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| − | + | Ce mouvement (aussi appelé « '''Réseau de transition''' » ou « '''Mouvement de transition''' » et anciennement '''villes en transition''') a été créé par Louise Rooney<ref>{{en}} [http://www.localplanet.ie/index.php?option=com_content&task=view&id=191&Itemid=49 Kinsale Adopts Energy Descent Action Plan]</ref> et popularisé par Rob Hopkins. Il a été mis en place la première fois à Kinsale (Irlande) et s'est ensuite répandu à Totnes en Angleterre entre 2005 et 2006 grâce à l'environnementaliste Rob Hopkins<ref>{{en}} [http://www.guardian.co.uk/society/2007/apr/07/communities.oilandpetrol Pioneering Welsh town begins the transition to a life without oil]</ref>. | |
| − | == | + | L'approche des initiatives de transition s'applique a des structures diverses (villages, villes, îles, districts, arrondissements, zones géographiques diverses, etc) et il existe aujourd'hui plusieurs centaines de localités reconnues officiellement comme des "initiatives de transition"<ref name="list">{{en}} [http://transitiontowns.org/TransitionNetwork/TransitionCommunities Transition Towns - Official List]</ref>. |
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| + | Le concept de descente énergétique (energy descent) est défini par Rob Hopkins comme « le déclin continu de l'énergie nette sur laquelle se base l'humanité, qui est le reflet de la montée énergétique qui a pris place depuis la révolution industrielle. La descente énergétique se réfère également au scénario d'un futur dans lequel l'humanité s'est adaptée avec succès au déclin des énergies fossiles disponibles et est devenue plus locale et autosuffisante. C'est un terme privilégié par ceux qui voient le pic énergétique comme une opportunité vers un changement positif, plutôt que comme un désastre inévitable. | ||
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* [[Écoquartier]] | * [[Écoquartier]] | ||
* [[La fin du pétrole]] | * [[La fin du pétrole]] | ||
| + | * [[Urbanisme]] | ||
| + | * [[Ville durable]] | ||
=== Liens externes === | === Liens externes === | ||
Version du 30 octobre 2009 à 05:03
Une initiative de transition est un approche impliquant la communauté et visant à préparer les mutations et à mettre en place les solutions pour faire face aux changements climatiques et à la crise pétrolière. Cette approche vise à donner à la communauté la capacité à encaisser les crises économiques et/ou écologiques (principe de la résilience).
Ce mouvement (aussi appelé « Réseau de transition » ou « Mouvement de transition » et anciennement villes en transition) a été créé par Louise Rooney[1] et popularisé par Rob Hopkins. Il a été mis en place la première fois à Kinsale (Irlande) et s'est ensuite répandu à Totnes en Angleterre entre 2005 et 2006 grâce à l'environnementaliste Rob Hopkins[2].
L'approche des initiatives de transition s'applique a des structures diverses (villages, villes, îles, districts, arrondissements, zones géographiques diverses, etc) et il existe aujourd'hui plusieurs centaines de localités reconnues officiellement comme des "initiatives de transition"[3].
Sommaire
Prémisses de base
Les Initiatives de Transition sont fondées sur quatre prémisses de base :
- Nous ne pourrons éviter de vivre en consommant beaucoup moins d'énergie. Il vaut mieux s'y préparer que d'être pris par surprise.
- Nos lieux de vie et nos communautés manquent de la résilience nécessaire pour survivre aux importants chocs énergétiques qui accompagneront le pic pétrolier.
- Nous devons agir collectivement et nous devons agir maintenant.
- En déchaînant le génie collectif de nos proches pour concevoir en avance et avec créativité notre descente énergétique, nous pouvons construire des modes de vie plus reliés, plus enrichissants et qui reconnaissent les limites biologiques de notre planète..
Historique
Le concept de transition est issu du travail que Rob Hopkins et ses élèves du Kinsale Further Éducation College ont effectué lors de la rédaction d'un « plan d'action énergétique décent ». Un de ses élèves, Louise Rooney, développa le concept de ville en transition et le présenta au conseil municipal de Kinsale (Irlande). Son concept aboutit à la décision historique du conseil municipal, d'adopter le plan et de travailler vers l'indépendance énergétique.
L'idée fut adoptée, puis développée, en septembre 2006 dans la ville de Totnes (Angleterre). L'initiative se propagea rapidement et en date de septembre 2008, il y avait une centaine de reconnues officiellement comme des "villes en transition" (au Royaume-Uni, Irlande, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, États-Unis, Italie et Chili).
Le défi
Les pays dépendent fortement du pétrole dans leur approvisionnement en énergie primaire. Le pétrole a des propriétés et des qualités uniques qui dans nos sociétés le rendent indispensable dans un certain nombre de domaines, notamment ceux des transports et de la pétrochimie (matières plastiques, solvants, médicaments, fibres synthétiques, etc.). Ces propriétés rendent également le pétrole indispensable pour la fabrication et la mise en place d'énergie alternatives (construction de centrales, traitement et stockage des déchets nucléaires, construction d'éoliennes ou de panneaux solaires, etc.).
Les initiatives de transition s'intéressent aux réponses à apporter pour résister aux différentes crises, notamment celle engendrée par le pic pétrolier. Aussi, plus que le pic lui même, c'est le futur énergétique dicté par la déplétion de pétrole qui intéresse les groupes de transition[4].
Le concept de descente énergétique (energy descent) est défini par Rob Hopkins comme « le déclin continu de l'énergie nette sur laquelle se base l'humanité, qui est le reflet de la montée énergétique qui a pris place depuis la révolution industrielle. La descente énergétique se réfère également au scénario d'un futur dans lequel l'humanité s'est adaptée avec succès au déclin des énergies fossiles disponibles et est devenue plus locale et autosuffisante. C'est un terme privilégié par ceux qui voient le pic énergétique comme une opportunité vers un changement positif, plutôt que comme un désastre inévitable.
Alors que le dérèglement climatique nous incite à changer nos modes de vie, le pic pétrolier nous l'impose. Ne pas prendre les deux problèmes ensembles conduit à préconiser des solutions que l'on ne peut ou ne devrait pas appliquer
Principe
L'idée est donc de réduire la consommation de pétrole en déménageant les activités, en utilisant des produits locaux et en renforçant les échanges et la cohésion de la communauté.
L'originalité du mouvement des initiatives de transition sur les mouvements écologistes ou sociaux existants tient en plusieurs points. Tout d'abord, la vision de l'avenir est résolument optimiste, et les crises sont vues comme des opportunités de changer radicalement la société actuelle. La deuxième originalité est que le mouvement concerne la communauté dans son ensemble car c'est cette dernière qui doit porter le changement. L'action ne doit pas exclusivement venir des gestes individuels quotidiens, ni des instances politiques via la législation. C'est pourquoi le mouvement des initiatives de transition est apolitique et ne choisit pas les confrontations (manifestations, ...). Ensuite, le mouvement a développé une théorie psychologique inspirée de celle des traitements des dépendances toxicologiques pour tenter de traduire le désespoir ou le déni souvent consécutifs à la découverte du pic pétrolier et de notre dépendance au pétrole, en actions concrètes. Cette originalité semble à la source du succès que connait le mouvement des villes en transition[3], mais elle suscite aussi des critiques, notamment sur le manque d'engagement politique.
Références
- ↑ (eng) Kinsale Adopts Energy Descent Action Plan
- ↑ (eng) Pioneering Welsh town begins the transition to a life without oil
- ↑ 3,0 et 3,1 (eng) Transition Towns - Official List
- ↑ (eng) Energy Descent Pathways: evaluating potential responses to Peak Oil
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
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