Documentaire

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Introduction

Le film documentaire (ou le documentaire) est un genre cinématographique et télévisuel.

En général, cette catégorie filmique se fixe pour but théorique de produire la représentation d'une réalité, sans intervenir sur son déroulement, une réalité qui en est donc a priori indépendante. Il s'oppose donc à la fiction, qui s'autorise de créer la réalité même qu'elle représente par le biais, le plus souvent, d'une narration qui agit pour en produire l'illusion. La fiction, pour produire cet effet de réel s'appuie donc, entre autres choses, sur une histoire ou un scénario et une mise en scène. Par analogie avec la littérature, le documentaire serait à la fiction ce que l'essai est au roman.

Une telle définition n'est toutefois pas stricte car un documentaire peut recouper certaines caractéristiques de la fonction, notamment via la reconstitution comme le docufiction ou à travers la réflexion en amont sur le sujet, qui peut donner lieu à un scénario plus ou moins élaboré. De même, le tournage d'un documentaire influe sur la réalité qu'il filme et la guide parfois, rendant donc illusoire la distance théorique entre la réalité filmé et le documentariste.

Le documentaire se distingue aussi du reportage. Il est parfois très difficile de faire la distinction entre un reportage et un documentaire. Il faut donc juger les œuvres dans leur globalité, sur un ensemble de critères plus ou moins subjectifs, parmi lesquels on peut citer les intentions de l'auteur, le synopsis, la durée du film, les choix de cadre, la sophistication du montage, l'habillage sonore et musical, les techniques utilisées, le langage, le traitement du temps, l'utilisation d'acteurs, les reconstitutions, les mises en scènes, l'originalité, ou encore la rareté. Il est aussi possible de distinguer le documentaire du reportage en évoquant le fait que l'auteur d'un documentaire appelle la réalité à soi, tandis que pour le rapport est inverse pour le reportage (réf : Documentaire)

Documentaires classés par thème

Agriculture : Ses enjeux, dégâts, alternatives, luttes.

Pendant deux ans, Nikolaus Geyrhalter a placé sa caméra au cœur des plus grands groupes européens agricoles, nous donnant accès des zones inaccessibles. Il a filmé les employés, les lieux et les différents processus de production pour réaliser un documentaire cinéma qui interroge et implique intimement chaque spectateur. Notre pain quotidien ouvre une fenêtre sur l'industrie alimentaire de nos civilisations occidentales modernes. Réponse à notre surconsommation, la productivité nous a éloigné d'une réalité humaine pour entrer dans une démesure ultra-intensive qui a rejoint les descriptions des romans d'anticipation. Cadrages minutieusement composés, images cristallines, montage fluide construisent un film sans commentaire, sans propagande, dont les images parlent et demeurent. Notre Pain Quotidien questionne, inquiète et fascine.

  • Pas de pays sans paysans
  • Sans terres et sans reproches
  • Sous les pavés, la Terre
  • The Future of Food
  • We feed the world
  • Volem rien foutre al païs: Dans cette guerre économique, qu'on nous avait promise il y a bien des années et qui avance comme un rouleau compresseur, existe-t-il encore un sursaut d'imagination pour résister ? Mis en demeure de choisir entre les miettes du salariat précaire et la maigre aumône que dispense encore le système, certains désertent la société de consommation pour se réapproprier leur vie. " Ni exploitation, ni assistanat ! " clament-ils pour la plupart. Ils ont choisi une autre voie, celle de l'autonomie, de l'activité choisie et des pratiques solidaires...

Environnement, écologie : État général de la planète, constats de dégâts.

Douze minutes suffisent à Jorge Furtado pour dénoncer avec efficacité et grinçante ironie la logique de la marchandisation absolue et ce à travers de l'exemple de l'île au fleurs au Brésil. Avec un ton faussement pédagogique - mais avec une méthode véritablement didactique - Furtado retrace en parallèle les parcours d'une tomate depuis un champs au Japon jusqu'aux mains des gamins trieurs de décharges au Brésil, et celui de l'humanité depuis la loi de la jungle jusqu'à la loi de la jungle économique. "J’ai voulu montrer à un visiteur interplanétaire comment est la Terre. Caetano Veloso dit de la baie de Guanabara que nous ‘sommes aveugles de tant la voir’. J’ai fait la même chose avec la misère brésilienne. Nous sommes devenus insensibles à force de la voir sans cesse", déclare-t-il.

Économie : L'argent, la monnaie, les marchés, la mondialisation

  • Attention danger travail: Dans une société qui a fait du "Travail" sa pierre angulaire et un de ses fondements sacrés, une valeur à la fois noble, indispensable et indiscutable, Pierre Carles ose, avec ce documentaire, un autre discours, à contre sens, original, provocateur et perturbant pour ceux qui n'ont jamais remis en cause le dogme moderne du "travail".

Une dizaine de chômeurs et chômeuses racontent pourquoi et comment ils ont décidé de ne plus aller travailler. Après avoir fréquenté plus ou moins longtemps le monde du travail, ces hommes et femmes ont fui l'usine, l'entrepôt ou le bureau, bien décidés à ne plus accepter les règles de la guerre économique contemporaine et de l'esclavage moderne. Loin de l'image du chômeur accablé ou déprimé, ces "sans-emploi qui n'en demandent pas pour autant" expliquent ouvertement pourquoi ils cherchent à s'épanouir en dehors du monde du travail, avec peu de ressources mais en disposant de temps à profusion et en ayant la tranquillité d'esprit du déserteur qui a jeté les armes d'une bataille économique impitoyable qui fait rage dans la jungle urbaine moderne et où la survie (et surtout la richesse) des uns n'est assurée que par l'écrasement des autres.

« J'ai passé un an à le faire un documentaire sur ceux qui dans notre société vivent de nos déchets et de nos restes. Puisqu'on est dans une société de gâchis, il y a des gens qui vivent de ce qu'ils trouvent dans les poubelles. Parmi ceux-là, j'ai rencontré des gens formidables, qui ont une vision de la société. Ils ne sont pas misérabilistes, mais simplement miséreux. Ils ont compris que devant un tel gaspillage, il faut en profiter en quelque sorte, tout en dénonçant ce que cela veut dire. Je peux vous dire que ce film " les glaneurs " a circulé un peu partout en France et dans le monde entier. Il pose partout le même problème. Ce n'est pas celui de l'économie durable, du commerce équitable, c'est celui d'une société organisée autour du fric, " du plus gagné " une surproduction, une surconsommation, sur-déchets donc gâchis. Les combats sont à tous les niveaux. On peut essayer de freiner " l'esquintage " systématique des ressources naturelles. On peut faire un document sur les archis-pauvres d'Afrique du Sud, d'Inde ou d'Amérique du Sud. Ce qui m'a intéressée c'est dire " voilà, je vis en France, c'est un pays civilisé, "culturé", riche et il y a des gens qui vivent de nos poubelles ! " Cela a secoué plus d'un Français de voir ça. On ne recycle pas les exclus. Il y a une sorte d'allégorie dans le fait qu'ils deviennent " ceux que l'on met à la poubelle. " Ils n'ont pas besoin seulement de nourriture et d'argent, ils ont besoin de s'exprimer. Certains ont pu le faire dans mon film. Je me rendais compte à quel point la misère de partage existe. Chacun doit savoir qu'il est responsable de son voisin. Je crois beaucoup en l'engagement personnel. Par mon travail de cinéaste, je m'engage personnellement. Je suis une résistante ! » - Agnès Varda

La multinationale est monomaniaque, elle ment, ne se repent jamais et fait l’autruche. En somme, elle a toutes les caractéristiques d’un psychopathe. Est-elle aussi dangereuse? Si l'entreprise a, légalement, les mêmes droits qu'un individu, pourquoi se conduit-elle de façon si peu humaine ? Ce documentaire montre que le comportement de l'entreprise (surtout une multinationale) correspond en tous points à celui d'un psychopathe : égoïste, menteur, se moquant totalement du bien-être et du respect d'autrui... L'entreprise est-elle un monstre indomptable ? Le documentaire dure trois heures et se présente en 3 volets. Y sont interrogé un bon nombre de spécialiste de la question de Michael Moore jusqu'à Noam Chomsky en passant par Naomi Klein.

  • Turbulences (24 heures dans le marché Global,montre les conséquences sociales et environnementales des mécanismes boursiers)

Politique

OMC : trois lettres pour une institution internationale dont le champ d’influence n’a cessé de s’étendre depuis sa création, en 1995, et qui essuie des attaques répétées depuis la bataille de Seattle, en 1999. Vincent Glenn nous dit comment et pourquoi. Vincent Glenn a décidé d’enquêter en profondeur sur l’Organisation Mondiale du Commerce. Il en sort un film percutant et ludique. Mêlant des entretiens pédagogiques, des images de la vie quotidienne et des scènes surréalistes de cauchemars altermondialistes, au cours desquels le narrateur se met en scène, pris au piège d’une « société du gavage, de la surinformation », Vincent Glenn ne se prive d’aucun détour. Il veut que l’on sente combien le processus de déchiffrage auquel il se livre est susceptible de « faire péter les plombs. » Peu à peu, il dresse un portrait polémique d’une OMC déshumanisante et inquiétante, au service des puissants.

Divers

  • Echo-logis (série documentaire sur la construction de bâtiments écologiques et respectueux de l'environnement)
  • Galères de femmes
  • Homo Toxicus
  • Le Rebut Global
  • Les Apprentis du rebut global
  • Les Artisans du rebut global
  • Les Citadins du rebut global
  • Les Compagnons du rebut global
  • Les Yes Men: Comment démasquer (en s'amusant un peu) l'imposture néolibérale - De Chris Smith - 2003 - 1 h 20 mn Ce documentaire raconte les aventures de ces deux militants facétieux qui pratiquent ce qu'ils appellent la « correction d'identité » ou l'art de caricaturer et de détourner le discours des vrais imposteurs qui nous gouvernent. Une forme de résistance citoyenne par la dérision. L'aventure commence en 1999 quand, deux semaines avant l'ouverture du sommet de Seattle, les deux amis fabriquent un vrai faux site officiel de l'OMC et... répondent aux questions qui leur sont adressées par les ministres et les juristes de tous les pays, qui n'y voient que du feu ! Imposteurs professionnels, ils vont alors se débrouiller pour se faire inviter dans des colloques très officiels en tant que représentants de l'OMC. Avec le plus grand sérieux, ils multiplient les allocutions les plus délirantes, poussant jusqu'à l'absurde les principes néolibéraux qui gouvernent l'économie mondiale, devant des parterres d'officiels... qui les applaudissent ! À coups de communiqués de presse et de participations à des talk shows très sérieux sur les chaînes de télévision, ils tournent ainsi en dérision la « novlangue » du néolibéralisme.
  • McLibel - Two Person who never said sorry
  • No Impact Man
  • Revolution OS
  • Silence on vaccine
  • Simplicité volontaire et décroissance : 20 pour 100 de la population mondiale consomme 86 pour 100 des ressources naturelles, dont la moitié a déjà disparu en un siècle (il faudra beaucoup moins de temps pour épuiser le reste). Consommation, simplicité, décroissance, pourquoi, comment ?...
  • Solutions locales pour désordre global
  • Zeitgeist
  • Zero enquête sur le 11 septembre

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