Écologisme

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Révision de 26 septembre 2006 à 11:47 par Nadiah (discussion) (Protection de la nature et sauvegarde des grands équilibres : détails)

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Modèle:En travaux L'écologisme ou environnementalisme est à la fois un courant de pensée (idéologie ou philosophie), des valeurs et propositions du mouvement écologiste ou du mouvement d'écologie politique, et l'activité politique ou parapolitique visant au respect de l'environnement, sa protection, préservation ou restauration...

Fortement inspiré de la science de l'écologie, qui tend au respect des équilibres naturels, l'écologisme et le mouvement écologiste ont trois "racines" principales : la conservation des ressources naturelles, la préservation de la "vie sauvage" (wilderness), et les préoccupations de dégradation du milieu de vie, des écosystèmes au sens le plus large (des plus "sauvages" aux mileux habités par l'homme, dont les milieux urbains).

On distingue de plus en plus la branche politique, organisée en partis politiques par le terme écologie politique.

Ces différentes demandes sociales et politiques, ou même protestations naissent principalement du constat de la dégradation de la nature par l'homme, notamment par la pollution. (voir l'article dates importantes de l'écologisme).


Par ailleurs, l'écologisme est souvent confondu avec l'écologie profonde, alors qu'il existe bien différentes tendances dans le « courant écologiste » : conservationnisme, environnementalisme de la version réformiste à radicale, anarcho-écologisme, écoféminisme (alliant réflexion sur l'écologie et la structure sociale) /// à compléter.

Écologie et écologisme

L'écologie en tant que science consiste à comprendre le fonctionnement des écosystèmes, en élaborant des théories explicatives, ainsi qu'à étudier l'espèce humaine et ses relations avec la biosphère dont elle dépend pour sa survie. Les spécialistes de l'écologie sont des écologues ou ingénieurs écologues [1].

Les informations tirées des études scientifiques sont utilisées par les partisans ou militants de l'écologisme, les écologistes, pour orienter leurs actions, faire stopper ou réguler l'exploitation des ressources, faire pression pour parvenir à des décisions politiques avec prise en compte des implications écologiques de celles-ci.

Historique de l'écologisme

Les courants de pensée inspirant l'écologisme moderne proviennent de l'Europe et des États-Unis d'Amérique du Modèle:XIXe siècle. Cependant, les préoccupations « écologistes », de protection de la nature sur des bases éthiques, philosophiques ou religieuses sont largement antérieures : beaucoup de lois ont été promulguées qui peuvent être qualifiées d'écologistes, et ce depuis l'Antiquité : de la protection des forêts à Ur vers -2700, aux édits de protection des animaux de l'empereur Ashoka en Inde (-256), de la première « réserve naturelle » (un sanctuaire de la vie sauvage) au Sri Lanka quelques décennies [1] plus tard jusqu'à la première loi de protection des oiseaux sur l'île de Farne en 676[2] etc.

Signalons au XVII et XVIII siècle des mesures des colons des Etats unis d'Amérique pour éviter l'épuisement des ressources, par la réglementation de l'abattage du bois, la jachère ou l'interdiction de la chasse par période[3]

Une des premières actions collectives contre la déforestation date de 1720, en Inde, avec des centaines de villageois qui ont empêché les soldats du maharaja de Jodhpur de détruire des arbres[4].

Tandis qu'Henry David Thoreau (1817-1862) est considéré comme le premier environnementaliste, un des premiers penseurs ayant associé et théorisé la lutte sociale et la préocccupation écologiste est Elisée Reclus (1830-1905), scientifique et militant anarchiste.

En 1864, George Marsh publie L'homme et la nature (Man and nature)[5], la première analyse systématique de l'impact destructif de l'humanité sur l'environnement, qui devient un travail de référence pour le mouvement environnementaliste. Deux ans plus tard, le terme écologie est créé par le zoologiste allemand Ernst Haeckel.

Les premières organisations que l'on qualifierait de conservationnistes, écologistes remontent pour le Royaume-Uni à la Commons Open Spaces & Foothpats preservation society de 1815, pour la France la Société impériale zoologique d'acclimatation en 1854. Cette dernière est devenue de nos jours l'actuelle fédération France-Nature-Environnement. Aux États-Unis, la création du premier grand parc naturel Yellowstone remonte à 1872[6] tandis que la naissance de la première grande ONG de défense de la nature, le Sierra Club remonte à 1892.

Concernant l'industrialisation, Benjamin Franklin et des voisins déposent en 1739 une pétition à l'assemblée de Pennsylvanie pour faire stopper les décharges des déchets des tanneries (du district commercial de Philadelphie) : les entreprises parlent de violation de leurs droits tandis que Franklin fait mention de « public rights le paramètre langue doit être renseigné (aide). » (« droit public, des citoyens »). Par la suite, de 1762 à 69, un comité essaie de réguler et controler la pollution des eaux et les déchets [7].

Pour l'Angleterre moderne, une des premières lois de contrôle de la pollution est le British River Pollution Control Act de 1876 qui rend illégal tout déversage d'égouts dans les rivières ou autres courants, qui fait pendant à une loi de 1388 interdisant de jeter les ordure dans les fossés, rivières ...

Les premières dénonciations virulentes du gaspillage des ressources naturelles de notre société industrielle sont dues à un biologiste et urbaniste écossais Patrick Geddes vers les années 1915[8]. Notons quelques préoccupations écologistes dans le gouvernement du Troisième Reich : le Ministère de l'agriculture a stoppé un programme d'extension de terre par drainage, sous l'influence d'écologistes arguant qu'à terme la nappe phréatique diminuerait et le sol serait appauvri.[9].

La première grande organisation internationale de conservation de la nature est fondée en 1948, l'Union internationale pour la conservation de la nature[10] dont le siège se trouve en Suisse.

Dès les années 60, aux États-Unis les préoccupations écologistes ressurgissent avec les problèmes de pollution, exemple le DDT[11], les mouvements anti-nucléaire[12].


Parmi les mouvements écologistes actuels, apparus dans les années 1960, années 1970, la plupart ont plutôt des préoccupations sociales associées aux préoccupations environnementalistes, et prônent des valeurs de tolérance et d'ouverture.

voir aussi Dates importantes de l'écologisme pour un recensement de dates importantes concernant l'environnement, les catastrophes environnementales, la génèse des courants écologistes, les traités de protection de l'environnement ...

Le mouvement écologiste en France

Selon Dominique Simonnet, le mouvement écologiste français aurait commencé en mai 68, tout d'abord comme un mouvement contestataire. Il s'est d'abord caractérisé par des actions ponctuelles et des manifestations, aussi bien sur le terrain qu'à Paris. On note ainsi la lutte contre la création d'une station de ski dans le parc national de la Vanoise en 1970, les manifestations de 1971 contre les centrales nucléaires de Fessenheim (quelques centaines de personnes) et de Bugey (15 000 personnes). De même, la manifestation contre l'extension du camp militaire du Larzac regroupe quelques centaines de manifestants le 9 mai 1971, puis près de 20 000 le 14 juillet 1972. Le principal animateur de ces manifestations est Pierre Fournier, journaliste à Charlie Hebdo, militant antinucléaire et antimilitariste.

Cependant, le programme nucléaire ne démarre en France qu'en 1974, suite au premier choc pétrolier. Très rapidement, le nucléaire est alors rejeté par les associations de défense de la nature, par des scientifiques rejetant les avis des experts de l'époque, par des citoyens inquiets des risques potentiels et par une presse militante : Le Courrier de la Baleine, revue des Amis de la Terre en 1971 et surtout en 1972 La Gueule Ouverte[13], qui a un public plus large. Le mouvement antinucléaire servira de focalisateur à la cause écologiste.

C'est à la même période qu'est créée par Jean Carlier l'Association des journalistes et écrivains pour la protection de la nature et de l'environnement (AJEPNE).

Si quelques candidatures écologistes avaient déjà été lancées en Alsace[14], c'est la première candidature à l'élection présidentielle d'un candidat se réclamant de l'écologie, en 1974, qui la propulse vraiment sur le terrain politique. L'agronome tiers-mondiste René Dumont, si son score électoral est médiocre, utilise l'exposition médiatique dont il bénéficie pour faire prendre conscience des problèmes environnementaux.

Modes d'organisation de l'écologisme

L'écologisme est aussi bien le fait de penseurs isolés que de groupements de tous ordres : cercles d'experts faisant appel à des chercheurs (club de Rome), associations militantes (Les Amis de la Terre, Greenpeace), mouvements écologistes (le Mouvement écologiste). C'est à partir des années 1970 que se développent les premiers véritables partis politiques écologistes avec en France le Mouvement d'écologie politique puis, dans les années 1980, la création des Verts.

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Thèmes de l'écologisme

Le développement de l'écologisme se fait à la faveur de la prise de conscience de la dégradation de l'environnement (risques nucléaires, couche d'ozone, pollutions, pesticides, réchauffement de la planète, effet de serre), et de la crise du pétrole (ou d'une façon plus générale l'épuisement des ressources naturelles). L'écologisme brasse des thèmes très divers et se répartit en plusieurs mouvements de pensée.

Protection de la nature et sauvegarde des grands équilibres

On peut distinguer deux types d'objectifs poursuivis par l'écologisme. Certains, à la suite des naturalistes, visent à protéger la nature vierge : espèces menacées, sites naturels. C'est le cas de nombreuses associations telles que celles regroupées dans la fédération France Nature Environnement. Des actions ponctuelles et souvent locales, depuis la lutte contre l'implantation d'une station de ski dans le parc national de la Vanoise en 1970 jusqu'à la lutte en faveur de la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées françaises, entrent dans ce cadre.

D'autres objectifs concernent les risques que l'activité humaine fait encourir aux grands équilibres écologiques de la planète. Ils se basent sur les résultats de l'écologie scientifique. Ils dénoncent par exemple les risques posées par le réchauffement climatique, du gaspillage des ressources en eau, de la destruction des forêts. Ces luttes sont celles qui font l'objet du plus grand écho au niveau international au travers de réunions d'experts et de chefs d'État, depuis la Conférence des Nations Unies sur l'environnement de Stockholm en 1972 jusqu'à la signature du Protocole de Kyōto en 1998.

Croissance illimitée et ressources limitées

Dès les années 1960 des spécialistes mettent en garde contre les risques d'une croissance illimitée. Du risque de la surpopulation, la mise en garde passe progressivement à une volonté de maîtrise de la croissance économique.

Une première menace semble provenir de l'augmentation incontrôlée de la population, en particulier dans le Tiers Monde et en Inde. Paul R. Ehrlich lance un cri d'alarme contre cette « bombe P » en 1968 : selon lui, le monde ne pourra supporter à moyen terme l'explosion démographique en cours. Ce thème est largement repris au cours des années 1970, par exemple par René Dumont, candidat à l'élection présidentielle française en 1974. Il a été aujourd'hui largement supplanté par les problèmes posés par la croissance économique.

En 1972, le premier rapport au club de Rome, élaboré par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), met en avant, outre le problème de la surpopulation, une contradiction entre le développement exponentiel de l'économie mondiale et le caractère limité des ressources naturelles. Il propose de rechercher un « équilibre » dans lequel le progrès porterait sur les conditions de vie et non sur la croissance économique. Si le rapport a été critiqué par d'autres scientifiques pour les faiblesses du modèle économique utilisé, il a contribué à diffuser les thèses écologistes sur les risques de la productivité à outrance.

Le discours écologiste est parfois considéré comme extrémiste lorsqu'il remet en cause les fondements de la société de consommation capitaliste et qu'il promeut, dans la lignée du club de Rome, une « croissance zéro ». Toutefois d'autres courants de l'écologisme ne remettent pas en cause la croissance en tant que telle mais plutôt une recherche incontrôlée du productivisme qui conduit à une exploitation exagérée des ressources naturelles.

C'est une telle vision que le rapport Brundtland formalise en 1987 : la satisfaction des besoins d'aujourd'hui ne doit pas compromettre la capacité des générations futures de satisfaire ses propres besoins. Le « développement durable » ou « soutenable » est toujours l'un des principaux thèmes de l'écologisme et, au-delà, du discours politique.

La valeur intrinsèque de la nature : l'écologie profonde ou deep ecology

Cet autre courant de pensée est d'origine anglosaxonne, bien que son père fondateur soit le philosophe norvégien Arne Naess (né en 1912). Il affirme que la nature a une valeur intrinsèque et des droits qu'il faut respecter et que l'homme et ses droits sont à repenser dans ce contexte étendu. Parmi les partisans de ce courant, on peut citer Aldo Leopold (1887-1948) ou Michel Serres.

L'ouvrage fondamental de ce courant intitulé Deep Ecology affirme, en reprenant les enseignements d'un autre écologiste, Gary Snyder : « les êtres humains sont trop nombreux aujourd'hui et le problème s'aggrave rapidement […]. L'objectif doit être la moitié de la population actuelle du monde, ou encore moins »[15]. Ces arguments rejoignent aujourd'hui les préoccupations partagées par la communauté scientifique mondiale au sujet de l'empreinte écologique excessive de notre modèle de développpement, ainsi que les enseignements du Club de Rome dont la modélisation du système planétaire a mis en relation le caractère limité des ressources naturelles et le modèle de croissance économique illimitée.

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Les rapports entre l'écologisme et la science

Certains scientifiques ont été à l'origine de nombreuses sociétés de protection de la nature, et ceci souvent pour protéger l'objet de leurs études contre par exemple la destruction d'un habitat lors de la réalisation d'une autoroute. Ils ont aussi apportés une caution scientifique aux militants, telles que les études d'impact suivant la mise en place d'une industrie jugée dangereuse pour l'environnement par les écologistes. Dans le même temps, les scientifiques eux-même bénéficient parfois des connaissances accumulées par les écologistes (en terme par exemple de disparition d'espèces).

Méthodes d'action

Des courants de l'écologisme préconisent les réformes de façon démocratique, demandent des mesures environnementales, soutiennent des programmes d'éducation à l'environnement, des campagnes d'information et formation au sujet des modes de consommation, de gestion des déchets.... Pour certains courants, la lenteur de certains processus peut décourager face à certains signes alarmistes, ce qui explique sans doute qu'ils privilégient alors des mesures de désobéissance civile, souvent non violentes, imitant Gandhi, ou plus radicales et médiatisées (exemples : blocage de chantiers de déforestation, fauchage de plants d'ogm, occupation des arbres, déduction des impots consacrés au nucléaire, etc.).

Pour Nicole Jetté-Soucy, les écologistes, assimilables selon elle à la deep ecology tels que Michel Serres, Aldo Leopold, Hans Jonas prôneraient le remplacement des valeurs humanistes, jugées immorales, par des valeurs suprahumanistes et appelleraient à recourir à la force pour lutter contre les responsables de la destruction de la biosphère.

Références

Ouvrages de base

Ouvrages d'analyse, essais concernant les préoccupations écologistes /// a completer /// par ordre chronologique

  • Walden ou la vie dans les bois de Henry David Thoreau (1854)
  • l'homme et la nature de George Marsh (1864)
  • L'homme et la terre d' Elisée Reclus (1906)
  • Silent spring « Printemps silencieux » de Rachel Carson (1962)
  • L'encerclement de Barry Commoner 1973 (ed (eng) The closing circle 1971)
  • Halte à la croissance ? (ou rapport Meadows), étude soulignant les dangers écologiques de la croissance économique telle qu'elle est envisagée. 1972
  • L'Utopie ou la Mort de René Dumont (1973)
  • Pour une société écologique Murray Bookchin 1976
  • Ecologie et liberté André Gorz 1977
  • Ecologie et politique André Gorz 1978
  • Le principe responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique de Hans Jonas (1979) - traduction française éd. du Cerf 1990
  • (eng) Deep ecology de Devall et Session (1985)
  • L'écologie au pouvoir Boy Jacques le seigneur, Roche 1995

/// à trier et sélectionner, à compléter d'après une sélection d'Yves Frémion sur le mouvement écologiste (ref encyclopedia universalis),

Livres de fiction

/// et même de science fiction qui apportent des éléments de réflexion (voir les références : (eng) en:Environmentalism)

Revues

Documentaires et films

par ordre chronologique, à compléter ...

Voici des documentaires consacrés à l'environnement ou des films abordant une thématique environnementale. Les premiers semblent dater des années 1930, mais ils ne deviennent vraiment nombreux du moins pour ceux qui atteignent une certaine notoriété qu'à partir des années 90. Le premier Festival international du film sur l'environnement (FICA) est créé en 1999[16].

  • Les précurseurs
  • The Plow That Broke the Plains documentaire de Pare Lorentz sur les techniques de labour et l'érosion, qui ont amené les Dust bowl (tempêtes de poussière), 1936 (voir (eng) en:The Plow That Broke the Plains)
  • The River documentaire de Pare Lorentz montrant le Mississippi, les problèmes d'érosion 1937 (voir (eng) en:The River (1937 film))
  • La Forêt interdite[17] de Nicholas Ray de 1958 : film d'action qui aborde la question des espèces menacées, notamment des oiseaux, recherchés pour leur plumage pour l'industrie de la mode, signalé pour la date précoce !
  • La Bombe 1965 (66 ?) commande de la BBC, docufiction montrant les conséquences après une attaque nucléaire
  • L'an 01 film de 1973
  • Soleil vert film de science fiction 1973, sur une terre dont on a épuisé toutes les ressources
  • Iracema film documentaire de 1975 sur les ravages environnementaux de la transamazonienne 90 min.
  • La Jungle plate documentaire de Johan van der Keuken (Pays-Bas) 1978
  • Le Syndrome chinois fiction de 1979 sur un accident nucléaire, sorti 15 jours avant l'accident de Three Mile Island !
  • Les années 1980
  • Plogoff, des pierres contre des fusils documentaire sur la résistance au nucléaire de 1980
  • The Atomic Cafe compilation de documentaires de 1982 (voir (eng) en:The Atomic Cafe)
  • Koyaanisqatsi film de Godfrey Reggio 1983
  • Sucre amer de G. Troeller et M.C. Deffarge (RFA) 1983, une analyse de la monoculture, la canne à sucre au Brésil et ses impacts. (il existe une V Fr), 45 min.
  • L'Homme qui plantait des arbres film d'animation de Frédéric Back, 1987 d'après le texte de Jean Giono
  • Gorilles dans la brume film inspiré de la vie de Dian Fossey, ses études et son combat pour la préservation des gorilles 1988
  • Les années 1990
  • Anima mundi de Godfrey Reggio, commande pour le World Wildlife Fund 1991
  • Le Fleuve aux grandes Eaux film d'animation de Frédéric Back 1993 24 min
  • Les Larmes de Shiva documentaire de Michel Moreau, sur la lutte de Baba Amte, pour la vallée de la Narmada 1993 - 52 min.
  • Déserts en Europe : les apprentis sorciers ! documentaire de Patrick Benquet 1994 - 52 min.
  • Greenpeace : les commandos de l'écologie de Jean-Pierre Hosatte France, l' historique du mouvement, 1995 52 min.
  • La Guerre de la pêche de Dominique Martin Ferrari, pêche artisanale ou industrielle et les enjeux -1998 - 52 min.
  • Amoco-Cadiz, 20 ans après de stéphane Druais et François Le Bayon France 1998 - 52 min. état des lieux sur la sécurité, la technique 20 ans après une marée noire dévastatrice
  • Les années 2000
  • Le Petit Théâtre des OGM docu de Tracou Antoine France 2001 - 52 min. question de la contamination des cultures traditionnelles par les OGM
  • L'Eldorado de plastique d'Arlette Girardot et Philippe Baque, Espagne 2001 55 min. les revers de la production de légumes hors saison, et notamment l'impact sur l'environnement, la nappe phréatique...
  • Un monde à vendre, documentaire de Bertram Verhaag et Gabriele Kröber 2002 59 min, sur les OGM, Vandana Shiva et ses luttes
  • Le bien commun, l’assaut final documentaire de Carole Poliquin sur les ressources écologiques 2002
  • L'année 2003
  • Le Sacrifice, documentaire de Emanuela Andreoli et Wladimir Tchertkoff, sur le nucléaire et les liquidateurs de Tchernobyl
  • Surplus: Terrorized Into Being Consumers de Erik Gandini et Johan Söderberg, documentaire au sujet de la consommation et l'anti consumérisme
  • La Fin du règne animal
  • La Loi de la jungle, chronique d'une zone de non-droit : la Guyane française documentaire de Philippe Lafaix sur les orpailleurs en Guyane, 53 min. primé au FICA[16]
  • Planète en sursis de la série les dessous des cartes produit et diffusé par ARTE
  • L'année 2004
  • Le Cauchemar de Darwin documentaire
  • La mort lente de l'amiante, documentaire de Sylvie Deleule 57 min.[18], primé au FICA[16]
  • Bhopal : le procès qui n'a pas eu lieu documentaire de Ilan Ziv[18]
  • Le Dernier Trappeur film de Nicolas Vanier
  • L'année 2005
  • La forêt interdite documentaire de Kevin Mattews sur l'exploitation des forêts canadiennes
  • The Real Dirt on Farmer John de Taggart Siegel, sur les CSA[19] équivalent des AMAP en france (voir (eng) en:The Real Dirt on Farmer John)
  • L'année 2006
  • Who Killed the Electric Car ? film documentaire (voir Who Killed the Electric Car ?)
  • An Inconvenient Truth documentaire de David Guggenheim, commenté par Al Gore sur le réchauffement climatique, 94 minutes.
  • Tchernobyl - La Vie contaminée, vivre avec Tchernobyl enquête, documentaire de David Desramé, Dominique, 52 minutes
Références thématiques
  • Quelques films visibles en ligne sur l'écologie et l'environnement dans le catalogue du CERIMES[20]
  • (eng) liste de films pédagogiques sur les problèmes de conservation de la forêt tropicale (rainforest) [2]
  • la maison du documentaire, avec une base de données et une recherche thématique

Notes et références

  1. anciennement écologistes, le terme a été changé pour éviter les confusions avec l'importance grandissante de l'écologisme bien que écologiste ou écologiste scientifique soit parfois encore utilisé pour désigner l'écologue. D'ailleurs la traduction en anglais d' écologue correspond à ecologist tandis qu'écologiste correspond à environmentalist. Remarque : dans le langage familier on utilise « écolo » pour qualifier quelqu'un qui "milite" pour l'environnement
  2. (eng) historique de l'environnementalisme (1) et en:Cuthbert_of_Lindisfarne pour la protection des oiseaux
  3. quelques dates d'Amérique du Nord  : 1626 Colonie de Plymouth: ordonnance pour réglementer l’abattage et la vente de bois d’œuvre - 1681 Pennsylvanie  : William Penn décrête que pour cinq acres défrichés, un acre doit rester en forêt - 1718 Massachusetts La chasse aux cerfs est interdite pour une durée de quatre ans
  4. voir l'article sur le mouvement Chipko ou en anglais en:mouvement Chipko ainsi que la chronologie en:Timeline of environmental events
  5. titre complet :"Man and nature ; or, Physical Geography as Modified by Human Action" révisé en 1874 sous le titre The Earth as Modified by Human Action - voir (eng) en:George Perkins Marsh
  6. Le parc de Yellowstone : bien qu'il faille relativiser l'intérêt de la conservation de la nature pour elle-même : l'acte du Congrès stipule en effet le site approprié « pour le bénéfice et le plaisir des gens » analyse chronologique de René Dubos
  7. en:Timeline of environmental events
  8. « De l'écologie à l'écologie politique », Dominique Bourg.
  9. rechercher Alwin siefert dans la page. Le thème de l'écologie ne semble pas avoir été central dans le national-socialisme et les agriculteurs en agriculture biodynamique ont été poursuivis et arrêtés par les SS (meme ref.)
  10. en anglais : en:World Conservation Union ou International Union for Conservation of Nature and Natural Resources (IUCN)
  11. voir Silent spring de Rachel Carson
  12. le biologiste Barry Commoner en est un des précurseurs fin des années 50
  13. créé par Pierre Fournier
  14. Mouvement Écologie et Survie avec Antoine Waechter et Solange Fernex.
  15. Deep Ecology de Devall et Session (1985) p. 166
  16. 16,0, 16,1 et 16,2 Festival international du film sur l'environnement FICA (en brésilien festival internacional de cinema e video ambiental), créé dans l'état de Goias (Brésil) en 1999 site du FICA
  17. titre original du film : Wind Across the Everglades. Ne ne pas confondre avec le documentaire la forêt interdite de 2O05
  18. 18,0 et 18,1 diffusé par Arte en décembre 2004 : archive Arte "Attention produits dangereux"
  19. Communauty support agriculture voir en:Communauty support agriculture
  20. Centre d'information et de ressources sur les multimédia pour l'enseignement supérieur : site du CERIMES

Voir aussi

Articles connexes

Wikipedia en anglais : en:Social ecology | en:Radical environmentalism | en:Timeline of environmental events

Liens externes

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