Rapport Brundtland
Publié en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, le Rapport Brundtland (ayant pour titre Notre Avenir à Tous) a été nommé ainsi du nom de la présidente de la commission, la Norvégienne Gro Harlem Brundtland. Ce rapport définit la politique nécessaire pour parvenir à un « développement durable ».
Le rapport définit le concept ainsi :« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion :
- le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et
- l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir.»[1]
Depuis cette date, l'expression développement durable s'est répandue dans le monde entier.
Développement durable ou soutenable ?
Il existe trois éditions francophones du rapport Brundtland. La première a été éditée par l’Oxford University Press en 1987 et ressemble à un manuscrit dactylographié.
La deuxième édition, préparée par la maison d'édition québécoise Les Éditions du Fleuve en 1988, apporte de nombreuses améliorations au manuscrit et remplace développement durable par développement soutenable. En 1989, Les Éditions du Fleuve impriment une édition révisée qui comprend une introduction écrite par Gro Harlem Brundtland (il s'agit de la traduction de la préface de l'édition anglaise publiée par l'Oxford University Press en 1987).
L'éditeur québécois a pris la peine d'expliquer son choix du mot soutenable dans l'édition de 1989 : « L'éditeur, à la demande de la Commission, a traduit sustainable development par développement soutenable et non par développement durable. Cependant, développement durable semble être mieux accepté que développement soutenable, du moins en Amérique. » Nonobstant ces explications, le simple bon usage impose désormais l'expression développement durable, tirée de l'édition originale de 1987.
Financement de l'édition francophone
Le ministre de l'environnement de la France, Brice Lalonde, ayant refusé de financer la publication de la version française du rapport Brundtland, celle-ci fut assurée par la maison d'édition québécoise Les Éditions du Fleuve avec le soutien financier du ministère de l'Environnement du Québec.
Notes et références
- ↑ http://www.wikilivres.info/wiki/index.php/Rapport_Brundtland_-_2#I._La_notion_de_d.C3.A9veloppement_durable
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- [pdf] Le rapport Brundtland complet en anglais (318 pages, 16 Mo)
- (fra) Texte complet en français
- Division du développement durable — Organisation des nations unies
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