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Produire plus d'énergie que l'on n'en consomme, ceci est le principe d'un bâtiment à énergie positive. Il convient de travailler sur deux axes à la fois pour arriver à un tel bâtiment : d'abord, la réduction des besoins afin d'obtenir un bâtiment à basse consommation, puis la réponse à ces besoins par des énergies renouvelables.
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Produire plus d'énergie que l'on n'en consomme, ceci est le principe d'un bâtiment à énergie positive. Il convient de travailler sur deux axes à la fois pour arriver à un tel bâtiment : d'abord, la réduction des besoins afin d'obtenir un bâtiment à basse consommation, ensuite la réponse à ces besoins par des énergies renouvelables.
  
 
Le bâtiment à énergie positive est le grand projet énergie du moment. Inscrit dans le cadre du PREBAT, programme de recherches lancé par les Pouvoirs publics sur le thème de l'énergie dans la construction, il instaure une véritable rupture technologique. Ainsi, aux bâtiments consommateurs d'énergie d'hier se substitueront les bâtiments producteurs d'énergie de demain. Si, longtemps, il a fallu améliorer les consommations énergétiques, domaine qui reste porteur de progrès importants, il s'agit maintenant d'étudier comment un ouvrage peut produire de l'énergie, jusqu'à devenir autosuffisant dans la meilleure des configurations.  
 
Le bâtiment à énergie positive est le grand projet énergie du moment. Inscrit dans le cadre du PREBAT, programme de recherches lancé par les Pouvoirs publics sur le thème de l'énergie dans la construction, il instaure une véritable rupture technologique. Ainsi, aux bâtiments consommateurs d'énergie d'hier se substitueront les bâtiments producteurs d'énergie de demain. Si, longtemps, il a fallu améliorer les consommations énergétiques, domaine qui reste porteur de progrès importants, il s'agit maintenant d'étudier comment un ouvrage peut produire de l'énergie, jusqu'à devenir autosuffisant dans la meilleure des configurations.  
  
C'est tout l'avenir du "bâtiment à énergie positive", un des grands thèmes d'investigation du moment, en phase avec les exigences de performance énergétique des ouvrages et de réduction des émissions de gaz à effet de serre de plus en plus drastiques. L'enveloppe, véritable troisième peau, va ainsi compléter progressivement sa fonction initiale de protection contre l'extérieur avec une nouvelle fonction de production d'énergie, via une utilisation raisonnée de l'environnement local (architecture bioclimatique, éclairage naturel, optimisation des apports solaires, amélioration de l'isolation…) et l'intégration d'innovations techniques récentes ou à venir comme les panneaux solaires, les panneaux photovoltaïques, le micro-éolien, les guides de lumière, les matériaux à changement de phase et autres membranes piézoélectriques en façade… L'ouvrage, géré en fonction des phases climatiques et dont les coefficients d'apport solaire sont régulés, peut être mis en permanence en régime optimisé. Cette question de la limitation de la consommation énergétique des ouvrages s'inscrit naturellement dans le cadre du développement durable, en parallèle avec les problématiques plus larges de santé et d'environnement.
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C'est tout l'avenir du "bâtiment à énergie positive", un des grands thèmes d'investigation du moment, en phase avec les exigences de performance énergétique des ouvrages et de réduction des émissions de gaz à effet de serre de plus en plus drastiques. L'enveloppe, véritable troisième peau, va ainsi compléter progressivement sa fonction initiale de protection contre l'extérieur avec une nouvelle fonction de production d'énergie, via une utilisation raisonnée de l'environnement local (architecture bioclimatique, éclairage naturel, optimisation des apports solaires, amélioration de l'isolation…) et l'intégration d'innovations techniques récentes ou à venir comme les panneaux solaires, les panneaux photovoltaïques, le micro-éolien, les guides de lumière, les matériaux à changement de phase et autres membranes piézoélectriques en façade… L'ouvrage, géré en fonction des phases climatiques et dont les coefficients d'apport solaire sont régulés, peut être mis en permanence en régime optimisé. Cette question de la limitation de la consommation énergétique des ouvrages s'inscrit naturellement dans le cadre du développement durable, en parallèle avec les problématiques plus larges de santé et d'environnement. " d'après CSTB (http://www.cstb.fr/actualites/dossiers/vers-des-batiments-a-energie-positive.html)"

Version du 6 mai 2008 à 15:02

Bâtiments à énergie positive

Introduction

Produire plus d'énergie que l'on n'en consomme, ceci est le principe d'un bâtiment à énergie positive. Il convient de travailler sur deux axes à la fois pour arriver à un tel bâtiment : d'abord, la réduction des besoins afin d'obtenir un bâtiment à basse consommation, ensuite la réponse à ces besoins par des énergies renouvelables.

Le bâtiment à énergie positive est le grand projet énergie du moment. Inscrit dans le cadre du PREBAT, programme de recherches lancé par les Pouvoirs publics sur le thème de l'énergie dans la construction, il instaure une véritable rupture technologique. Ainsi, aux bâtiments consommateurs d'énergie d'hier se substitueront les bâtiments producteurs d'énergie de demain. Si, longtemps, il a fallu améliorer les consommations énergétiques, domaine qui reste porteur de progrès importants, il s'agit maintenant d'étudier comment un ouvrage peut produire de l'énergie, jusqu'à devenir autosuffisant dans la meilleure des configurations.

C'est tout l'avenir du "bâtiment à énergie positive", un des grands thèmes d'investigation du moment, en phase avec les exigences de performance énergétique des ouvrages et de réduction des émissions de gaz à effet de serre de plus en plus drastiques. L'enveloppe, véritable troisième peau, va ainsi compléter progressivement sa fonction initiale de protection contre l'extérieur avec une nouvelle fonction de production d'énergie, via une utilisation raisonnée de l'environnement local (architecture bioclimatique, éclairage naturel, optimisation des apports solaires, amélioration de l'isolation…) et l'intégration d'innovations techniques récentes ou à venir comme les panneaux solaires, les panneaux photovoltaïques, le micro-éolien, les guides de lumière, les matériaux à changement de phase et autres membranes piézoélectriques en façade… L'ouvrage, géré en fonction des phases climatiques et dont les coefficients d'apport solaire sont régulés, peut être mis en permanence en régime optimisé. Cette question de la limitation de la consommation énergétique des ouvrages s'inscrit naturellement dans le cadre du développement durable, en parallèle avec les problématiques plus larges de santé et d'environnement. " d'après CSTB (http://www.cstb.fr/actualites/dossiers/vers-des-batiments-a-energie-positive.html)"