047200180 EAN 9782047200186
  • La Chaux, par l'association Pisé, Terre d'avenir, association loi 1901, 13 € (85 F), Jacky Jeannet, Chassenet F-63260 Thuret Tel : +33 73 97 91 07.
  • Techniques picturales anciennes par J.C. Misset, 28.20 € (185 F).
    • Une mine de recettes avec croquis pour enduits, badigeons, les glacis, la peinture à la caséine... Décorer sa maison soi-même à peu de frais, c'est possible et tellement réjouissant !
  • Construire en paille aujourd'hui par A et H Gruber, 128 p., 16,50 € (108 Frs). - Etat des lieux complet en ce début de 21ème siècle - Ouvrage d'initiation sur la construction paille & terre
  • Construire son habitation en paille selon la technique du GREB - V. Brossamain - JB. Thévard. ISBN 2952515808
    • Description précise, étape par étape, d'une technique de construction en paille aboutie, en provenance du Québec. Bon de commande
  • Les clés de la maison écologique par Oîkos. ISBN 2904082948 EAN: 9782904082948
  • Le guide de l'habitat sain par les docteurs Suzanne et Pierre Déoux, Medieco éditions, 537 pages - Les effets sur la santé de chaque élément du bâtiment.
  • Revue "La maison écologique" : Web
  • Guide raisonné de la construction écologique 77 pages par Bâtir-Sain.
    • Guide et annuaire professionnel de +850 matériaux et produits sains / écologiques pour l' éco-construction. Table des matières


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