Énergie nucléaire : Différence entre versions

De Ekopedia
Aller à : navigation, rechercher
m (mise en forme)
Ligne 23 : Ligne 23 :
 
Il existe pourtant tant et tant d'[[Énergies renouvelables|énergies plus respectueuses de l'environnement]]. Quant à la fusion, elle n'est pas encore suffisamment maîtrisée, mais pourrait devenir une solution sur le long terme, les prévisions les plus optimistes faisant état de centrales industrielles opérationnelles d'ici 50 ans.
 
Il existe pourtant tant et tant d'[[Énergies renouvelables|énergies plus respectueuses de l'environnement]]. Quant à la fusion, elle n'est pas encore suffisamment maîtrisée, mais pourrait devenir une solution sur le long terme, les prévisions les plus optimistes faisant état de centrales industrielles opérationnelles d'ici 50 ans.
  
Les partisans du nucléaire font remarquer qu'en utilisant uniquement les énergies renouvelables de la meilleure façon possible, il serait à ce jour impossible de répondre à la demande énergétique. Les antinucléaires répondent à cet argument en mettant en évidence :
+
Les partisans du nucléaire font remarquer qu'en utilisant uniquement les énergies renouvelables de la meilleure façon possible, il serait à ce jour impossible de répondre à la demande énergétique (voir [[Limites des énergies renouvelables]] pour plus de détails). Les antinucléaires répondent à cet argument en mettant en évidence :
 
- le fait que, d'après les statistiques officielles de l'AIE (Agence internationale de l'Energie), les énergies renouvelables produisent deux fois plus d'énergie que le nucléaire (13% de l'énergie primaire mondiale, contre 6,5% seulement au nucléaire). En comptabilisant la consommation d'énergie (dite aussi "énergie finale), la part du nucléaire dans l'énergie mondiale n'est que de 2,5%, une part insignifiante.
 
- le fait que, d'après les statistiques officielles de l'AIE (Agence internationale de l'Energie), les énergies renouvelables produisent deux fois plus d'énergie que le nucléaire (13% de l'énergie primaire mondiale, contre 6,5% seulement au nucléaire). En comptabilisant la consommation d'énergie (dite aussi "énergie finale), la part du nucléaire dans l'énergie mondiale n'est que de 2,5%, une part insignifiante.
 
- le fait que la plupart des politiques énergétiques sont "nombrilistes" (dans le sens ou une politique au niveau international permettrait de meilleurs rendements), et qu'une grande partie des pays occidentaux connaissent de forts taux de gaspillage d'énergie.
 
- le fait que la plupart des politiques énergétiques sont "nombrilistes" (dans le sens ou une politique au niveau international permettrait de meilleurs rendements), et qu'une grande partie des pays occidentaux connaissent de forts taux de gaspillage d'énergie.

Version du 30 juin 2009 à 16:57

Noia 64 apps locale.png
(?) Cet article fait partie du
Thème
Vivre ensemble...


Noël
Animaux de compagnie
Cultures associées
Décroissance
Économies alternatives
Activités coopératives
Sociétés alternatives
Écologie
Écovillages
Environnement
Gestion des déchets
L'Homme qui plantait des arbres
Énergie
Énergies renouvelables
Naturisme
Politique
Publicité
Sciences humaines et sociales
Transports en commun



Vivre ensemble (Catégories)
Vivre ensemble (Portail)


L'énergie nucléaire désigne cette énergie libérée par la fission ou la fusion au niveau des atomes.


Histoire

Découverte à la fin du 19e siècle et mise en pratique pour la première fois au milieu du 20e siècle, la fission nucléaire est utilisée à des fins civiles et militaires. La fusion nucléaire a été mise en pratique quelques années plus tard, uniquement à des fins militaires.

Une énergie de controverses

Ceux en faveur

Centrales nucléaire entre Beijing et Tianjin (Chine)

Certaines personnes considèrent l'énergie nucléaire comme propre, car elle rejette moins de dioxyde de carbone et donc contribue plus faiblement au réchauffement climatique. Les centrales à fission nucléaire sont alors comparées aux centrales à charbon ou à pétrole. Les centrales à fusion n'existent pour l'instant qu'à un stade de recherche et développement, mais pourraient devenir une nouvelle source de production énergétique (une grande part des déchets du processus de fusion de l'hélium 4 n'est pas radioactive).

Ceux en défaveur

Mais l'énergie de fission nucléaire est aussi une énergie dont la manipulation et l'utilisation se fait avec de très grands risques et dont la pollution (déchets radioactifs) produite en très grande quantité est dangereuse durant des milliers voire des millions d’années. La pollution générée est des plus globales, elle infecte tout ce qu'elle touche, l'air, l'eau, la terre et la vie. Aujourd’hui, il n'existe aucune solution pour éliminer les déchets de la fission nucléaire. De plus, vouloir développer le nucléaire comme énergie de substitution aux énergies fossiles, n'est pas réalisable dans le temps imparti pour réduire nos émissions de CO2 et extrêmement risqué pour la sécurité[1].

Solutions

Alors, le nucléaire est-il une solution?

Il existe pourtant tant et tant d'énergies plus respectueuses de l'environnement. Quant à la fusion, elle n'est pas encore suffisamment maîtrisée, mais pourrait devenir une solution sur le long terme, les prévisions les plus optimistes faisant état de centrales industrielles opérationnelles d'ici 50 ans.

Les partisans du nucléaire font remarquer qu'en utilisant uniquement les énergies renouvelables de la meilleure façon possible, il serait à ce jour impossible de répondre à la demande énergétique (voir Limites des énergies renouvelables pour plus de détails). Les antinucléaires répondent à cet argument en mettant en évidence : - le fait que, d'après les statistiques officielles de l'AIE (Agence internationale de l'Energie), les énergies renouvelables produisent deux fois plus d'énergie que le nucléaire (13% de l'énergie primaire mondiale, contre 6,5% seulement au nucléaire). En comptabilisant la consommation d'énergie (dite aussi "énergie finale), la part du nucléaire dans l'énergie mondiale n'est que de 2,5%, une part insignifiante. - le fait que la plupart des politiques énergétiques sont "nombrilistes" (dans le sens ou une politique au niveau international permettrait de meilleurs rendements), et qu'une grande partie des pays occidentaux connaissent de forts taux de gaspillage d'énergie.

À cela on oppose le thème "d'indépendance énergétique", une situation qui selon certains prendra énormément d'importance dans la société de l'après-pétrole, ainsi que les différences géopolitiques qui rendraient une telle politique d'énergie fragile dans le cadre de relations internationales tendues ou de conflits entre plusieurs pays.

Bien que cette explication soit très schématisée, elle illustre pourtant bien la complexité du débat: le défi énergétique ne pourra pas être résolu par des mesures simples et demandera un niveau de coopération élevé de la part de tous, afin de préserver notre planète.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Références

  1. http://www.notre-planete.info

Bibliographie

  • L'eau et le champagne menacés par les déchets radioactifs, article de Michel Marie, "L'Ecologiste" n°19, juin-juillet-août 2006, p. 28-29


Nuvola apps cache.png
Portail Énergie – Tous les articles Ékopédia concernant l'Énergie.
Noia 64 apps locale.png
Portail Vivre ensemble – Les articles Ékopédia sur « comment vivre ensemble ».