Mercure

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Mercure
Symbole : Hg
Numéro : 80
Série : Métal de transition
Masse volumique : 13 579.04 kg/m3
Couleur : argenté blanc
Propriétés physiques
Etat ordinaire : liquide
Temp. de fusion : 234.32 K
T. vaporisation : 629.88 K
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Le mercure est un élément chimique, de symbole Hg et de numéro atomique 80.


Présentation[modifier]

Connu depuis l'Antiquité, les alchimistes l'appelaient parfois le « vif-argent » et le représentaient grâce au symbole de la planète Mercure, d'où son nom actuel. Son symbole Hg est quant à lui issu du mot latin, lui-même emprunté au grec, hydrargyrum qui signifie « argent liquide ».

On trouve le mercure sous forme naturelle ou oxydée. Ce métal a eu de tout temps de nombreuses utilisations.

Formes toxiques du mercure[modifier]

  • Non oxydé sous forme vaporisée : la forme liquide n'est pas toxique en elle-même, mais des vapeurs peuvent s'échapper sous certaines conditions (vapeur saturante).
  • Ionique (Hg+ , Hg2+)

Effets du mercure sur la santé[modifier]

Le mercure fut utilisé probablement dès 2700 avant notre ère pour amalgamer l'or, l'argent ou d'autres métaux, comme dans ce thermomètre à l'alcool.

Le mercure est un composé que l'on peut trouver naturellement dans la nature, on peut le trouver sous forme métallique, sous forme de sels ou dans des composés organiques, ou bien sous la forme de produits chimiques dérivés (méthylmercure par exemple).

Le mercure métallique est utilisé dans beaucoup de produits ménagers, tels que les baromètres, les thermomètres, ampoules des lampes fluorescentes. Le mercure de ces appareils est piégé et ne pose en général pas de problèmes de santé. Cependant lorsqu'un thermomètre se brise on est exposé pendant une courte période à un niveau relativement haut de mercure, et ce, par inhalation, car il se vaporise. Ceci peut provoquer certains problèmes tels que des dommages au cerveau (neurotoxique), aux nerfs et aux reins, une irritation des poumons, des yeux, une éruption cutanée, des vomissements et des diarrhées.

Le mercure n'est pas naturellement présent dans les aliments, mais le mercure peut se retrouver dans les aliments, étant donné qu'il peut se diffuser dans la chaîne alimentaire grâce à des organismes plus petits qui sont mangés par l'homme, par exemple les poissons. En général les concentrations en mercure dans les poissons dépassent largement les concentrations de l'eau dans laquelle ils vivent. Les produits d'élevage de bétail peuvent aussi contenir des quantités importantes de mercure. Le mercure n'est pas communément trouvé dans les produits des plantes, mais il peut pénétrer dans le corps par l'intermédiaire des légumes ou d'autres cultures, quand on utilise des produits contenant du mercure dans l'agriculture.

Le mercure a un certain nombre d'effets sur l'homme, voici les principaux:

  • Perturbation du système nerveux.
  • Fonctions cérébrales endommagées.
  • ADN et chromosomes endommagés.
  • Réactions allergiques, éruption cutanée, fatigue et maux de tête.
  • Influence négative sur la reproduction, telle que sperme endommagé, fausse couche.

L'endommagement des fonctions cérébrales peut avoir pour conséquence une dégradation des facultés d'apprentissage, des changements de personnalités, des tremblements, une modification de la vision, la surdité, une incoordination des muscles et des pertes de mémoire.

Les plombages et le mercure dentaire[modifier]

De quoi sont composés les plombages classiques ? On y trouve 50 % de mercure, le reste étant du zinc, de l'argent, de l'indium, du chrome, du fer, du cuivre, de l'étain, du nickel et du béryllium. Tous ces métaux sont toxiques, sauf le fer. Les troubles induits par les métaux en bouche peuvent être dus aux métaux eux-mêmes, mais aussi aux couples électriques générés par leurs associations. Alors qu'aux États-Unis, en Allemagne, en Suède, au Canada, au Japon, en Russie, en Autriche, en Australie, on a interdit l'usage du mercure dentaire, en France, au contraire, on continue de nier sa toxicité.

Les vapeurs de mercure qui se dégagent des amalgames sont les plus nocives. En 7 ans, la moitié du mercure d'un amalgame s'évapore, dont 80 % vont se loger dans le système nerveux. Nous ne mourons pas parce que le corps a le temps de répartir le mercure dans différents endroits. De plus, il est important de savoir que les bactéries de la bouche et de l'intestin transforment le mercure en méthylmercure qui est 50 fois plus toxique (c'est là le problème de la salive chargée de mercure des amalgames). Les poumons sont aussi une porte d'entrée importante du mercure. À chaque fois que nous inspirons par la bouche, l'air effleure les dents et des vapeurs partent dans les poumons. Qui plus est, le mercure est partout : dans les gouttes auriculaires et oculaires, dans les fongicides, les bactéricides, les peintures à base de latex, ... Les gros poissons (qui mangent les plus petits) ont 200 fois plus de mercure dans leur chair. Le cerveau est constitué essentiellement de myéline, c'est à dire 60 % de lipides et d'acides gras. Le mercure, étant soluble dans les lipides et dans les graisses, en fait donc un lieu de prédilection, d'où l'extrême vulnérabilité de cet organe. Ne pas oublier que les métaux lourds endommagent les lipides des membranes cellulaires. Le cerveau est touché bien avant que les affections se déclarent et il y a maintenant de plus en plus d'enfants autistes, intoxiqués soit par leur mère via le placenta, soit par le mercure des vaccins. Leur intelligence est normale mais leur appréhension du monde est complètement faussée. En France, les pontes de la faculté dentaire ont toujours nié les preuves d'intoxication, et continuent à le faire ! Les autorités françaises désinforment le dentiste de base, passant sous silence toutes les études scientifiques sur ce sujet, ou les falsifiant. Le Gouvernement, vu les enjeux financiers, n'en viendra à l'interdiction des amalgames que sous la pression de l'opinion publique.

Effets du mercure sur l'environnement[modifier]

Le mercure est un métal présent naturellement dans l'environnement. Il pénètre dans l'environnement lors de la rupture naturelle des minéraux dans les roches et le sol exposé au vent et à l'eau. La dispersion de mercure provenant de sources naturelles est restée à peu près la même au cours des ans. Pourtant la concentration en mercure dans l'environnement ne cesse d'augmenter, ceci est à attribuer aux activités humaines.

La plupart du mercure rejeté par les activités humaines est rejeté dans l'air, lors de la combustion de combustibles fossiles, de l'exploitation minière, la fonderie, et la combustion des déchets solides. Certaines activités rejettent du mercure directement dans le sol ou dans l'eau, par exemple l'application de fertilisant agricole et les rejets d'eaux usées industrielles. Tout le mercure rejeté dans l'environnement finit finalement dans les sols ou les eaux de surface.

Le mercure du sol peut s'accumuler dans les champignons.

Les eaux de surface acides peuvent contenir une quantité significative de mercure. Lorsque le pH est entre 5 et 7 les concentrations en mercure de l'eau augmentent, car on mobilise le mercure du sol.

Une fois que le mercure a atteint les eaux de surface ou les sols, les micro-organismes peuvent le transformer en, éthyle de mercure, une substance qui peut être absorbée rapidement par la plupart des organismes et dont on sait qu'elle cause des dommages aux nerfs. Les poissons sont des organismes qui absorbent des quantités importantes de méthyle de mercure des eaux de surfaces tous les jours. Par conséquent, le méthyle de mercure peut s'accumuler dans les poissons et les chaînes alimentaires auxquelles ils appartiennent.

Les effets du mercure sur les animaux sont des problèmes aux reins, une perturbation de l'estomac, des problèmes aux intestins, des échecs de reproductions ou une altération de l'ADN.

Utilisations[modifier]

Utilisations passées[modifier]

  • Le mercure fut utilisé probablement dès 2700 avant notre ère pour amalgamer l'or, l'argent ou d'autres métaux. Aujourd'hui certains chercheurs d'or utilisent encore le mercure pour amalgamer les paillettes d'or. L'amalgame obtenue est ensuite chauffé vers 400-500 °C, ce qui conduit à l'évaporation du mercure. Ce procédé reste très artisanal et concerne 10 % de la production mondiale d'or. Il pose de graves problèmes de pollution, notamment des rivières en Amazonie.
  • On a utilisé par le passé un amalgame de mercure et d'étain pour la fabrication de miroirs.
  • Du fait de la densité élevée de ce métal, Torricelli utilisa du mercure pour la création de son baromètre en 1643.
  • Grâce à son coefficient de dilatation thermique élevé, le mercure fut, dès le XVIIe siècle, utilisé pour la fabrication des thermomètres.
  • L'amalgame de mercure et d'or est utilisé dans l'artisanat d'art pour réaliser la dorure de différents objets, notamment les bronzes.
  • L'anglais Howard fut le premier à utiliser, en 1799, le fulminate de mercure (Hg(ONC)2) comme détonateur. Cet usage a perduré jusqu'à récemment.
  • Des composés à base de mercure ont été utilisés pour le traitement des semences.

Utilisations actuelles[modifier]

À noter que l'émission du mercure n'est pas que le résultat de son utilisation : brûler du charbon produit des émissions de mercure

Utilisation industrielle[modifier]

  • Le mercure est utilisé dans l'industrie pour réaliser des amalgames de métaux. En particulier, les orpailleurs s'en servent pour faire un amalgame qu'ils font chauffer ensuite pour faire évaporer le mercure, les exposant aux vapeurs toxiques de mercure, et récupérer l'or. Cette méthode représente 10 % de la production mondiale d'or.
  • Éclairage public : lampe à vapeur de mercure
  • Amalgames dentaires (plombages) : toxicité très faible (source AFSSAPS) mais des avis divergent (source avis du comité scientifique de la commission européenne)
  • Fongicides, herbicides
  • Fabrication du chlore et de la soude caustique : électrode cathodique de mercure. Procédé en fin de vie par remplacement des usines de production par des techniques exemptes de mercure.
  • Pigment (vermillon...)
  • Détonateur

Utilisation courante[modifier]

  • Les piles-boutons (ionique ; 1g )
  • Les tubes fluorescents ou "néons" (vapeur; 15 mg)
  • Les lampes à économies d'énergie (forme de tube fluo ; 15 mg)
  • Fongicides, herbicides (ionique)
  • Thermomètres, baromètres (liquide)
  • Additifs fongicides pour peinture (ionique)
  • Certains produits pharmaceutiques (Mercurochrome...)

Voir aussi[modifier]

Liens internes[modifier]

Liens externes[modifier]

Bibliographie[modifier]

fait partie du Tableau périodique des éléments