Bicyclette : Différence entre versions

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Une [[vélomobile]] est une extension de la bicyclette, pratique, facile et plus rapide permettant d'accéder à l'interurbain ou aux grandes randonnées.
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Un [[vélomobile]] est une extension de la bicyclette, comportant un carainage partiel ou total. C'est pratique, facile et plus rapide permettant d'accéder à l'interurbain ou aux grandes randonnées.
  
 
== Avantages du vélo ==  
 
== Avantages du vélo ==  

Version du 5 mai 2011 à 10:12



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Une bicyclette (aussi appelée un vélo) est un véhicule terrestre composé de deux roues alignées (d'où elle tire son nom) et d'un système de propulsion pédestre, formé d'une chaîne réunissant d'une part un pédalier composé de deux pédales et d'une roue dentée solidaire située sur le cadre et d'autre part un pignon situé sur la roue motrice (généralement la roue arrière). La force motrice est fournie par un humain (le cycliste) en position assise ou couchée, par l'intermédiaire de pédales. La bicyclette est l'un des principaux moyens de transport dans de nombreuses parties du monde. Sa pratique, le cyclisme, constitue également un sport, un moyen de déplacement simple et non polluant, et un loisir populaire. Elle constitue un mode de déplacement à part entière.


Introduction

Historique

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Vitesse et performances cyclistes

L'ordre de grandeur habituel des vitesses de déplacement à bicyclette est de 16 à 32 km/h. À titre de comparaison, la vitesse moyenne de la voiture en agglomération est de 15 à 20 km/h. Sur un vélo de course rapide, un cycliste raisonnablement entraîné peut atteindre environ 50 km/h sur un parcours horizontal, durant de courtes périodes. La plus grande vitesse jamais atteinte sur du plat, fut atteinte par le Canadien Sam Whittingham en 2001, constituant le record du monde avec 130 km/h, sur son vélo couché hautement aérodynamique. Ceci constitue le record toutes catégories pour les véhicules à propulsion humaine.

Un vélomobile est une extension de la bicyclette, comportant un carainage partiel ou total. C'est pratique, facile et plus rapide permettant d'accéder à l'interurbain ou aux grandes randonnées.

Avantages du vélo

Bike1.jpg

On peut pratiquer le vélo pour une foule de raisons, économiques, pratiques, sportives, mais la principale pourrait être le bienfait que le cycliste quotidien constatera sur sa santé. Rappelons que l'OMS préconise un exercice quotidien de 30 minutes. Le déplacement en vélo permet donc de respecter cette préconisation en temps masqué.

  • On se déplace et on se gare rapidement et facilement. On peut même s'arrêter instantanément pour saluer quelqu'un, etc. puis repartir.
  • Pas d'embouteillages
  • Coût modique
  • Bienfaits sur la santé et le moral
  • Pas de contribution à la pollution
  • Faible encombrement
  • Aabsence de consommation d'énergie fossile pour son utilisation (mais pas pour sa fabrication)

Quelques comparaisons

Par rapport à la voiture

Le vélo présente de nombreux avantages par rapport à la voiture.

Le premier est bien entendu le coût. Le coût interne comprend le prix d'achat, le carburant si nécessaire, les assurances, les taxes diverses, l'entretien, les réparations, le coût de stationnement.

Résumons cela à l'aide du tableau suivant:

voiture vélo
coût interne* moyen au km 0,4 € /km 0,05 € /km
coût externe construction et entretien des routes et des autoroutes, pollution de l'air, effet de serre, accidents, embouteillage, stress, manque d'exercice physique entretien des routes : pas spécialement du macadam, terre battue

En comptant le temps de travail nécessaire pour gagner de quoi couvrir tous les coûts liés à la possession d'une voiture, on peut déterminer la vitesse généralisée[1] de l'automobile, qui est, selon les modes de calculs, comprise entre 6 et 20 km/h.

Une bonne alternative au transport automobile est la combinaison du transport ferroviaire pour les longues distances avec le déplacement en vélo pour les plus courtes distances. En effet, on peut embarquer gratuitement son vélo dans les TER (la plupart d'entre eux comportent des emplacements prévus pour les vélos), puis l'utiliser pour se rendre à la destination finale depuis la gare. Ceci permet une économie en frais d'essence, en péage et en stationnement. Bien souvent, cela permet également de gagner du temps: on arrive directement dans le centre-ville, et on peut facilement rejoindre sa destination finale en vélo.

Dans bien des cas, les déplacements urbains en vélo sont significativement plus rapides qu'en transports en commun ou qu'en auto.

Efficacité par rapport à la marche à pied

Par rapport à la marche à pied, le vélo est trois fois plus efficace à effort égal et entre trois et quatre fois plus rapide. On a également calculé qu'en termes de conversion en mouvement de l'énergie issue de la nourriture, il s'agit d'une forme de locomotion plus efficace que n'importe quel organisme biologique.

Choix d'un vélo

  • Un modèle permettant d'être assis bien droit, avec un cadre bas.
  • Plus le vélo est de bonne qualité, moins il posera de problèmes pénibles et coûteux à l'avenir.
  • Porte-bagage avec tendeur(s), sacoche(s) fermant à clé.
  • Garde-boue.
  • Bons freins (voir chapitre sur le sujet).
  • Bon éclairage (voir chapitre sur le sujet).
  • Pneus avec bandes réfléchissantes.

Les différents types de vélos :

Les vélos traditionnels

Bike2.jpg

Le vélo de ville a une position droite et confortable pour faciliter la vision autour de soi et éviter les voitures. Il est muni de sacoches, panier et/ou porte-bagages afin de transporter des objets. Ses pneus sont assez larges pour garder l'équilibre à faible vitesse et lisses pour éviter de trop adhérer à la route et freiner le vélo.

Le VTT (Vélo Tout Terrain) est destiné aux balades dans les sentiers; pour cela il est muni de pneus larges et cramponnés afin de bien adhérer au terrain et de garder l'équilibre dans toutes les situations. Sa position est semi-couchée ; le conducteur garde une bonne visibilité, mais ne gêne pas l'aérodynamisme du vélo et donc gagne facilement en vitesse pour se faire plaisir.

Le vélo de course est conçu pour la vitesse en faisant le moins d'effort possible. Il est léger, ses pneus sont étroits et lisses, évitant le contact avec la route. La position du cycliste aérodynamique est couchée au maximum; il a la tête dans le guidon.

Le VTC (Vélo Tout Chemin) est intermédiaire entre le vélo de ville et le VTT. Du vélo de ville, il garde la position droite et confortable. Du VTT, il tient les pneus un peu plus larges qui permettent d'accéder à des sentiers de terre battue et de sortir des routes goudronnées, sans pour autant s’aventurer dans les bois.

Les vélos couchés

Un vélo couché est un vélo sur lequel le cycliste pédale en position couchée, le pédalier étant situé à l'avant du vélo. Il existe de très nombreux types de vélo couché. Le record de vitesse est de 130km/h. Ce vélo est interdit de compétition internationale par l'Union Cycliste Internationale depuis 1932, il va trop vite...

Un tricycle couché est un vélo couché à 3 roues.

Une vélomobile est techniquement un tricycle couché caréné. Elle est au vélo ce que la voiture est à la moto.

Les vélos à assistance électrique (VAE)

Les véhicules à propulsion musculaire avec assistance électrique, bien que peu connus, commencent à se développer en Europe alors qu'ils sont utilisés depuis plusieurs années dans des pays tels que la Chine et dans une mesure moindre en Europe du Nord.

La demande croissante dans le monde a engendré une augmentation de la qualité et une baisse des prix de ces véhicules. Aujourd'hui, la meilleure motorisation existante est un moteur dit "brushless" c'est-à-dire sans contact à balai, qui remplace le moyeu de la roue avant ou arrière.

Il existe en France de plus en plus de revendeurs de ce type de moyen de transport.

Les avantages sont les mêmes que ceux d'un vélo classique : économique, rapide en milieu urbain, facile à garer, n'émet pas de polluants atmosphériques à l'utilisation et... bon pour la santé. Par ailleurs, lorsque la distance le permet, il est utile pour aller à son travail, sans arriver en sueur.

L'avantage supplémentaire est le fait de pouvoir se déplacer sans subir une fatigue excessive, ce qui est intéressant lors des trajets domicile-travail, surtout si le trajet comporte des côtes ou de fréquents STOPS qui nécessitent autant de relances.

Le principal inconvénient est le poids, plus important à cause des batteries (de l'ordre de 25 kg au total pour les plus légers et en progrès constant), mais peu sensible en raison de l'assistance. L'autonomie moyenne est de l'ordre de 20 à 100 km et ils se rechargent pour un prix dérisoire en quelques heures. Les batteries génèrent de la pollution pour leur fabrication (énergie et matières premières), pour leur recharge, et par les déchets qu'elles représentent en fin de vie (en particulier le plomb).

La législation concernant ces vélos (VAE) est la même en France que celle concernant nos bons vieux vélos, pourvu que l'assistance ne fonctionne que quand on pédale et se coupe à partir de 25 km/h (32 km/h pour le Canada). Au-delà de 25 km/h, on bascule dans la catégorie Vélomoteur (dont les caractéristiques sont: moins de 45 km/h, port du casque et assurance obligatoires). Il est requis une puissance de 250W nominal pour rester dans la catégorie.

Le principal inconvénient demeure le prix : ces VAE sont à peine moins chers que les cyclomoteurs ou les scooters.

Faire du vélo

Vista-xmag.png Consulter aussi l’article :   Aménagement cyclable.

En plus des associations, des magasins de vélo, des supermarchés qui proposent parfois de louer des vélos, certaines villes ont mis en place des initiatives pour faciliter la location ou l'emprunt ou la réparation et l'entretien des bicyclettes.

Conseils :

  • Laisser un mètre à sa droite
  • Quand la rue est étroite et à sens unique, rouler au milieu de façon à empêcher les véhicules motorisés de doubler de trop près. Ne pas tenir compte de ceux qui montrent leur impatience.
  • Bien regarder tout autour de soi avant et pendant un changement de direction
  • En cas de situation confuse, ne pas hésiter à descendre du vélo et à le pousser pied à terre
  • Lorsque les véhicules motorisés de ma file sont arrêtés, il faut les dépasser par la gauche[2] lentement en faisant attention aux ouvertures intempestives de portières. Éviter de dépasser les poids lourds.
  • Quand on ne peut éviter les voies ferrées, les traverser le plus perpendiculairement possible.
  • Éviter de rouler sur les trottoirs et dans les aires piétonnes. Si c'est inévitable, ne pas dépasser la vitesse du pas.

Le vélo sous la pluie ?

  • Quand la chaussée est humide et/ou grasse et/ou gelée (attention au redoux, qui est traître)

Le vélo en hiver ?

Dans certaines régions plus éloignées de l'équateur où le climat hivernal est plus rude, on associe le vélo à une activité estivale, à l'exception notable du Danemark et des Pays-Bas. Dans un pays enseveli sous la neige plus de 5 mois par an, l'idée d'utiliser un vélo comme mode de transport hivernal ne fait pas l'unanimité. Encore moins s'il est question de percevoir le vélo en hiver comme activité récréative! Or, le vélo sous la neige fait de nombreux adeptes et si on se fie à ces observations au creux de l'hiver dans certains centre-villes septentrionaux les hiverno-cyclistes semblent se multiplier d'année en année.

Certains insistent à utiliser tout au long de l'hiver un moyen de transport qu'ils trouvent écologique plutôt que de se résigner à l'utilisation de la voiture durant les mois les plus froids de l'année. D'autres apprécient l'effort physique supplémentaire et la plus grande agilité requise qui est associée au vélo d'hiver. D'autres aiment relever le défi que représente rouler à vélo quotidiennement dans des conditions qui apparaissent impossibles. Il semble que l'hiverno-cycliste soit avant tout volontaire à se livrer à cette expérience.

Bien évidemment, il s'agit là d'une activité bien différente de l'utilisation d'un vélo sous le soleil. Le vélo sous la neige requiert de l'équipement en fonction des conditions météo. Il existe des pneus cloutés pour la glace. Deux écoles de pensée existent sur la largeur des pneus à utiliser : ultra-fins pour fendre la neige ou ultra-larges pour être soutenu davantage. Les sur-vêtements utilisés seront d'une importance primordiale pour le confort du cycliste.

Un soin particulier devra être apporté à l'entretien du vélo pour contrer les effets de la glace, de la neige et du sel dans tous les mécanismes du vélo. Une chaine de vélo glacée ne tourne pas aussi rond qu'une belle chaîne neuve, huilée à 28°C sous le soleil. Certains choisissent alors des vélos à vitesse unique, outrepassant les fragilités et complexités des systèmes de changement de vitesse. Les rapports de vitesses utilisés pour le vélo en hiver seront plus faibles, permettant de creuser plus facilement dans la neige. D'autres trouveront des manières d'empêcher la glace d'atteindre la chaîne, etc. La technique de conduite du vélo sera également différente. Il est difficile de prendre un virage à vitesse soutenue, l'équilibre est plus précaire, etc.

La pratique du vélo en hiver requiert une vigilance toute particulière en ce qui concerne la sécurité de la route. La visibilité est réduite, les distances de freinages sont largement augmentés, les chutes sont plus fréquentes. Le cycliste agira alors en conséquence.

En somme, il n'est pas impossible de rouler à vélo dans des conditions météo qui sembleraient autrement impraticables. Certains diront même qu'il s'agit là d'une activité agréable et écologique !

Vélo et train

Vélos dans un train en Languedoc-Roussillon.

Le vélo serait sans doute le moyen le plus complémentaire du transport ferroviaire, et il est parfois possible :

  1. de transporter gratuitement son vélo dans le train# de louer des vélos dans les environs des gares
  2. d'expédier son cycle par la compagnie de chemins de fer (cette solution est assez onéreuse : aux alentours de 50 € en France)

Il existe de grandes différences suivant les régions et suivant les pays qui peuvent aller de l'attention à la simple politique de communication. Dans certains cas, il existe des abris à vélo en gare, parfois même des enclos protégés (box). Important lorsqu'on utilise le train, il faut bien faire attention au fait que les transports ferroviaires peuvent-être interrompus, et remplacés par des autocars ou autobus (suite à des mouvements sociaux ou des interruption de trafic), lesquels peuvent ne pas assurer le transport de cycles.

Il est à noter que la SNCF demande à ses utilisateurs désirant porter un vélo à bord d'un TGV de placer son vélo dans une housse ou une boîte prévue à cet effet. Il en est de même pour VIA Rail Canada.

Protection contre le vol :

Malheureusement, le vol des vélos est courant. Il est donc inutile de trop l'équiper et le soigner tant que les conseils pour s'en prémunir (ci-dessous) ne sont pas appliqués. Quelque soit le système antivol, sachez qu'il faut au maximum quinze minutes pour le couper avec une scie à métaux. Quasiment personne n'interviendra, car le voleur peut prétendre qu'il a perdu ses clefs de vélos. Même si vous reconnaissez votre vélo dans la rue avec quelqu'un dessus, vous n'avez pas le droit de le reprendre, car il appartient à celui qui est dessus. Le reprendre de force serait un vol avec violence, ce qui est pire que le vol avec effraction. Vous pouvez tout au plus demander qui lui a vendu ce vélo ou lui demander son identité.

Quelques conseils contre le vol :

  • Gardez précieusement la facture, que le vélo soit neuf ou d'occasion.
  • Le vol de vélos étant principalement motivé par la revente de pièces détachées, il est important que toutes les pièces du vélo soient solidifiées. Utilisez des collets de plomberie ou autres moyens pour empêcher l'ouverture des attaches de roues/sièges à enlèvement rapide ("quick-release") ou remplacez carrément ces attaches par des simples écrous et boulons de taille convenable. Pour chacune des roues ne faisant pas l'objet de démontage régulier, remplacer son écrou "attache rapide" par un modèle Pitlock anti-vol (attention à ne pas perdre la clé).
  • Attachez systématiquement le vélo, même pour quelques minutes: un antivol "anneau de cadre" tel que le ABUS Amparo 4850 NKR, si le vélo accepte le montage de ce type de cadenas, permet de bloquer rapidement la roue arrière.
  • Chez vous, préférez ranger le vélo dans un local fermé ou sur votre balcon (attention, les vols de vélo au premier étage sont fréquents).
  • Le marquage antivol[3] consiste à graver un numéro sur le vélo. Si il est volé puis retrouvé par la police, il pourra ainsi être rendu à son propriétaire. Renseignez-vous auprès des associations locales de vélo. Le gravage est facturé d'un montant qui varie selon le lieu, en général entre 4 et 7 euros. À Montréal, il est possible d'emprunter gratuitement un appareil de burinage au poste de police de quartier et buriner vous-même votre propre vélo (ainsi que tous vos biens de valeur).
  • Pensez à ne rien laisser sur le vélo : même les lampes peuvent se voler.
  • Retirez la selle ou une roue (vérifiez qu'elle est bien fixée avant de repartir) : un vélo inutilisable est moins intéressant à voler. Si vous n'avez qu'un antivol et une roue avec attache rapide, démontez-la et accrochez-la avec l'autre roue, le cadre et le point fixe.
  • Certaines assurances couvrent le vol de vélo. Pour en bénéficier, gardez la facture du vélo et portez tout de suite plainte à la police en cas de vol.
  • Il n'est pas utile d'utiliser un VTT flambant neuf qui "attire" le regard. Un bon vieux vélo ayant une bonne quinzaine d'années acheté dans une brocante suffit largement. À ce sujet, il n'existe pas encore de loi nous empêchant de posséder plus d'un vélo : si vous faites face à un dilemme, gardez de côté votre beau vélo de route/VTT pour les sorties ensoleillées du dimanche et rafistolez-en vous un de moindre valeur (apparente ou réelle) pour les déplacements dans la jungle urbaine.


Choix et utilisation du U :

  • Investissez dans un (ou plusieurs, au moins deux si possible) cadenas solide(s), le seul qui soit vraiment solide est le U, et il faut le prendre avec les deux barres latérales étroites (sinon on l'ouvre facilement avec un petit cric de voiture...)
  • Pour choisir un modèle, tenir compte du système qui permet de fixer le U sur le vélo pendant les déplacements. Ne pas le mettre dans un sac à dos ni ne le laisser frotter contre le cadre et/ou des câbles.

Positionnement et utilisation de l'antivol :

  • Dans un lieu public, placez votre vélo dans des endroits où il y a souvent du passage.
  • Attachez le vélo avec un cadenas à un support fixe et solide, même s’il est dans une cour ou une cave fermée. Veillez à ce que l'objet sur lequel vous attachez le cadenas soit aussi solide sinon plus solide que votre cadenas, car il est parfois plus facile de couper l'acier sur lequel le cadenas est attaché que l'acier du cadenas lui-même.
  • Placer l'antivol le plus en hauteur possible, serrure orientée vers le bas.
  • Si la serrure est récalcitrante, gratter une mine de crayon graphite au-dessus.

Entretien régulier :

  • Huiler la chaîne.
  • Gonfler les pneus avec une pompe à pied indiquant la pression de façon fiable.

Sécurité

Le risque d'être gravement blessé ou tué est du même ordre à vélo qu'à pied ou en voiture.

Sécurité passive

Le port du casque à vélo n'est pas obligatoire dans tous les pays, et bien qu'étant le seul dispositif de protection de la tête en cas de choc, il ne protège pas de manière optimale en cas de choc sur les cotés de la tête (car principalement conçu pour un choc sur le sommet du crâne, alors que la très grande majorité des accidents incluent des chocs sur le coté). L'utilisation d'un casque intégral peut pallier ce problème. Un casque est prévu pour subir un accident, mais pas plusieurs (suite à un choc, même minime, les capacités d'absorption du casque sont réduites). Changez-le après qu'il ait reçu un choc. N'achetez pas un casque d'occasion qui aura peut-être déjà été choqué. Il faut cependant relativiser le risque; en France les statistiques de la sécurité routière mettent en évidence une fréquence moindre de traumatisme crânien pour les accidentés cyclistes que pour les automobilistes ou piétons. En revanche, le port du casque pour la pratique sportive (VTT, route) est fortement conseillé.

Il existe un lien entre le taux d'accidents concernant les cyclistes et le nombre de cyclistes en circulation : les Pays-Bas, qui ont le taux d'utilisation du vélo le plus élevé au monde, ont aussi le taux d'accident concernant les cyclistes le plus faible.

Les gants protègent les mains en cas de chute. Les protège-genoux et protège-coudes ont la même utilité, surtout pour les enfants.

Vérifiez que les freins sont en bon état, équilibrés (sur chaque roue, les deux patins doivent être à distance égale des deux côtés, et entre l'arrière et l'avant) avant de partir. Si des blocages intempestifs de la roue arrière sont constatés, les relâcher, sans pour autant pénaliser excessivement la capacité et la facilité à ralentir efficacement, en pente avant les intersections tout particulièrement. On doit sentir de façon satisfaisante l'action des patins sous les doigts quand on freine.

Pour rouler la nuit ou par temps de brouillard, vous pouvez:

  • équiper votre vélo d'un éclairage avec dynamo ou piles
  • mettre des bandes réfléchissantes sur votre vélo, vos vêtements (par exemple en portant un gilet fluo)
  • placer un maximum de catadioptres (réflecteurs), par exemple au niveau du phare arrière, dans les rayons, sur les pédales
  • porter des vêtements de couleur claire

Vous pouvez aussi vous munir d'un rétroviseur facilement (dé)montable sans outils.

Sécurité active

Laissez tout le temps la priorité aux piétons (même en dehors des passages cloutés), soyez polis à 200%.

En ville, méfiez-vous des "aménagements dits cyclables" car le taux d'accident y est élevé (spécialement aux intersections, bandes le long des files de stationnements, contre-allées, entre autres). Il est en effet de 10 à 1000 fois plus important que sur une chaussée sans aménagement. N'allez pas sur les trottoirs non plus du fait des risques élevés de confrontation avec les piétons (sorties d'immeubles et de commerces).

En ville, vous pouvez rouler au milieu de votre voie sur la chaussée (même à deux de front, mais pas trois), pour que les automobilistes vous voient et laissent un écart suffisant.

Un des principaux risques d'accident pour le cycliste est le choc avec un poids lourd ou avec une portière qui s'ouvre à votre arrivée. Soyez donc très vigilant à proximité des camions, bus et des véhicules en stationnement, et ayez toujours les mains prêtes à freiner, le mieux étant de s'en écarter systématiquement.

L'automobiliste se considère parfois comme le roi de la route, il juge inconcevable de devoir céder la priorité à un cycliste. Attendez-vous donc toujours à ce qu'une voiture vous coupe la priorité (très fréquent dans les ronds-points).

Aménagements adaptés aux vélos

Pour améliorer la sécurité des cyclistes un bon aménagement cyclable est indispensable. Cela permettra au vélos soit de circuler en site propre, soit d'être plus visible visàvis des autre usagés de la route (comme les voitures), soit de circuler plus confortablement.

Vista-xmag.png Consulter aussi l’article :   Aménagement cyclable.

Aspects techniques

La diversité des vélos est de plus en plus connue.

Certaines pièces sont cependant facilement identifiables. Le cadre en est la partie principale, il consiste généralement en un triangle sur lequel le poids du cycliste est réparti à partir du point d'appui de la selle où est assis le cycliste, associé à un second triangle plus petit sur lequel est monté la roue arrière : les haubans. La roue avant est fixée au cadre par une fourche, la partie haute de celle-ci est montée sur des roulements à billes au travers d'un tube presque vertical à l'avant du cadre. Le sommet de la fourche constitue une potence à laquelle est fixé le guidon. De nombreux modèles de vélos modernes sont toutefois conçus sans haubans, remplacés par un système suspendu ressemblant à une fourche à l'horizontale. La fourche avant peut également être suspendue. De tels vélos « tout-suspendus » sont conçus pour la pratique en terrain inégal comme le vélo tout terrain ou pour apporter un confort supplémentaire.

L'énergie est fournie par le cycliste par l'intermédiaire de ses pieds, avec lesquels il appuie sur les pédales, reliées à un ou plusieurs engrenages au niveau du pédalier : le ou les plateaux. L'engrenage arrière, le pignon (mais il y a souvent plusieurs pignons de tailles différentes fixés ensemble, on parle alors de cassette) est monté sur la roue arrière par un mécanisme à cliquet anti-retour : la roue-libre. La transmission du mouvement entre un plateau et un pignon est assurée par la chaîne. En fonction du type de pratique pour laquelle le vélo est conçu, la cassette peut être « plate » comme sur un vélo de route, ce qui veut dire qu'entre deux pignons successifs, il n'y a qu'une dent de plus sur le plus grand ; sur d'autres types de vélos comme les VTT, le nombre de dents peut augmenter bien plus vite entre les pignons successifs. L'ensemble des éléments compris entre les pédales et la roue arrière est désigné par le terme de transmission.

La possibilité de changer de vitesses constitue l'une des avancées majeures de la technique cycliste. Le travail des jambes est plus efficace à certaines vitesses de rotation (ou cadences) du pédalier. Disposer d'une possibilité de sélection plus étendue des rapports de vitesses entre plateaux et pignons permet au cycliste de conserver sa cadence de pédalage la plus proche d'une valeur désirée. C'est pourquoi les vélos de route sont équipés de pignons « plats », de manière à permettre au cycliste de bien contrôler sa cadence en fonction du petit nombre de configurations de terrain qu'il pourra usuellement rencontrer. Le dérailleur est un dispositif simple qui pousse la chaîne latéralement de manière à l'obliger à changer de pignon (ou de plateau pour le dérailleur avant). Les côtés des pignons eux-mêmes ont une forme spécifique avec des indentations aux dimensions des maillons de la chaîne, pour « attraper » la chaîne lorsqu'elle est poussée contre le pignon, l'engageant ainsi sur les dents de ce pignon. Le système est considérablement plus simple que les systèmes plus anciens comme la bicyclette à trois vitesses, mais mirent plus de temps à être disponibles sur le marché, en raison de leur différence fondamentale avec tous les systèmes de changement de vitesses utilisés auparavant.

Le dernier des plus importants organes d'un vélo est le système de freinage. Le freinage moyeu par câble ou rétropédalage est simple et nécessite peu d'entretien.

Le principe du frein à disque est beaucoup plus puissant.

Le freinage patin est classique : il est composé de deux poignées de frein indépendantes, commandant chacune une mâchoire venant appliquer des tampons en caoutchouc sur la jante par l'intermédiaire de câbles de frein. Les câbles sont la plupart du temps protégés dans des gaines.

Depuis les années 1950, la plupart des systèmes de freinage sont dérivés de la conception des mâchoires à tirage latéral inventée par Campagnolo. Les deux bras de la mâchoire se resserrent lorsque le câble, fixé à l'extrémité d'un des bras et passant par l'extrémité de l'autre est tendu. La pression des tampons appliqués par les mâchoires sur la jante s'équilibre grâce à un ressort qui répartit l'effort entre les deux bras de mâchoires.

L'usage de plus en plus fréquent de pneumatiques plus gros sur les VTT a fini par poser un problème : la jante et son pneumatique devenaient trop larges pour passer entre les mâchoires. Dans un premier temps, le système cantilever a apporté une réponse à ce problème. Les bras de la mâchoire devenaient indépendants, tout en étant reliés par un câble court de répartition de l'effort de freinage. Le câble de commande vient alors se fixer au milieu du câble de répartition. Cependant ce système présente quelques faiblesses : si la fixation du câble de commande n'est pas centrée, l'effort est mal réparti entre les bras, et si le connecteur se décroche, le câble de répartition peut bloquer la roue brutalement en se coinçant dans les dessins du pneumatique, ce qui peut entraîner un accident si cela se produit sur la roue avant. Une solution plus adaptée au problème de la largeur des pneumatiques est le v-brake. Le câble est fixé de manière à être dirigé vers le haut de manière à ne pas pouvoir retomber sur le pneumatique, et transmet en outre de bien meilleure façon la puissance de freinage impulsée par la poignée de frein, tout en étant un peu plus facile à centrer lors du montage.

Les matériaux utilisés pour la fabrication des bicyclettes sont proches de ceux utilisés en aéronautique, l'objectif dans les deux cas étant d'obtenir une structure légère et résistante. Presque tous les vélos d'avant les années 1970 étaient faits d'un alliage d'acier et de chrome : le chromaloy (ou chromoloy). Au début des années 1980 l'aluminium connut un certain succès, notamment en raison de la baisse de son coût.

À ce jour, ce métal est probablement le plus utilisé pour des vélos de milieu de gamme. Dans le haut de gamme on utilise la fibre de carbone et le titane, mais ces matériaux sont très chers. Chaque type de matériau utilisé pour le cadre a ses avantages et ses inconvénients, bien que pour une géométrie de cadre donnée, l'ensemble des bicyclettes possèdent des qualités quasiment identiques dans leur comportement à l'effort.

Les différences les plus flagrantes entre matériaux apparaissent lorsqu'on compare leur tenue dans le temps, leur esthétique, leur capacité à être réparés et leur poids. Comme la rigidité du cadre dans le plan vertical, même pour un matériau très élastique, est d'un ordre de grandeur supérieur à celui de la rigidité des pneumatiques et de la selle, le confort du vélo se résume plutôt à un problème de choix de la selle, de géométrie du cadre, des pneumatiques et de réglage général du vélo.

Bien que réparer un vélo soit simple dans son principe, nombre de pièces sont relativement complexes et certains préfèrent déléguer la maintenance de leur engin à des professionnels.

Toutefois, beaucoup de personnes préfèrent entretenir leur vélo autant que possible, que ce soit pour économiser de l'argent, ou tout simplement pour le plaisir de bricoler, par passion pour le vélo.

Boite à outils

  • Démonte roue-libre : pour démonter les cassettes de pignon
  • Extracteur de manivelle : pour retirer les manivelles
  • Clé à cônes : (fine) pour dévisser les cônes des axes de roue
  • Pince dérive-chaîne : pour démonter un maillon de chaîne
  • Dérive-chaîne : pour remonter un maillon de chaîne
  • Clé à pédale : 15/17mm (fine)
  • Fouet à chaîne : pour défaire les cassettes de pignon de vélo tout-terrain
  • Pointeaux : plutôt plats et pointus pour enlever les clavettes
  • Clé à rayons : pour régler les rayons/dévoiler une roue
  • Arrache-moyeu : pour défaire les pédaliers de VTT
  • Aimants plats : pour ne pas perdre les pièces
  • Clés plates : de 6 à 40mm
  • Clé à molette : pour les écrous anglais
  • Burin : pour dévisser le cône de l'axe du pédalier
  • Massette : pour taper sur le burin
  • Marteau
  • Pince coupante : pour couper du câble
  • Pince universelle
  • Pince multiprise
  • Brosse métallique et papier journal : pour nettoyer
  • Clés à pipe : de 6 à 32mm
  • Clés à cliquer : de 6 à 32mm
  • Tournevis plats : petit, moyen et gros
  • Tournevis cruciformes : petit, moyen et gros
  • Cutter : pour couper les plastiques des protèges-mains des guidons
  • Ciseaux : pour découper des morceaux de pneu pour mettre en dessous d'un trou de pneu
  • Pied à coulisse : pour mesurer largeur et longueur de tubes de selle, d'axes...
  • Limes : plates, demi-rondes et rondes de différentes duretés
  • Pompe : afin de gonfler les pneus correctement, préférer celles avec un indicateur de pression et les plus métalliques possible
  • Table avec étau pour démonter les cassettes de pignons à l'aide d'un démonte roue-libre.

Bricoler le vélo :

Attention, la plupart des magasins de vélo ne connaissent rien en cyclisme du quotidien (exemple de manque de technicité[4]).

La selle :

  • L'angle du haut de la tige de selle doit être le moins prononcé possible pour permettre de la descendre au maximum.
  • Régler la selle de façon à toucher le sol avec les pointes de pieds de chaque coté.

Liste de pièces d'un vélo

  • rondelles
  • rondelles éventail
  • potences
  • guidon
  • fourches
  • cadre
  • arrêt de gaine
  • tétons de rayon
  • rayons
  • axes de roues
  • roulement à billes|roulements à billes
  • patins de frein
  • garde-boue
  • pneus
  • chambres à air
  • jantes
  • fonds de jante
  • cassette de pignons
  • clavettes
  • pédales
  • chaînes
  • protège-main
  • dynamos
  • béquille
  • selle
  • lumière avant
  • lumière arrière
  • sonnette
  • dérailleur


Cyclotourisme

Le cyclotourisme est le fait de découvrir des paysages, des gens et des cultures en se déplaçant à vélo que ce soit pour une courte ou longue période.

Avant de partir

  • On peut, si nécessaire, faire une fiche avec les directions à prendre.
  • Ne pas oublier de prendre des vêtements adaptés (sur soi, et rangés pour pouvoir être passés si nécessaire), y compris des pinces à pantalon si besoin. On doit être libres dans ses mouvements (éviter baladeur qui les gênerait par exemple).
  • Se protéger intégralement les yeux contre les insectes et poussières, avec un procédé n'affectant pas la vision.


Voir aussi

Références

  1. vitesse généralisée
  2. dépasser par la gauche
  3. marquage antivol
  4. exemplede manque de technicité

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

  • Guide du cyclisme, manuel pratique et conseil de santé (Albin Michel). ISBN 2226078363


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