Économie alternative : Différence entre versions

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* http://ladecroissance.net/ : site de "La [[décroissance]], le journal de la joie de vivre".
 
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* http://www.rama.1901.org/ev/lois_abondance.html
 
* http://www.rama.1901.org/ev/lois_abondance.html
 
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*http://www.transparent-trade.org/
 
== Bibliographie ==
 
== Bibliographie ==
 
* La revue "Alternatives Economiques". http://www.alternatives-economiques.fr/
 
* La revue "Alternatives Economiques". http://www.alternatives-economiques.fr/

Version du 29 janvier 2005 à 18:30



La cause fondamentale des grands problèmes de la société humaine est la concentration des pouvoirs de décision, et des richesses produites, dans les mains d'une infime minorité de privilégiés. Pouvons nous encore faire confiance en notre forme de démocratie, en notre république et en notre économie?

Nous allons plutôt essayer de définir d'autres formes d'économie, d'autres manières de gérer les échanges.


Objectifs

L'objectif ici, est de recenser, définir et expliquer les alternatives économiques. Ceci, avec pour but premier de nous permettre de vivre autrement l'économie. En somme, cette page une fois finalisé, devra:

  • fournir la liste des alternatives économiques,
  • les définir,
  • et les expliquer de sorte que chaque personne qui le souhaite puisse les appliquer.


Définitions

Économie

L'économie est une science sociale dont le but est l'étude de la façon dont la société emploie des ressources rares à des fins de production, en réponse aux besoins et aux désirs de chacun et de la façon dont elle redistribue les résultats de cette production. L'économie part du principe que les ressources sont en quantité limitée, et qu'il faut donc choisir comment les employer. Dans la rareté, le choix d'une alternative implique le renoncement aux autres alternatives possibles; c'est ce que les économistes nomment le coût de l'opportunité. De plus, des ressources limitées ne peuvent, à un moment donné et dans un contexte technologique donné, conduire qu'à une production limitée, ce qui pose le problème de la redistribution des produits. source:wikipédia l'encyclopédie libre et gratuite

La définition première de l'économie nous vient d'Adam Smith dans son oeuvre majeure, "La Richesse des Nations" (1776). Elle est en substance définie comme la gestion de ressources rares et de la compétition entre des alternatives limitées. Cette définition semble aujourd'hui avoir fait son temps. En effet, les monnaies sociales sans intérêt ou affligé d'un intérêt négatif [voir monnaie fondante] semble créer l'abondance d'argent là où celui-ci était absent, comme en argentine à la suite de la crise financière, ce qui fait dire à B.lietaer que "la monnaie sociale est le levier du paradigme de l'abondance et de la coopération" s'opposant ou se complétant avec les notions de rareté et de concurrence (deux notions chères aux libéraux). Pour appréhender cette notion il nous faut nous intéresser à la nature de l'argent. La monnaie est un bien économique qui a trois fonctions :

  • c'est un instrument de compte (une référence pour estimer une valeur)
  • c'est un instrument d'échanges (un moyen de paiement)
  • c'est un instrument de réserve de valeur (stockée en espèces, en dépôt ou en épargne,)

C’est cette dernière fonction qui donne à la monnaie (du système capitaliste) sont caractère inégalitaire. Cette fonction permet au processus d'accumulation du capital de se perpétuer. Les détenteurs de capitaux créant inconsciemment la rareté en enlevant du système économique des capitaux importants. La rareté de l'argent provoque ainsi la concurrence entre les agents économiques. Contrairement à cet argent, la monnaie sociale par son abondance engendre la coopération entre les hommes qui prennent part à ce système.

Voir aussi:


Monnaie

La monnaie matérialise la croyance en une valeur d'échange, un crédit.

Babtablt.jpg

Fichier:Roue-monnaie1.JPG

Certains groupes humains furent amenés à produire des excédents, et donc à posséder et accumuler des biens. Ils pouvaient donc s'en séparer pour en acquérir d'autres dont ils avaient besoin, qu'ils estimaient nécessaires ou qu'ils désiraient. La monnaie remplaça le troc. La monnaie (souvent du sel, avant d'être des morceaux de métal fondus) représentait la dette contractée par l'acheteur auprès du vendeur pour l'achat d'un bien. Avec cette « reconnaissance de dette » le vendeur pouvait (là où avait cours la monnaie) acquérir un autre bien, un service ou autre chose ailleurs et à un autre moment que lors du troc. La monnaie reçue lors d'une opération économique ou commerciale ne valant que par la possibilité d'être acceptée par un grand nombre d'utilisateurs. Mais pour être « valable » une monnaie devait avoir une certaine valeur d'échange ou être « garantie » (exactement comme un garant ou une caution pour un prêt). Pour nous qui sommes habituez à nos monnaies papiers ou métalliques voire aujourd’hui électroniques, ces devises ci-jointes ne représentent rien, alors même que ces monnaies étaient en circulation respectivement en Mésopotamie aux alentours de 2000 avant JC et en Micronésie avant la période coloniale. La première représente une tablette d'argile sur laquelle sont inscrite les échanges. elle permet de conserver en mémoire les transactions réalisées. cela montre bien que la conception d'une monnaie est essentiellement subjective. Ainsi il ne tient qu’a nous de reconsidérer l'argent afin qu'il devienne l'instrument de l'humanité entière et non plus celui d'une minorité.

Fiduciaire

Du latin fiducia: confiance


Citations

  • Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation. Thomas Jefferson
  • Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu'une armée debout. Thomas Jefferson
  • Quand l'argent d'un gouvernement dépend des banques, ce sont elles et non les chefs du gouvernement qui contrôlent la situation. Napoléon Bonaparte
  • Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin. Henry Ford Sr
  • Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. Amchel Mayer Rothschild
  • Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou, ou un économiste. Inconnu


Introduction

Voici quelques textes qui offrent un regard différent sur l'économie. Ils vous permettront peut-être de vous réconcilier avec l'argent en tant que tel (monnaie d'échange) et à mieux vous faire comprendre son rôle primordial et les abus qui existent.


Monnaies alternatives

Introduction

Troc, Sel (Système d'Echange Local), Jeu (Jardin d'Echange Universel), Otra Bolsa de Valores (Mexico's Tlalocs), RGT (Red Global de Trueque : Argentina's LETS bankers), SEC (Systeme d'Echange Communautaire), TCCS (Thailand Community Currency Systems), ICCS (Indonesia Community Currency Systems), TR (Tauschrings), BdT (Banca del Tempo), REL (Ret di Economia Locale), SRI (Sistema di Reciprocita Indiretta), LETS (Local Exchange and Trading System), RERS, ITHACA HOUR, Barter... Tant et tant de systèmes d'échange existant et si peu connus!

Les monnaies

Bremencurrency.jpg
  • Economie alternative:Le SEL: (Systèmes d'Echange Local).
  • Economie alternative:Le JEU: (Jardin d'Echange Universel)
  • Economie alternative:Les monnaies fondantes. La monnaie fondante est une monnaie sur laquelle est appliqué un intérêt négatif, ce qui lui fait perdre de sa valeur avec le temps. La plupart des monnaies sociales sont fondées sur ce principe des monnaies fondantes.
  • Economie alternative:Le troc
  • Economie alternative:RERS
  • Economie alternative:ITHACA HOUR: Dans l'état de New York un écologiste a créé une monnaie alternative basée sur l'heure de travail. Plus de 2000 commerçants ont été séduits par le système et réalisent un chiffre d'affaire annuel de plus de 2 millions de dollars.
  • Economie alternative:Le Barter
  • Economie alternative:l'@lliance conviviale: ECU (exchange convivial unit)
  • Monnaie libre ou open money: Une monnaie libre consiste en un ensemble de règles et processus qui définissent l'émission, l'évolution, la circulation et la consommation d'une monnaie ouverte, suffisante, décentralisée, peer-to-peer et démocratique. Elle appartient au domaine public tout comme les logiciels ou les productions intellectuelles du logiciel libre. Elle est conçue, développée, testée, documentée et mise en circulation de manière collaborative, chacune de ses parties pouvant être transformée et améliorée par quiconque. Les monnaies libres sont désignées sous le terme d'Open Money en anglais, suivant les travaux de Michael Linton et Ernie Yacub à l'origine de cette vision.



Économie du libre

L'économie du libre est apparue avec l'informatique. Les informaticiens au début de cette révolution technologique créaient de nouveaux logiciels, désiraient pouvoir modifier les logiciels existants afin que ces outils s'adaptent à leur utilisation dans le cadre professionnel et personnel. Ce mouvement en est venu dès la fin des années 80 à produire un système d'exploitation libre appelé GNU ainsi que la documentation lié à ces projets. Actuellement le noyau (programme offrant une interface logiciel pour pouvoir exploiter le matériel) du projet GNU n'est pas achevé, c'est pourquoi le projet utilise le logiciel Linux. Depuis la fin du siècle dernier, le libre s'est étendu à des suites bureautique dont la plus connu est OpenOffice.org, et plus récemment le navigateur firefox de la fondation mozilla ainsi que des encyclopédies libres telle newlimits ou wikipédia (encyclopédie généraliste).Enfin ce mouvement s'est agrandi aux milieux artistiques notamment dans la musique, la photographie, les arts numériques, la littérature etc... grâce à des licences telles que Creative commons ou Artlibre.

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Howard Rheingold (auteur du livre Smart Mobs) pense comme Marx que les systèmes économiques sont la conséquence des conditions technologiques et sociales d'une époque (« modes de production », en terminologie marxiste), mais en tire des conclusions très différentes : si la société industrielle du XIXème siècle a créé la notion de capitalisme, alors selon lui les conditions nouvelles de production créées par l'Internet (entre autres le partage de fichiers) changent la donne économique et pourraient préluder à l'apparition de nouveaux systèmes économiques concurrents à la fois du capitalisme et du socialisme, coexistant tant bien que mal avec eux, et entrant en conflit avec eux au passage. Des mouvements comme celui de l'open source ou des logiciels libres avec le système d'exploitation GNU et linux, ainsi que les escarmouches qui se multiplient au sujet des échanges de fichiers MP3 et DivX en seraient selon lui les signes avant-coureurs.

Sans aller jusque là, on peut tout de même dire que le libre critique de manière fondamentale la propriété intellectuelle, et les brevets logiciels, rementant en cause le fait selon lequel la propriété est source de créativité. Enfin il nous oblige à redéfinir la notion de privé et de public dans la mesure ou ce sont des personnes n'ayant aucun lien avec un État qui produisent des biens qui appartiennent pourtant au domaine public. Espérons que la bataille du libre sera gagné par les logiciels open source face au géant du logiciel propriétaire: microsoft.

Soyons libres !! Adoptons linux et les logiciels libres!!!

L'économie Participaliste ou "ecopar"

Une Proposition libertaire: L'économie participaliste par normand ballaigeon

Robin Hahnel, professeur d’économie à l’université de Washington et Michael Albert, activiste américain bien connu, ont élaboré, au début des années 1990, un modèle économique qu’ils ont appelé Participatory Economics ou Parecon — ce que je propose ici de rendre par Écopar.

Ce très ambitieux travail est quelque peu connu aux États-Unis, du moins dans le milieu des économistes "progressistes" et dans celui des activistes de tendance libertaire. L’Écopar vise à concevoir et à rendre possible la mise en place d’institutions économiques qui permettent la réalisation de fonctions précises, assignées à de telles institutions, mais dans le respect de certaines valeurs, dont les auteurs soutiennent qu’elles sont justement celles que la gauche — plus précisément la gauche libertaire — a jugées et juge toujours fondamentales.

L’ambition de ce modèle est la suivante: "Nous cherchons à définir une économie qui distribue de manière équitable les obligations et les bénéfices du travail social; qui assure l’implication des membres dans les prises de décision à proportion des effets que ces décisions ont sur eux; qui développe le potentiel humain pour la créativité, la coopération et l’empathie; et qui utilise de manière efficiente les ressources humaines et naturelles dans ce monde que nous habitons — un monde écologique où se croisent de complexes réseaux d’effets privés et publics. En un mot: nous souhaitons une économie équitable et efficiente qui promeuve l’autogestion, la solidarité et la variété. "1

Au total, l’Écopar propose un modèle économique dont sont bannis aussi bien le marché que la planification centrale (en tant qu’institutions régulant l’allocation, la production et la consommation), mais également la hiérarchie du travail et le profit. Dans une telle économie, des Conseils de consommateurs et de producteurs coordonnent leurs activités au sein d’institutions qui promeuvent l’incarnation et le respect des valeurs préconisées. Pour y parvenir, l’Écopar repose encore sur la propriété publique des moyens de production ainsi que sur une procédure de planification décentralisée, démocratique et participative par laquelle producteurs et consommateurs font des propositions d’activités et les révisent jusqu’à la détermination d’un plan dont on démontre qu’il sera à la fois équitable et efficient.

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Le Sociétalisme

source: http://www.societal.org/
Mouvement citoyen mondial qui préconise, pour l'essentiel, l'instauration d'un système économique et politique basé sur les Droits de l'Homme et le respect de l'environnement, la ré appropriation de la création monétaire par la collectivité, la gestion planétaire des biens communs non renouvelables ou nécessaires à la vie, la répartition des enrichissements collectifs nationaux sous forme de dividendes distribués équitablement à chaque citoyen, la démocratie participative locale et régionale dans un cadre de subsidiarité. La finalité est l'existence de "la société humaine" au travers de son épanouissement, ce qui conditionne réciproquement l'épanouissement de chacun des individus la composant.


Le distributisme

L'ABC distributiste : Chiffrez tous les produits et services disponibles, faites le total et Distribuez.

Pour en savoir plus: Economie alternative:Le distributisme


Voir aussi


Webographie

Bibliographie

  • La revue "Alternatives Economiques". http://www.alternatives-economiques.fr/
  • "Les aventuriers de l'abondance", par Philippe Derudder, éd. Yves Michel, 313 pages, 15 Euros.ISBN 2913492002
  • Après le capitalisme, Eléments d’économie participaliste, par Michael Albert, éd. Agone, 189 pages, 16 Euros.