Méthode Kousmine

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La méthode

Le but de la méthode Kousmine n'est pas de perdre du poid, mais d'avoir une alimentation saine et équilibrée. Elle permet de vivre en bonne santée et de lutter contre des maladies "dégénératives" tel que:

  • des maladies métaboliques : cholestérol, diabète, obésité, artériosclérose, ostéoporose, hypertension artérielle, attaques cérébrales ou crises cardiaques
  • des maladies inflammatoires, auto-immunes et dégénératives : cancers (une femme sur quatre aurait un cancer dans sa vie), nombreuses allergies (40 % des enfants), sclérose en plaques, polyarthrite chronique évolutive…
  • des infections à répétition (rhinopharyngites, otites, gastro-entérites…) de plus en plus fréquentes en particulier chez les enfants.

Si on souhaite utiliser la méthode Kousmine pour s'attaquer à des maladies grave et profondément encrées dans l'organisme, il est alors nécessaire d'appliquer une série de moyens qui complètent la première démarche.

Cette méthode, créé par le Dr Kousmine, se base sur 5 piliers:

  • Une alimentation saine
  • Une complémentation en nutriments
  • L’hygiène intestinale
  • Lutter contre l’acidification anormale de l’organisme
  • La cure de vaccins

Les problèmes de notre alimentation actuel

Depuis quelques décennies, notre manière de nous nourrir a été profondément remaniée. Nous n'avons plus le même régime alimentaire que nos ancêtre et notre santé en est impactée.

Excès de viande et de produits laitiers

Excès de sucre et de farine blanche

Manque de fibres, de vitamines et de minéraux

Quelques conseilles alimentaires simple basés sur la méthode Kousmine

  • Abondante en crudités, légumes et fruits de saison.
  • Suffisamment variée.
  • Intégrale : la moins raffinée et traitée possible.
  • Avec une ration quotidienne d'acides gras insaturés, grâce aux différentes huiles vierges de première pression à froid.
  • Hypotoxique : peu de graisses saturées (la plupart des graises animales), chauffées et de plats industriels, de sel et de sucre.
  • Liée aux saisons,
  • et joyeuse ! Ce n'est pas un régime mais un art de vivre…

Le Dr Kousmine

Catherine KOUSMINE est née en Russie en 1904, et décédée à Lausanne le 24 Août 1992.

Dès 1908, la famille KOUSMINE vient tous les hivers en Suisse pour finalement s'y installer en 1916. En 1928, Catherine KOUSMINE obtient son Doctorat en Médecine. Elle choisit alors comme spécialité la Pédiatrie. Faute de moyens financiers, elle envisage d’arrêter ses études lorsqu’un événement capital intervient. En l’espace de trois semaines, elle rectifie le diagnostic de son chef de clinique, puis, par une trachéotomie en urgence, sauve un enfant de 7 ans ! "C’est l’acte le plus courageux de ma carrière" dira-t-elle avec satisfaction… Grace à cet explois, elle put alors terminer sa spécialité.

Installée à Lausanne comme pédiatre, elle connaît encore le temps des vaches maigres (En effet, en Suisse, les honoraires des consultations d’enfants sont de moitié inférieures à ceux des malades adultes). Elle perd en clientèle deux jeunes enfants atteints de cancer très évolutif. Cet événement la marqua !

Catherine KOUSMINE se lança dans la recherche

"Dans les années 40, le taux des cancéreux augmentant tellement, je me suis dit qu’il serait peut-être utile de chercher des explications différentes de celles de la Faculté".

Avec un chimiste et un pharmacien, elle installe un laboratoire dans une cuisine inoccupée de son appartement. Pendant 17 ans, elle y élèvera des souris sur lesquelles sont greffées des tumeurs. Puis elle ira à Paris à l’Institut Curie chercher des femelles de race pure, porteuses spontanément d’un cancer du sein.

A Curie, les souris sont nourries à partir d’aliments en comprimés. Par souci d’économie, le Dr KOUSMINE, elle, fait le tour des commerçants pour ramasser pain, légumes, fruits… Les souris reçoivent ainsi un jour sur deux une nourriture en comprimés, et un jour sur deux des aliments naturels. Le taux des cancers chute de 50 %. Intriguée de ces résultats, elle réalise qu’il y a peut-être une relation entre l’alimentation et la maladie. Mais encore faut-il le démontrer.

Pendant des années, elle testera toutes les substances qui peuvent composer nos repas. Sans le savoir, elle entre dans le domaine de ce que l’on appelle aujourd’hui "la médecine orthomoléculaire", médecine qui traite avec les molécules dont se compose le corps. Son équipe constate même que les souris de race pure, porteuses d’une tumeur mammaire survivent à des doses de toxiques qui entraînent le décès de souris sans tumeur, comme si la présence du cancer augmentait la résistance de ces animaux ! Poursuivant dans cette voie, elle trouve que le cancer se comporte comme un tissu de détoxication à l’action presque aussi efficace que le foie ! C’est cet élément capital qui va déterminer son approche de la maladie cancéreuse : "Supprimer d’abord le besoin du cancer avant de supprimer la tumeur elle-même".

UN PREMIER RESULTAT

En 1949, des amis lui confient le premier malade cancéreux. Atteint d’un réticulosarcome récidivant qui a métastasé à la clavicule, il a une espérance de vie de 2 ans. Sous traitement de vitamines, associé à la réforme alimentaire, il récupère en 4 mois ! Mais périodiquement, il abandonne toute surveillance alimentaire. Ceci durera 9 ans, pendant lesquels la maladie s’aggrave et récidive à chaque fois qu’il s’éloigne de son régime.

En 1958, après sa neuvième poussée, l’ORL qui le suit le met en demeure de choisir entre la vie ou la gourmandise. Le malade se discipline et ne présente plus de rechute. "Par son indiscipline et ses retours à la sagesse, ce malade m’a apporté la preuve que j’attendais. "

Forte de cet exemple, elle va chercher à comprendre pourquoi le corps fabrique le cancer. D’une part, tous les tissus de l’organisme sont constitués de couches multiples de cellules, sauf l’intestin. D’autre part, elle fait des cultures de tissu cancéreux, et n’y trouvé que des germes habituels de l’intestin. Elle en déduit donc que l’intoxication du foie découle d’une fragilité de la muqueuse intestinale. Pourquoi ?

Les 5 pilliers de la méthode

La Crème Budwig

C'est une adaptation du "muesli" faite par le Dr Kousmine. Elle l’appellera "budwig", en hommage à Johanna BUDWIG, pharmacienne, qui a énormément travaillé sur les huiles et les margarines. Ce petit déjeuner va faire le tour du monde et contribuer à la célébrité du Dr KOUSMINE.

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