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| − | + | Le 1{{er}} Mai 2011, le Manifeste de la Dissidence Française, coordonné et préfacé par Vincent Vauclin, est publié. Corédigé par 6 rédacteurs, il rassemble « 50 Propositions pour relever la France », et fournit le socle programmatique de la Dissidence. Ce manifeste est placé sous Licence Creative Commons (BY-NC-ND). | |
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* [http://dissidenceresistance.files.wordpress.com/2011/06/projet-spartacus.pdf Projet Spartacus] | * [http://dissidenceresistance.files.wordpress.com/2011/06/projet-spartacus.pdf Projet Spartacus] | ||
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La Dissidence est une organisation politique française fondée et coordonnée par Vincent Vauclin.
Sommaire
Historique
Le 23 septembre 2010, dans le contexte du conflit des retraites, le Mouvement Agir pour l'Avenir lance les « 100 jours pour dynamiter le paysage politique ». Ces 100 jours visent à fournir un cadre durant lequel des articles sont publiés et une série de contacts sont établis entre différentes organisations résistantes. Le 3 janvier 2011, dans un communiqué commun, 5 organisations annoncent leur rassemblement sous une même bannière et la fondation de La Dissidence, réseau transcourant de rassemblement populaire.
Fonctionnement et organisation
La Dissidence est animée par une "Coordination Nationale" composée à ce jour de 6 personnes. Sur le plan local, la Dissidence s'appuie sur les unités de terrain réunissant ses volontaires par commune : les « brigades de la Dissidence ».
Ces brigades de la Dissidence fonctionnent de façon autonome au niveau local. Le journaliste Hervé Kempf a apporté son soutien à l'action des Brigades de la Dissidence, par la publication d'une tribune de Vincent Vauclin sur son site[1].
Ligne politique
La Dissidence vise à concrétiser une rupture avec le « système », et rejette autant les partis que les idéologies. Son opposition au capitalisme va de pair avec sa résistance au mondialisme et la défense d'une république souveraine. Le 12 Mars 2011, la Dissidence publie un communiqué dans lequel elle appelle toutes les bonnes volontés à se joindre à la rédaction d'un Manifeste de la Dissidence.
Le 1er Mai 2011, le Manifeste de la Dissidence Française, coordonné et préfacé par Vincent Vauclin, est publié. Corédigé par 6 rédacteurs, il rassemble « 50 Propositions pour relever la France », et fournit le socle programmatique de la Dissidence. Ce manifeste est placé sous Licence Creative Commons (BY-NC-ND).
La Dissidence revendique également un socle de valeurs composés de 3 textes fondamentaux : la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen ; la Déclaration de la Philadelphie, le Programme du Conseil National de la Résistance.
La Dissidence publie Perspectives, sa revue trimestrielle gratuite, en format électronique.
Axes stratégiques
La Dissidence soutient une stratégie inédite de dissidence locale et nationale, refusant les logiques partisanes ou électorales.
Le 20 Juin 2011, la Dissidence lance le Projet Spartacus (Insoumission locale & Libération nationale) qui vise à faire émerger une dissidence économique et politique par la mise en place d'institutions parallèles et populaires. Il s'agit « d'ôter de façon méthodique et systématique l'ensemble des moyens dont dispose le Système pour nous dominer ». Concrètement le Projet Spartacus mobilise les brigades de la Dissidence, pour notamment mettre en place des Systèmes d'Echange Locaux (SEL) et des Associations pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne (AMAP). Sur le plan politique le Projet Spartacus vise à mettre en place dans les communes des CIVIS (Comité d'Initiative pour une Ville Solidaire). Ces CIVIS, fondés par les brigades des communes concernées, viseront à soutenir les communes de France dans une démarche de rupture vis-à-vis du régime oligarchique.
Implantation locale et internet
La Dissidence dispose à ce jour de près d'une vingtaine de brigades de la Dissidence partout en France. Sur internet, la Dissidence se diffuse via les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Youtube ou Dailymotion, et a récemment lancé Convergences', un forum internet destiné à faciliter l'organisation des brigades et les discussions autour de la stratégie de la Dissidence.
