Véhicules à carburants alternatifs

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Véhicules à carburants alternatifs


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Le transport est une source importante de pollution. Les véhicules automobiles, massivement développés et diffusés au cours du XXe siècle, étaient en effet conçus

  • avant le choc pétrolier de 1973 sur des critères de performances, de confort, et de coût (d'achat et, dans une moindre mesure, de fonctionnement);
  • après cette date, en y ajoutant un objectif de faible consommation. Ce dernier point est toutefois à relativiser. Les pays riches en pétrole tels que les États-Unis et le Canada n'ont pas tant que cela cette priorité. Et il faut aussi ajouter les rapports très étroits entre les fabricants d'automobiles et l'industrie pétrolière qui font que la priorité n'est pas tant que cela à la décroissance.

Si le virage de 1973 allait dans le sens de l'efficacité, il ne prenait pas en compte la question des émissions nocives. Celle-ci ne sera abordée que vers la fin des années 1970 avec les premiers carburants sans plomb en Californie.

Aujourd'hui, en plus des problèmes liés aux diverses pollutions engendrés par ces modes de transport, s'ajoute le fait que la ressource généralement utilisée (le pétrole) va vers un très prochain épuisement.


Problématique autour des véhicules dits "propres"[modifier]

Pollution liée aux rejets gazeux[modifier]

Parmi les problèmes environnementaux posés par les transports deux se distinguent tout particulièrement :

  • La pollution, question de santé publique immédiate: les moteurs conventionnels relâchent des produits directement toxiques qui finissent par présenter une concentration dangereuse en ville.
  • Les gaz à effet de serre, avec pour l'essentiel le dioxyde de carbone, qui ne pose pas de problèmes directs de toxicité mais qui fait partie des 6 gaz anthropiques provoquant le réchauffement de l'atmosphère à l'échelle de la planète, ce qui a activé et entretient un dérèglement climatique mondial.

La notion de véhicule "propre" recouvre souvent ces deux questions dont le traitement n'est pas nécessairement compatible. Par exemple, équiper des véhicules d'un pot catalytique, permet d'éviter le rejet direct de certains polluants tout en ...générant une pollution supplémentaire à la fabrication et aussi en fin de vie. La confusion est souvent entretenue par certains acteurs de la branche qui peuvent ainsi communiquer sur des progrès environnementaux qui ne traitent qu'une partie du phénomène.

Pollution liée à la fabrication[modifier]

Il ne faut pas non plus oublier que les véhicules, avant même d'avoir fait leur premier kilomètre, ont déjà consommé énormément d'énergie pour leur fabrication et engendré beaucoup de déchets (parfois extrêmement polluants).

Véhicules dits propres et mobilité[modifier]

À la fin du XXe siècle, les normes d'émission se sont fortement durcies, avec notamment l'introduction des normes européennes d'émission Euro, les constructeurs ont donc été incités à réduire les émissions de toxiques et de polluants des véhicules. De plus, la prise en compte de l'ensemble de la filière a mis en évidence l'importance des carburants.

Mais dans le même temps, le parc automobile et le nombre de kilomètres parcourus augmentent et le poids croissant des véhicules modernes et l'ajout de la climatisation neutralisent les gains de consommation réalisés grâce à l'amélioration des moteurs.
De plus l'abaissement du coût financier au kilomètre incite à faire plus de distance: c'est l'effet rebond !

La question de pollution par les transports peut être attaquée en créant des véhicules plus propres, mais aussi et surtout en envisageant une réorganisation profonde des transports, pas forcément plus onéreuse. Par exemple aux heures de pointe, ce sont 21 000 véhicules qui font du quasi sur-place sur les 35 km du périphérique parisien, ce qui représente un capital immobilisé d'environ 210 millions d'euros ainsi que 4 525 000 heures x homme perdues par an. Ne peut-on envisager plus efficace à immobilisation égale de capital?

Véhicules dits propres et filières énergétiques[modifier]

Les véhicules peuvent être dit "propres" alors qu'ils fonctionnent avec un carburant pas nécessairement issu d'une filière énergétique qui le soit.

Si l'électricité était utilisée directement comme carburant (véhicule électrique) ou indirectement pour créer d'autres vecteur d'énergie (comme l'hydrogène ou l'air comprimé), cela signifierait un quasi doublement de la capacité nucléaire française actuelle, ou de l'équivalent en centrales électriques fonctionnant au charbon ou avec un carburant comme le pétrole. Ce qui revient à déplacer le problème de la pollution sans le résoudre. Pour cette raison, certains considèrent que le terme de véhicule propre est usurpé, ou que pour le moins les véhicules dits propres ne résolvent rien.

D'autres avancent qu'il est plus facile de « nettoyer » une filière de production énergétique que des millions de véhicules individuels. Les véhicules dits propres présentent en tout état de cause l'avantage discutable de sortir la pollution des villes et de les rendre plus vivables.

Les différentes technologies[modifier]

Voir aussi[modifier]

Liens internes[modifier]

Liens externes[modifier]

Bibliographie[modifier]

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