La fin du pétrole/Témoignage
L'exemple courageux et encourageant de l'Équateur
Le ministre de l'énergie, Alberto Acosta, lui-même très engagé dans l'industrie pétrolière jusqu à il y a peu, prend conscience que les pays producteurs n'ont rien à gagner dans le long terme. Il analyse la situation, y compris sur le plan économique, après la traumatique pollution de la rivière Santa Rosa en 2009 et renonce à l'exploitation des réserves souterraines. Il compare les $7bn que pourrait rapporter l'extraction au coût liés aux pollutions, aux désastres climatiques et écologiques qui ne manqueraient pas de s'ensuivre en détruisant la forêt Amazonienne. Il constate que partout l'extraction a causé guerres et guerres civiles puis désolation, mais aucun enrichissement durable du pays producteur.
Repenser les modes de fonctionnement
C'est ce qu'il appelle la Malédiction des ressources ou la Malédiction de l'Abondance. Outre le génocide de tribus amzoniennes qu'il dénonce, il s'applique à démonter le système actuel pour démontrer qu'il n'est pas viable durablement car nous vivons à crédit sur les ressources naturelles. Il faut changer ce mode de fonctionnement car l'homme ne peut pas vivre sans la nature mais la nature peut vivre sans l'homme[1].
Liens externes
- (en) sur Demacracy now
- (en) reportage du Guardian
- Vers une Déclaration universelle des droits de la Nature
On peut espérer que ce discours de la part d'un politique qui a lui-même contribué au développement de l'exploitation de ces ressources fossiles aura rapidement du poids parmi les dirigeants de pays producteurs....--wibil 28 septembre 2010 à 15:58 (CEST)
