Agglomération nouvelle

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Une agglomération nouvelle est un ensemble de communes, qui naît généralement d’une volonté politique, et qui se construit en peu de temps sur un emplacement auparavant peu ou pas habité. Lorsque l'agglomération connaît une croissance démographique ou économique rapide et soudaine, on parle de « ville champignon » (cela peut être lié à la découverte d’un gisement de matière première). Le concept de ville nouvelle a été longtemps le fait des pays du nord de l'Europe.

Les villes nouvelles françaises[modifier]

On considère que le père de celles-ci est Paul Delouvrier. Le plus souvent leur modèle urbanistique a été les villes nouvelles scandinaves et britanniques, à ceci près (et ce n'est le moindre détail) qu'on y a remplacé le logement individuel par du logement collectif.

Espaces verts[modifier]

Les agglomérations nouvelles disposent d'espaces verts importants que ce soient des parcs urbains, des jardins ou des squares publics. Pour autant, ces espaces sont caractérisés par une végétation exotique peu propice à la faune sauvage locale.

En Île-de-France l'exemple de Cergy-Pontoise est éloquent : beaucoup d'espaces verts sont issus de transformations d'espaces agricoles en parc : mais la plupart des végétaux plantés sont des arbres et plantes non-indigènes voire des espèces invasives. On peut donc se demander : vaut-il mieux un parc urbain ou un champ ?

L'habitat[modifier]

Pendant longtemps, le modèle à suivre fut le logement collectif, en réaction à l'habitat pavillonnaire de l'entre-deux guerre, lequel avec généré un développement en tache d'huile, favorable à la voiture et difficile à gérer pour les transports collectifs. Cependant après les ZUP (Zones à urbaniser par priorité), vastes grands ensembles de banlieue, auxquelles avaient succédé les ZAC (Zone d'aménagement concerté), la priorité a été donnée de la construction collective à l'aide aux ménages (loi Barre de 1977) : c'est le retour du pavillonnaire. Pour autant l'habitat dans les villes nouvelles françaises est diversifié, mais ne s'est jamais réellement accompagné de transports collectifs en conséquence.

Équipements et infrastructures[modifier]

Le plus souvent les grands équipements (sociaux, commerciaux…) sont arrivés après la construction des logements. D'ailleurs l'agglomération nouvelle française est une "ville en mutation" constante.

Transports[modifier]

Vers l'extérieur[modifier]

Les transports sont essentiellement routiers et autoroutiers, parfois avec des sections payantes (cas de l'Isle-d'Abeau en Rhône-Alpes), mais également ferroviaires avec des transports interurbains. L'un et l'autre se destinent au mouvement pendulaire vers la ville centre que l'agglomération est censé désengorger. Dans les faits, les villes nouvelles franciliennes ont renforcé l'attraction de Paris, alors que l'Isle d'Abeau, l'Étang de Berre et le Val de Reuil ont diminué la force de Lyon, Marseille et Rouen.

À l'intérieur[modifier]

Des cheminements piétons et cyclables irriguent ces villes, mais sont délaissés par les habitants au profit de la voiture, car ces voies de circulation sont soit peu intéressantes ou peu pratiques, soit posent des problèmes de sécurité ou d'entretien.

Voir aussi[modifier]

Liens internes[modifier]

Liens externes[modifier]

Bibliographie[modifier]

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