Anticafards/Témoignage : Différence entre versions

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Quel produit utiliser ?
  
 
Jusqu'à il y a quatre ou cinq ans, on utilisait des insecticides toxiques, on trouvait deux niveaux de toxicité dans le commerce.
 
Jusqu'à il y a quatre ou cinq ans, on utilisait des insecticides toxiques, on trouvait deux niveaux de toxicité dans le commerce.

Version du 1 novembre 2005 à 21:15

Quel produit utiliser ?

Jusqu'à il y a quatre ou cinq ans, on utilisait des insecticides toxiques, on trouvait deux niveaux de toxicité dans le commerce.

ça avait une certaine efficacité sur le moment, et puis comme il y avait toujours quelqu'un d'absent dans l'immeuble au moment du traitement, pour ne pas parler des gens qui vouent un culte aux insectes, au bout de quelques semaines le peuplement recommençait.

Lorsqu'on se déplaçait il importait de traiter les bagages, moyennant quoi il arrivait toujours un moment où on craignait que ce qu'on manipulait soit contaminé par l'insecticide, donc toxique. Parfois il fallait passer du temps à savoir si un bagage était contaminé par les insectes, pour savoir si il fallait le traiter.

Depuis, est apparu un traitement à base de phéromones (le message hormonal qui permet aux cafards de se trouver pour se reproduire) et d'un produit toxique. Comme le traitement finit par pouvoir être moins fréquent qu'avec les insecticides, le syndic le fait appliquer par une société spécialisée et on est tranquille pour un moment (il faut quand même renouveler de temps en temps). Avantage supplémentaire : l'ouvrier ayant l'habitude sait où appliquer le produit (on n'a pas besoin de le placer sur le passage des insectes, donc on peut le mettre à un endroit où ne mettra jamais les mains). Le cafard est attiré d'un logement à l'autre par les phéromones, et est de toute façon concerné par le traitement. Contrairement à ce qui se passait avec les insecticides uniquement chimiques, c'est le cafard qui fait l'essentiel du travail de désinsectisation. On a ainsi une chance de revenir après quelques mois d'absence et de ne pas avoir à courir en apnée jusqu'à la fenêtre. Mieux : on ne rencontre pas un seul cafard de la journée.

On trouve aussi dans les boutiques bio des pastilles de phéromones de cafard vendues avec du papier collant (type papier tue-mouches). Génial pour avoir le coeur net quant à savoir si on a des cafards ou pas à la maison, et si c'est le cas éviter qu'ils se reproduisent. Pas de produit toxique, pas de raison de toucher la pastille, rien à redire. ça m'a évité de contaminer mon nouveau logement, aussi bien par les cafards que par de l'insecticide. Grâce à cela aussi, je sais combien j'avais emporté de cafards avec moi pendant mon déménagement : quatorze petits, tous restés collés. Pas d'adulte, ils avaient plus de mal à se cacher dans les bagages.

Quelques renseignements qui m'ont manqué lorsque je suis arrivé dans l'immeuble infesté : - les cafards mangent de tout : déchets alimentaires, matières fécales, plâtre, papier ... - de ce fait ils sont tout-à-fait à même de véhiculer des maladies. - quelques habitudes sont propices à la multiplication des cafards, comme le fait de garder des aliments ou des déchets alimentaires dans un récipient non étanche. La poubelle doit donc être dans une boîte hermétique. Les aliments aussi. Le pain doit être soigneusement enveloppé dans un linge, dans un récipient étanche il moisirait. Il est préférable de faire rapidement la vaisselle après le repas et d'essuyer la table. - la propreté ne suffit pas à limiter l'invasion de cafards, mais elle aide grandement. - un jour que je venais d'écraser un cafard j'avais oublié ma carte de transports, lorsque je suis revenu dix minutes plus tard, quarante petits cafards s'éloignaient du cadavre. Si on veut écraser un cafard il faut toujours le brûler aussitôt après.

Encore une petite remarque : lorsqu'on utilise des produits dangereux (insecticides, colles, vernis, peintures, piles ...) au moment de se débarrasser des emballages (ou des produits eux-mêmes) il importe de demander conseil à la mairie. Eviter de les mettre à la poubelle, cela pose de graves problèmes à l'environnement.

A la maison, les produits dangereux doivent être sous clef, particulièrement lorsque les petits explorateurs sont à l'âge des découvertes.

Par ailleurs, se rappeler que les numéros d'urgence doivent être disponibles sur papier (médecin, centre anti-poison, pompiers ...). Un renseignement du style "Désolés, ce service est indisponible pour quelques instants" sera insuffisant à assurer une réaction pertinente dans les délais en cas de problème.