Cellules iJET

De Ekopedia
Révision de 31 juillet 2010 à 17:32 par Jecolo (discussion | contributions) (catégorie énergie solaire)

(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Noia 64 apps locale.png
(?) Cet article fait partie du
Thème
Vivre ensemble...


Noël
Animaux de compagnie
Cultures associées
Décroissance
Économies alternatives
Activités coopératives
Sociétés alternatives
Écologie
Écovillages
Environnement
Gestion des déchets
L'Homme qui plantait des arbres
Énergie
Énergies renouvelables
Naturisme
Politique
Publicité
Sciences humaines et sociales
Transports en commun



Vivre ensemble (Catégories)
Vivre ensemble (Portail)


iJET est un procédé de fabrication de cellules solaires qui repose sur l'utilisation de composants à prix abordable et accessible (four à pizza et d'impression à jet d'encre).

La fabrication de cellules photovoltaïques (communément appelés cellules solaires) au silicium se fait généralement au travers de nombreux processus complexes nécessitant des environnements propres et du personnel hautement qualifié. La complexité de ces processus rend la production de cellules solaires coûteuse et impossible dans les pays en développement.

La technique de fabrication "iJET Cell" s'appuie sur les technologies d'impression à jet d'encre et les processus à faible température. Elle utilise une façon novatrice de former des contacts métal-isolant-silicium (metal-insulator-silicon - MIS) simultanément aux deux polarités de matériau semi-conducteur.

Le procédé iJET a été inventé par Nicole Kuepper, étudiante doctorante de 23 ans à l’université de New South Wales. Nicole Kuepper a remporté le Prix d'Eureka (British Council Eureka Prize for Young Leaders in Environmental Issues and Climate Change)[1] pour la conception de processus de fabrication des cellules solaires en utilisant des composants à prix abordable et accessible, four à pizza et d'impression à jet d'encre, la notion dite cellule iJET.

« Pour créer le motif de la cellule, nous la tapissons d’un vaporisateur qui ressemble à du vernis à ongles.

Ensuite, nous imprimons un jet de dissolvant, ce qui nous permet de graver certaines parties du wafer. Ceci crée un motif de métallisation, de telle sorte que l’on dépose de l’aluminium à l’arrière de la surface de la cellule solaire, créant ainsi nos contacts métalliques simultanément sur le silicium de type N et P.

Et cela, en utilisant un four basse température bon marché! Nous obtenons une cellule solaire bon marché, à bas coût, qui ne nécessite ni équipements haute technologie dispendieux, ni températures élevées. »
    — détaille Nicole Kuepper

Elle pense qu’il faudra bien 5 ans avant que la technologie puisse commencer à être utile dans les nations qui en ont le plus besoin, “pour lire la nuit, rester informé sur l’évolution du monde par la radio et la télévision et réfrigérer des vaccins vitaux” sans se soucier de quelconques émissions de CO2 nocives.


Voir aussi[modifier]

Liens internes[modifier]

Liens externes[modifier]


Nuvola apps cache.png
Portail Énergie – Tous les articles Ékopédia concernant l'Énergie.
  1. Australian Museum Eureka Prizes