Dureté : Différence entre versions

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La dureté de l'eau peut être définie comme étant la quantité de sels minéraux dissout dans cette eau. On distingue la dureté totale et la dureté carbonatée.
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Une eau est dite "dure" ou "calcaire" lorsqu'elle est riche en sels de calcium et de magnésium ; c'est le cas des eaux sousterraines ayant traversé des roches calcaires.
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La dureté s'exprime par le titre hydrotimétrique (TH) mesuré en degrés français (°F). Un degré français équivaut à 4 mg/l de calcium ou à 2,4 mg/l de magnésium. Plus le TH est élevé, plus l'eau est "dure" ou "calcaire".
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La présence de sels minéraux dans l'eau (calcium ou magnésium) n'entraîne aucun danger pour la santé.
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Mieux, on considère que la consommation d'une eau moyennement dure et donc chargée en sels minéraux, contribue à satisfaire nos besoins corporels en calcium et magnésium.
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A contrario, une eau de dureté trop faible (eau douce) est peu agréable à boire (fadeur) et peut présenter des carences pour la santé.
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Cependant une eau trop dure présente des inconvénients, pour les usagers :
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*consommation accrue de savon et de détergents,
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*à température élevée : dépôts sur les surfaces lavées,
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*cuisson plus longue des légumes
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*entartrage des appareils dans lesquels l'eau est chauffée (chauffe-eau, canalisations....).
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== Quelques normes ==
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Aucune concentration maximale admissible n'est définie dans la réglementation en ce qui concerne la dureté des eaux destinées à la consommation humaine.
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Toutefois, la limite recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé est de 50° F (37,5° F selon la directive de la CEE).
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De plus, les eaux n'ayant pas subi de traitement thermique pour la production d'eau chaude mais adoucies ou déminéralisées, doivent conserver une dureté minimale résiduelle de 15° F.
  
 
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Version du 3 juin 2005 à 15:27



La dureté de l'eau peut être définie comme étant la quantité de sels minéraux dissout dans cette eau. On distingue la dureté totale et la dureté carbonatée.

Une eau est dite "dure" ou "calcaire" lorsqu'elle est riche en sels de calcium et de magnésium ; c'est le cas des eaux sousterraines ayant traversé des roches calcaires.

La dureté s'exprime par le titre hydrotimétrique (TH) mesuré en degrés français (°F). Un degré français équivaut à 4 mg/l de calcium ou à 2,4 mg/l de magnésium. Plus le TH est élevé, plus l'eau est "dure" ou "calcaire". La présence de sels minéraux dans l'eau (calcium ou magnésium) n'entraîne aucun danger pour la santé.

Mieux, on considère que la consommation d'une eau moyennement dure et donc chargée en sels minéraux, contribue à satisfaire nos besoins corporels en calcium et magnésium.

A contrario, une eau de dureté trop faible (eau douce) est peu agréable à boire (fadeur) et peut présenter des carences pour la santé.

Cependant une eau trop dure présente des inconvénients, pour les usagers :

  • consommation accrue de savon et de détergents,
  • à température élevée : dépôts sur les surfaces lavées,
  • cuisson plus longue des légumes
  • entartrage des appareils dans lesquels l'eau est chauffée (chauffe-eau, canalisations....).

Quelques normes

Aucune concentration maximale admissible n'est définie dans la réglementation en ce qui concerne la dureté des eaux destinées à la consommation humaine. Toutefois, la limite recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé est de 50° F (37,5° F selon la directive de la CEE).


De plus, les eaux n'ayant pas subi de traitement thermique pour la production d'eau chaude mais adoucies ou déminéralisées, doivent conserver une dureté minimale résiduelle de 15° F.

Webographie

site de l'eau potable en Suisse avec calculateur de la dureté de l'eau selon la ville

Bibliographie