Premiers soins

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Catégorie:Prendre soin (?)

Attention ces articles ne remplacent pas une formation et doivent être mis en pratique en toute connaissance de cause.

Dans la plupart des cas on vous proposera une solution temporaire dans l'attente de l'arrivée des secours. Si le temporaire dure vous aurez à improviser.


Sommaire

Étouffement et Suffocation

Un corps étranger est coincé entre le larynx et les bronches, et il faut le chasser. Le premier réflexe que chacun a dans cette situation est de donner des claques dans le dos de la victime, mais il faut d'abord vérifier que si la victime respire quand même (même difficilement).

Si une personne s'étouffe, il faut d'abord lui demander si elle peut parler. Si elle peut parler ou pousser un cri, c'est que ses voies respiratoires sont suffisamment dégagées pour permettre l'expulsion de l'objet qui les obstrue. Dans ce cas, il faut mettre la personne au repos et prévenir les pompiers. NE SURTOUT PAS UTILISER LES TECHNIQUES DE DESOBSTRUCTION (CLAQUES DANS LE DOS OU HEIMLICH) QUI POURRAIENT FAIRE BOUGER L'OBJET ET PROVOQUER L'ÉTOUFFEMENT TOTAL!

Si l'étouffement est total

Il faut donner 1 à 5 claques dans le dos de la victime, au niveau de la ligne des omoplates. Les doigts doivent être bien écartés pour avoir une zone d'impact la plus large possible. Cette technique a pour but de provoquer une toux artificielle. Si au bout de 5 claques, l'objet n'a pas été expulsé, il faut commencer la manœuvre de Heimlich.

La manoeuvre de Heimlich

De la même manière que pour les claques dans le dos, nous effectuerons cette manœuvre de 1 à 5 fois.

La manoeuvre d'Heimlich, consiste à provoquer une augmentation brutale de la pression dans les poumons par la compression du diaphragme.

Chez l'enfant et l'adulte:

  • Se placer derrière la victime, assise ou debout.
  • Placer ses bras sous les siens.
  • Mettre un poing dans le creux de l'estomac, sous le sternum, le dos de la main vers le haut.
  • En écartant les coudes, poser l'autre main sur son poing fermé, et serrer la victime.
  • Tirer d'un coup sec, vers soi et vers le haut (1 à 5 répétitions).
  • Puis, les doigts en crochet, sortir de la bouche de la victime l'objet étranger.
  • Si la manœuvre de Heimlch reste inefficace au bout de 5 fois, recommencez les claques dans le dos.

Heimlich2.jpg

Victime inconsciente

Si la victime est inconsciente, il faut pratiquer la manœuvre de Heimlich de la manière suivante:

  • Allonger la victime sur le dos.
  • Vérifier par le bouche à bouche en deux insufflations, que le ventre et la poitrine ne se soulèvent pas. Cela signifie que les voies aériennes sont bel et bien bouchées.
  • Se mettre à califourchon sur les cuisses de la victime.
  • Poser ses deux mains l'une sur l'autre au dessus du nombril, et appuyer d'un coup sec vers le sol et vers la tête.
  • Si vous êtes seul, vous pouvez pratiquer cette manœuvre en plaçant vos mains sous le sternum de la victime, et en vous aidant du rebord d'une table pour donner les à coups nécessaires à l'expulsion du corps étranger.

Heimlich1.jpg

Attention

La manœuvre d'Heimlich ne peut être utilisée chez les enfants de moins d'un an.

Pour les enfants de moins d'un an, il faut pratiquer la manœuvre de Mofenson (voir ci-dessous).

Notez également que chez les jeunes enfants (de manière générale de moins d'un an), les étouffements peuvent être provoqués non seulement par de la nourriture (noix, cacahuètes, morceaux de pomme, etc.), mais également par des petits objets (billes, boutons, objets divers...).

La manœuvre de Mofenson

  • Le sauveteur pose le thorax de l'enfant à califourchon sur sa cuisse fléchie, pied sur une chaise, le visage de l'enfant étant tourné vers le sol à l'intérieur de sa cuisse fléchie, les bras ballants ;
  • Frapper très fortement entre les 2 omoplates du plat de la main droite.
  • Les gestes interdits, car inutiles et dangereux, sont: introduction de doigt dans la bouche (blessures par ongles, enclavement du corps étranger encore plus important, risque de fausse route par vomissement), suspension par les pieds.

Mofenson.jpg

Massage cardiaque

Toute douleur thoracique chez un adulte, doit jusqu'à preuve du contraire, être considérée comme un infarctus. En effet, en cas d'infarctus, on peut limiter les dégâts sur le coeur, si des traitements adéquates sont appliquées à la victime de 2 à 4 heures, après le début de la douleur. De nombreux décès et handicaps pourraient être évités, si le docteur était appelé dés l'apparition de douleur au thorax. Celle ci est intense, persistante, elle peut parfois être assimilé à une indigestion et ainsi ne pas être perçue comme grave.

Dans ce type de situation, il faut installer la victime en position demi assise et lui interdire tout mouvement et tout effort pour épargner son coeur. Il faut surveiller son pouls, sa respiration, son état de conscience, et être prêt à pratiquer les gestes de premier secours en cas d'aggravation de son état.

Massage cardiaque chez l'adulte

  1. Allonger la victime sur une surface dure (le sol, la chaussée...)
  2. Se placer sur le côté, et poser le talon de la main au milieu du sternum, les doigts orientés vers le haut
  3. Poser sur cette main l'autre main.
  4. Tenir les bras tendus, et exercer des pressions verticales sur le thorax au rythme de 1 par seconde, en pratiquant deux insufflations toutes les trente compressions. Le thorax doit s'enfoncer de 3 à 5 centimètres.
  5. Entre chaque compression les poignets ne doivent pas décoller du thorax.

Massage cardiaque chez l'enfant

Pratiquer de la même manière, hormis la pression sur le thorax qui doit être faite avec une seule main.

Massage cardiaque chez le nourrisson

Exercer deux pressions par seconde, avec trois doigts de la main.

Position Latérale de Sécurité (PLS)

Une personne est considérée comme inconsciente quand elle n'est pas en mesure de répondre à des questions simples comme "clignez des yeux", "prenez ma main". De même, si ses propos sont incohérents, mieux vaut considérer qu'elle est inconsciente.

Les causes de l'inconscience peuvent être nombreuses (traumatisme, intoxication alimentaire ou par gaz, ou autre), elle provoque une diminution du tonus musculaire et la disparition de certains réflexes comme la déglutition.

Si vous vous trouvez face à une personne inconsciente, votre premier réflexe est de vous assurer qu'elle ne s'étouffe pas en vomissant. En effet, l'on ne peut pas avaler sa langue, meme lors d'une crise epileptique.

La position latérale de sécurité

La position latérale de sécurité permet d'éviter que le blessé ne s'étouffe pas.

  • Coucher le blessé sur le sol.
  • Desserrez tous les vêtements qui peuvent gêner sa respiration (cravate, ceinture, col, etc.;).
  • Basculez la tête vers l'arrière, une main sur le front, une autre tirant le menton vers le haut, et vérifier que la victime respire normalement.
  • Faites attention qu'il n'y ait pas le moindre gargouillement ou sifflement, car cela signifie qu'un obstacle gène la ventilation. Éliminez-le en introduisant délicatement les doigts dans la bouche de la victime.
  • Vous pouvez maintenant mettre le blessé en position latérale de sécurité.

Mettre un blessé en position latérale de sécurité

  1. Basculez doucement la tête du blessé en arrière.
  2. Placez-vous à genoux près du blessé, côté du retournement.
  3. Étendre le bras de la victime de votre côté, perpendiculairement au corps, paume de la main vers le haut.
  4. Placer ses mains sur les hanches et l'épaule du côté opposé en faisant passer les bras de la victime au dessus du sien.
  5. Basculer doucement le corps de la victime vers soi d'un seul bloc sans torsion, en gardant la tête et la colonne vertébrale dans le même axe.
  6. Plier la jambe et le bras de la victime jusqu'à ce que le coude et le genou touchent le sol, afin que le corps reste dans une position stable.
  7. Vérifier que la tête est basculée en arrière et que la bouche soit orientée vers le sol pour que d'éventuels vomissements puissent s'écouler sans problèmes.

Le bouche à bouche

Chez l'adulte

  • Basculer la tête, boucher le nez, en pinçant les narines, et soulever le menton avec la main.
  • Appliquer la bouche ouverte sur celle du blessé et insuffler de manière progressive.
  • Vérifier que la cage thoracique se soulève.
  • Relevez-vous pour lui permettre d'expirer.
  • Recommencer en pratiquant 12 à 15 insufflations par minute.
  • Maintenez la tête bien en arrière (utilisez les techniques de soulèvement du menton ou du déplacement de la mâchoire vers l'avant seulement si vous soupçonnez la présence d'une fracture au cou).
  • Pincez les narines du sujet.
  • Placez votre bouche sur la sienne.
  • Donnez deux insufflations complètes.
  • Continuez en donnant une insufflation toutes les cinq secondes jusqu'à ce que la victime respire normalement ou que les secours arrivent.

Boucheabouche1.jpg Boucheabouche2.jpg

Si l'air ne pénètre pas dans la poitrine du sujet

Repositionnez la tête et essayez de nouveau.

Pour ouvrir les voies respiratoires, mettez la base de la paume d'une main par-dessus le revers de l'autre main et placez-les ainsi toutes deux juste au-dessus du nombril, mais bien en bas de l'extrémité du sternum. Exercez dans le haut de l'abdomen de six à dix compressions rapides. Saisissez la mâchoire inférieure par le pouce et un doigt, et soulevez le menton. Insérez l'index de l'autre main profondément dans la bouche pour saisir, déloger et enlever tout corps étranger.

Essayez de ventiler la victime.

Si les manoeuvres échouent, répétez-les dans la même séquence : compressions abdominales, recherche du corps étranger avec le doigt et tentatives de ventilation jusqu'à ce que les voies soient libres. Prenez le pouls dans le cou pendant 10 secondes.

Si vous ne le sentez pas, commencez les manoeuvres de Respiration artificielle. Renversez la tête ou déplacez le menton vers l'avant pour ouvrir les voies respiratoires.

Placez la base de la paume d'une main sur le sternum au-dessus de son extrémité inférieure, entre les mamelons. Mettez la base de la paume de l'autre main par-dessus la première main. Exercez une pression à la verticale pour comprimer le thorax de 3,8 cm à 5 cm (de 1½ po à 2 po) au rythme de 100 fois par minute; après quinze compressions, donnez deux insufflations; continuez jusqu'à ce que les secours arrivent.

Jeunes enfants (de un à huit ans)

Procédez de la même façon que pour les adultes, mais avec les modifications suivantes :

  • Donnez de légères insufflations.
  • Maintenez les voies respiratoires ouvertes.
  • Si les voies respiratoires sont obstruées, n'essayez d'enlever un corps étranger que si vous le voyez.
  • Scellez bien le passage de l'air (nez et bouche).
  • Servez-vous de la base de la paume d'une seule main pour comprimer le thorax.
  • Comprimer la poitrine de 2,5 cm à 3,8 cm (de 1 po à 1½ po) environ 100 fois par minute.
  • Après dix compressions, donnez une insufflation.
  • Laissez la poitrine se dégonfler entre les insufflations.
  • Continuez jusqu'à ce que les secours arrivent.

Bébés (de moins de un an)

Procédez de la même façon que pour les adultes, mais avec les modifications suivantes :

  • Maintenez les voies respiratoires ouvertes.
  • Scellez bien le passage de l'air (nez et bouche).
  • Donnez de petites bouffées d'air.
  • Si les voies respiratoires sont obstruées, n'essayez d'enlever un corps étranger que si vous le voyez. Placez deux ou trois doigts sur le sternum, à un point situé à une largeur de un doigt sous la ligne imaginaire reliant les deux mamelons.
  • Comprimez la poitrine de 1,3 cm à 2,5 cm (de ½ po à 1 po) environ 100 fois par minute.
  • Gardez les doigts sur la poitrine pendant qu'elle revient en position normale.
  • Laissez le thorax revenir complètement à sa position.
  • Laissez la poitrine se dégonfler entre les bouffées d'air.

Chez le nourrisson (moins d'un an)

La technique est identique, mais cette fois le nez et la bouche du bébé doivent être pris dans celle du sauveteur. Il faut adopter un rythme de 25 à 30 insufflations par minute.

Brûlures

Elles sont classées selon leur profondeur et leur extension:

  1. Premier degré: Peau rouge et douloureuse.
  2. Second degré: Des ampoules se forment à la surface de la peau, la douleur est vive.
  3. Troisième degré: Toutes les couches de la peau sont atteintes. Les nerfs étant détruits, la douleur est souvent faible.

Une brûlure au troisième degré nécessite un traitement en milieu hospitalier dans les plus brefs délais. Une brûlure est considérée comme grave quand sa superficie s'étend sur plus d'une demi-paume de la main de la victime, quand elle touche le visage, une articulation, ou un orifice naturel. Dans ce cas, il faut alors impérativement appeler les services d'urgence.

Bien réagir Pour une petite brûlure, qu'elle soit due à des flammes, à un liquide bouillant, ou à un produit chimique, le premier geste à avoir est de refroidir immédiatement la brûlure. Arroser la brûlure abondamment pendant 5 à 10 minutes avec de l'eau froide. Après avoir arrosé la zone atteinte, ne pas chercher à décoller les vêtements synthétiques qui adhèrent parfois à la peau. Une fois passée à l'eau froide, mettre une compresse ou un drap propre (en fonction de son étendue), sur la brûlure, et serrez faiblement.

Sont à bannir, le coton hydrophile qui colle à la plaie, les corps gras, huile, beurre, etc. Les pommes de terre râpées, le vinaigre etc.

Directives à suivre en cas de brûlures

Soyez toujours prudent et assurez-vous que la situation ne présente plus de danger pour vous ni pour la victime. En cas de brûlures causées par le feu, des solides chauds, des liquides chauds ou le soleil, suivez les consignes suivantes:

  • Rafraîchissez la partie affectée avec de l'eau entre 10 et 25°C jusqu'à l'arrivée des secours (évitez dans la mesure du possible l'eau froide ou la glace qui pourrait aggraver la situation : risques de chocs thermiques). N'arrosez jamais directement la zone brulée, procédez par ruissellement quelques centimètres au-dessus.
  • Si la victime porte des anneaux ou des bracelets, enlevez-les avant que la partie affectée enfle.
  • Couvrez la brûlure avec un morceau de tissu propre.
  • Si la brûlure est plus grande qu'un 25 cents, amenez la victime à l'hôpital pour qu'elle soit traitée.
  • Prenez garde de ne pas respirer ni tousser vis-à-vis de la brûlure et n'y touchez pas.
  • Ne crevez pas les ampoules.
  • N'arrachez pas un vêtement collé à une brûlure.
  • N'appliquez pas de médicament, d'onguent ni de matières grasses sur une brûlure.

Brûlures causées par des produits chimiques secs ou liquides

  • Enlevez les produits chimiques secs.
  • Arrosez la partie affectée avec de l'eau et enlevez les vêtements imbibés pour éviter toutes propagations des liquides à d'autres zones.
  • Couvrez la brûlure avec un pansement propre.

Brûlures causées par un choc électrique

  • Avant de toucher à la victime, assurez-vous qu'il n'y a plus de courant.
  • Couvrez les brûlures avec médicament de types pommades+compresse séche+compresse (serum salé)+un pansement américandes fixez-les avec des bandages non serrés.

Coups de chaleur et insolations

Contrairement à ce que croit la majorité des gens, l'insolation et le coup de chaleur ne sont pas la même chose, ils sont deux effets de la chaleur qui se distinguent par leur degré de gravité mutuelle.

Insolation

Elle survient aussi bien au repos que pendant une activité, et se caractérise par des maux de tête, des vertiges, des sueurs froides, et une fatigue intense, sans qu'il y ait d'élévation notoire de la température du corps. L'absorption de boissons et un repos à l'ombre pendant quelques heures, suffisent à la faire disparaître.

Coup de chaleur

C'est une élévation de la température du corps au delà de 40°C, qui est due à une exposition prolongée à la chaleur ou au soleil, mais également à la pratique d'exercices physiques intenses et prolongés, dans un milieu chaud et humide, qui va bloquer et freiner la transpiration.

La fièvre s'accompagne de maux de tête, de vertiges, de vomissements, puis d'une perte de connaissance et de convulsions. Le malade va avoir une démarche titubante à laquelle va succéder rapidement un état comateux. La peau devient rouge et sèche.

Si aucune mesure n'est rapidement prise pour faire baisser la température de la victime, elle risque un coup de chaleur qui peut laisser des séquelles neurologiques, voire être mortel.

Réagir vite

En cas d'impossibilité d'évacuer le blessé vers un centre hospitalier, il faut le mettre à l'ombre, le déshabiller ou desserrer ses vêtements, l'envelopper de linge mouillé qu'il faudra ventiler (notamment la nuque, la tête et les bras). Il faut faire baisser la température du corps en la contrôlant régulièrement. Si la victime n'a pas perdu connaissance, on la fera boire abondamment.

Si elle est inconsciente, la mettre en position latérale de sécurité en attendant l'arrivée des secours et assurez-vous qu'elle a de l'air.

Prévention

Il suffit de quelques mesures de simple bon sens pour éviter ce type de situation :

  • Ne pas trop couvrir les enfants quand il fait chaud.
  • Ne jamais laisser un bébé dans une voiture en plein soleil, et ce, même si ce n'est que pour quelques instants.
  • Ne pas laisser les enfants jouer dans des lieux mal ventilés, et surchauffés.
  • Porter des vêtements légers, pendant les grosses chaleurs, et restez au maximum à l'ombre, dans des endroits bien aérés.
  • Boire, fréquemment, même si vous n'avez pas soif.

Exposition au froid

L'exposition au froid cause une perte de chaleur du corps. Si la situation l'exige, suivez les directives suivantes :

  • Enlevez tout vêtement humide ou mouillé.
  • Enveloppez la victime dans un sac de couchage, dans des couvertures ou dans des vêtements chauds et secs.
  • Réchauffez la victime à l'aide de la chaleur de votre corps.
  • Faites un feu si possible pour la réchauffer.

Électrisation

le courant électrique peut, en cas d'électrisation, provoquer la mort d'une personne en perturbant son rythme cardiaque, ou en bloquant ses fonctions respiratoires. Attention : Ne pas confondre, électrisation et électrocution. Le terme d'électrocution est appliqué aux personnes considérées comme décédées ; seuls les médecins ont le droit de dire qu'une personne est morte et non les secouristes. Le terme d'électrisation est à employer lorsque l'état final de la victime est incertain.

Attention Il vous faut garder en mémoire qu'un électrisé peut transmettre le courant à toute personne qui viendrait lui porter secours. En cas d'électrisation, la première chose à faire avant d'aller secourir la victime, est donc d'isoler cette dernière du courant avec un bâton en bois ou un balai de même matière (le bois n'est pas conducteur), l'idéal étant bien sur de couper le courant à l'interrupteur ou au compteur en prenant ses précautions. Une fois fait, vous devez impérativement appeler d'urgence les secours. En attendant les secours.

Après vous être assuré que vous ne risquez pas à votre tour d'être électrisé, vous devez desserrer le col, la cravate, et la ceinture de la victime.

Si la victime a perdu connaissance, mais qu'elle respire, vous devez la mettre en position latérale de sécurité. Si elle ne respire plus, un bouche à bouche et un massage cardiaque s'avèrent nécessaires.

Attention, même si la victime est restée consciente, elle doit être consultée par un médecin. En effet, l'électrisation peut provoquer des brûlures internes.

Les gelures

Les gelures sont très insidieuses, car elles peuvent vous frapper sans que vous vous en aperceviez. De plus bien souvent elles frappent des parties de votre corps que vous ne pouvez pas voir comme les oreilles, le nez, les joues... Quant à la gelure des doigts et des pieds elle peut entraîner l'amputation des membres touchés.

Symptômes

  • Perte progressive de la sensibilité
  • Engourdissement
  • Pâleur de la zone atteinte

Gelures

Réchauffer lentement les zones atteintes avec son propre corps, en plaçant par exemple les mains atteintes sous ses aisselles. Parallèlement, vous devez également réchauffer le reste de l'organisme de la victime en utilisant des duvets ou des couvertures de survie.

Le réchauffement ne doit pas être interrompu jusqu'à l'arrivée des secours, car la re gelure d'une zone gelée puis réchauffée, peut avoir des conséquences graves, voire irrémédiables.

Évitez les écarts de températures trop importants. Éviter notamment de tremper les mains et pieds gelés dans de l'eau très chaude. Ne jamais pratiquer de frictions directes, de flagellations, et encore moins tenter de réchauffer les zones atteintes avec la flamme d'un briquet ou d'une allumette.

Prévention

Limitez la consommation d'alcool, car il dilate les vaisseaux sanguins et favorise la déperdition de chaleur. Portez des vêtements adaptés, en évitant tout ce qui peut freiner ou bloquer la circulation sanguine (attaches élastiques trop serrées par exemple).

Couvrez-vous soigneusement la tête et le visage.

Et en groupe, faites comme les alpinistes, surveillez-vous mutuellement le nez.

Membres fracturés

Une chute, un coup, une douleur aiguë accompagnée d'un gonflement, d'une déformation, voire d'un raccourcissement du membre, et l'impossibilité de bouger, voici comment on reconnaît une fracture. Si vous soupçonnez la présence d'une fracture, vérifiez s'il y a des signes d'enflure ou de déformation.

Dans certains cas une plaie parfois hémorragique apparaît au niveau de la fracture. On parle alors de plaie ouverte. Ce type de plaie présentant des risques d'infection, il faut la protéger avec des compresses stériles ou du linge propre.

Assurez-vous que la respiration est normale. Arrêtez le saignement ou l'hémorragie en appliquant une pression directement sur la blessure. N'appliquez PAS de pression directement sur un os fracturé.

Immobilisez la partie blessée dans la mesure où vous le pouvez. Vous pouvez tenir le membre blessé avec les mains ou placer un oreiller, des sacs de sable, des vêtements ou d'autres objets de chaque côté pour maintenir le membre en place. Dans le cas de blessures au cou ou au dos, stabilisez la tête et le cou, et NE déplacez PAS la victime avant que les secours arrivent.

Pour calmer la douleur, appliquez du froid, et NON de la chaleur sur les os et les articulations.

Bloquer la fracture

Dans le cas d'une fracture, il faut impérativement interdire à la victime tout mouvement, et bloquer la partie atteinte en attendant l'arrivée des secours.

Dans le cas d'une fracture au membre supérieur, maintenir le bras contre le thorax avec un vêtement du blessé (pull ou tee-shirt par dessus le bras, tissu plié en triangle et noué derrière le cou etc. On a tous vu ces genres de bandage à la télé ou au cinéma). Dans le cas d'une fracture aux membres inférieurs, on doit caler le blessé dans la position où il se trouve. Chercher à bloquer les articulations au-dessus et au-dessous de la lésion.

Quel que soit le type de fracture, rester à côté du blessé, contrôler son état de conscience, sa respiration, son pouls jusqu'à l'arrivée des secours.

Si un os fracturé ou un objet fait saillie à travers la peau

N'enlevez PAS les objets enfoncés sous la peau.
Appliquez une pression près de la blessure s'il y a un fort saignement, mais ne pesez pas sur un os fracturé ni sur un objet qui fait saillie.
Placez un pansement stérile ou propre autour de la partie blessée et couvrez la blessure.
Maintenez une pression et empêchez tout objet enfoncé de bouger en vous servant de tampons épais et en les fixant avec un bandage.

Fracture du crane et traumatisme du dos

Quand un blessé se plaint du cou ou du dos il faut craindre une fracture de la colonne vertébrale avec le risque majeur d'une lésion de la colonne vertébrale, et donc une paralysie du blessé.

Interdire alors, systématiquement et impérativement, tout mouvement au blessé, ni le déplacer, et maintenir sa tête jusqu'à l'arrivée des secours.

Dans le cas de l'existence d'un traumatisme de ce type, il faut le signaler aux secours afin qu'ils se mettent en relation avec des établissements à même de le traiter.

Stopper une hémorragie

La perte abondante de sang peut très rapidement entraîner la mort d'une personne. Le volume de sang dans l'organisme diminue, et le coeur faute d'avoir du liquide à pomper s'arrête. C'est l'arrêt du coeur.

Points de compressions

  1. Plaie du membre supérieur - Derrière la clavicule
  2. Plaie du membre inférieur A l'aine
  3. Plaie au cou A la base du cou (carotide)

Assurez-vous que la situation ne présente plus de danger pour vous ni pour la victime.

Maîtriser l'hémorragie

Enlevez les vêtements qui recouvrent la blessure pour en voir la gravité. Allonger la victime les jambes un peu surélevées. Soulevez la partie du corps qui saigne à moins qu'il y ait un os fracturé. Comprimer fermement la plaie avec la main de façon à stopper l'hémorragie (Si vous n'avez rien pour faire un pansement, servez-vous de votre main nue.). Vous pouvez également faire un pansement compressif à l'aide d'un linge propre, plié, et maintenu serré par un large bandage. Quand l'hémorragie arrête, appliquez un autre pansement par-dessus le pansement original et fixez-le avec un bandage serré. Cette méthode de compression locale vous permet d'attendre jusqu'à l'arrivée des secours.

En cas de présence d'un corps étranger (morceau de verre, épine, etc.), dans la plaie la compression locale est inadéquate, et inopérante. Il vous faut alors réaliser une compression à distance sur l'un des points de compression du corps humain.

Les points de compression du corps humain

Plaie aux membres inférieurs: s'agenouiller à côté de la victime, et appuyer fortement avec le poing, au niveau de l'aine. La compression ne doit pas être relâchée jusqu'à l'arrivée des secours.

Plaie aux membres supérieurs: Se placer derrière le blessé, mettre son pouce à la base du cou derrière la clavicule, et appuyer en dirigeant la pression vers les pieds. Ainsi vous comprimez l'artère qui irrigue le bras.

Plaie au cou: La compression doit être faite sur l'artère carotide en pressant vers l'arrière du cou.

Saignement du nez

S'asseoir et pencher la tête vers l'avant en pinçant la narine. Respirer par la bouche.

Si le saignement ne cesse pas avec cette méthode, consulter un médecin voire aux urgences, car il peut être le résultat d'un choc violent, et il peut alors s'agir d'une fracture.

Si les saignements apparaissent de façon régulière, consultez un médecin, car il peut s'agir du symptôme d'une maladie, et il sera alors peut être nécessaire d'effectuer des examens approfondis.

Le garrot

A n'utiliser uniquement si vous ne pouvez pas faire autrement. Éviter les ficelles, lacets, élastiques et autres liens trop fins, qui cisailleraient les chairs. Utiliser un lien large (écharpe, cravate, large bande de tissu, etc.). Poser le garrot au bras ou sur la cuisse, entre la plaie et le coeur, à la racine du membre. Attention, ne jamais desserrer un garrot avant l'arrivée des secours.

Empoisonnement

Assurez-vous que la situation ne présente plus de danger pour vous ni pour la victime. Au besoin, appelez immédiatement une ambulance.

Essayez de déterminer de quel(s) contenant(s) provient le poison. Gardez ce(s) contenant(s) pour le montrer au médecin, ou lisez l'information qui s'y trouve quand vous appelez le Centre antipoison.

Assurez-vous de n'être pas vous-même affecté par le poison. Éloignez-vous de toute source de vapeurs nocives. Dirigez-vous et déplacez la victime vers un endroit bien aéré.

Si le poison entre en contact avec la peau ou les yeux

  • Rincez la partie affectée avec de l'eau du robinet pendant 15 minutes.
  • Allez-y doucement dans les yeux.
  • Enlevez tout vêtement contaminé.
  • N'utilisez PAS d'antidote chimique.

Si la victime a avalé un poison ou un produit chimique d'usage domestique

  • Si la personne est consciente, cherchez à savoir quel type de poison elle a avalé.
  • NE RIEN donner à manger ou à boire à la victime. Certains produits (comme le lait) favorise le passage du poison dans le sang.
  • NE Faites PAS vomir la victime. Si le Centre antipoison ou le médecin préconise un vomissement, suivez leurs instructions.
  • Pour éviter que la victime s'étouffe en vomissant, tournez-la sur le côté.
  • Si le poison est un hydrocarbure ou un produit corrosif, NE faites PAS vomir la victime.

Si la personne est inconsciente

  • Tournez-la sur le côté.
  • Regardez et écoutez pour savoir si elle respire. Regardez si sa poitrine se soulève.
  • NE la faites PAS vomir.
  • Parlez-lui fort, tenez lui la main en maintenant une petite pression.

Blessures aux yeux

Les blessures aux yeux peuvent être très graves. Demander à la victime de fermer ses paupières et de ne pas bouger ses yeux. Usez toujours de prudence et faites appel à des services professionnels dès que possible.

Produits chimiques dans les yeux

Rincez les yeux immédiatement avec beaucoup d'eau propre et froide pendant au moins 15 minutes.

Corps étrangers dans les yeux

Ne frottez jamais les yeux et N'essayez PAS d'enlever les corps étrangers qui s'y trouvent.

Blessures causées par un objet pointu

Ces blessures sont très graves. Couvrez les deux yeux avec un bandage léger et demandez de l'aide dès que possible.

Déshydratation

L'eau est indispensable à notre survie, un homme de 70kg, dans des conditions normales, est composé de 50 litres d'eau. Cette eau se répartit en 2 systèmes. Dans le premier, l'eau se trouve dans les cellules, elle est riche en potassium, c'est l'eau intra-cellulaire. Dans le second, l'eau se trouve dans le sang, la bille, etc, elle est riche en sodium, c'est l'eau interstitielle, elle est extra-cellulaire. Ces deux milieux intra et extra-cellulaire, sont séparés par une membrane osmotique, perméable à l'eau, mais non aux sels minéraux.

Si la concentration des sels minéraux subit une modification, le liquide de la solution la moins concentrée, se diffuse vers la solution la plus concentrée. Cela cause de graves perturbations au métabolisme de l'individu, c'est la déshydratation.

On en distingue plusieurs types:

  • Déshydratation par perte de l'eau du système extra-cellulaire: C'est on peut dire le plus courant, notamment dans les régions désertiques. Il suffit de boire pour y mettre fin.
  • Déshydratation par perte de sel sans perte d'eau: Elle est due à une sudation excessive ou à un mauvais fonctionnement des reins. L'eau passe du secteur extra-cellulaires aux cellules et génère des troubles circulatoires. Pour y remédier, mangez du gros sel.
  • Déshydratation par perte d'eau et de sel: Ici il n'y a pas de déplacement de liquide d'un système à un autre, mais une baisse de la concentration du taux de sel dans les deux secteurs. Dans ce cas, il faut à tout prix éviter une réhydratation rapide avec de l'eau non salée. Cela pourrait être mortel. Au contraire, vous devez maintenir une ration de 4g de sel par litre d'eau.

Évitez la déshydratation

Préventivement, buvez régulièrement. Il est conseillé de boire 1,5 litres d'eau minimum en hiver, 2 litres en été (ou même plus en cas de canicule). Augmentez ces rations en cas de travaux physiques.

Si vous êtes dans des régions désertiques, buvez salé. 4g de sel (une petite cuillère à café) par litre d'eau. Proscrivez les pastilles de sel qui collent aux parois de l'estomac et peuvent provoquer des ulcères. Surveillez le bon fonctionnement des reins.

Vaincre la Déshydratation

Comme nous vous l'avons dit plus haut, en cas de déshydratation avancée, ne pas faire boire de grandes quantités d'eau au malade. Cela pourrait faite éclater ses cellules et provoquer sa mort.

Humidifiez la victime en l'enveloppant dans une couverture humide, puis lui faire absorber de petites quantités d'eau légèrement salée.

Noyades

Il faut immédiatement sortir la victime de l'eau. Desserrer tous ses vêtements si elle en porte. Si elle est consciente, et qu'elle respire normalement, la sécher, la couvrir pour la réchauffer, et la mettre en position semi-assise en attendant l'arrivée des secours.

Si le noyé est inconscient, et si la respiration est arrêtée ou irrégulière, il faut immédiatement lui pratiquer le bouche à bouche après s'être assuré que les voies respiratoires sont libres (vérifier entre autre que la langue n'a pas obstrué l'arrière gorge). Un massage cardiaque peut également s'avérer nécessaire.

Ces gestes de survie, doivent être maintenus sans interruption, jusque l'arrivée des secours. Après une noyade, et ce même si la victime ait été consciente, une journée de mise en observation à l'hôpital est impérative. En effet, l'eau qui a pénétré, les poumons, peut avoir provoqué une infection ou un oedème pulmonaire.

Petits bobos

Une écharde, une brûlure, un bleu, autant de "petits bobos" de la vie courante que, faute de connaître les vrais remèdes, nous soignons avec des "trucs de grand mère".

Ampoules

Ne jamais percer une ampoule, car cela favorise l'infection. Il vous faut appliquer sur l'ampoule sans la percer, une compresse stérile. Si l'ampoule se perce d'elle même, il faut la désinfecter avant de poser le pansement.

"Bleus" et ecchymoses

Pour limiter le gonflement, mettre de la glace dans un sac ou un torchon, et poser sur le "bleu". Ne jamais poser directement la glace sur la peau. On peut également utiliser un petit coussin en noyaux de cerises (qu'on aura éventuellement fabriqué soi-même) que l'on aura gardé au congélateur. L'avantage de ce dernier est qu'il épouse bien la forme du corps.

Échardes

Pour éviter l'infection, enlever l'écharde avec une pince à épiler stérilisée. Désinfecter ensuite la plaie.

Si l'écharde est trop grosse, ou la plaie trop profonde, n'hésitez pas à appeler un médecin qui devra vérifier la date de la dernière vaccination contre la tétanos.

Pincements de doigts

Faire couler de l'eau froide sur le doigt pour soulager la douleur. Au moindre doute de fracture, consulter un médecin.

Crampes

Étirer le muscle dans le sens contraire de la contraction tout en massant. Si les crampes surviennent au cours d'un exercice physique, boire de l'eau salée, ou consommer du sel. Si elles sont nocturnes et répétées, elles peuvent être le signe d'une carence en sels minéraux, ou d'une maladie. Consultez un médecin.

Voir aussi

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Bibliographie


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