10 trucs pour protéger l'environnement : Différence entre versions

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Consommer c'est [[Pollution|polluer]]. Avant d'acheter quoi que ce soit, il faut réfléchir pour savoir si on en a vraiment besoin. D'autres solutions existent : [[DIY|fabriquer soi-même]], réparer, emprunter voire louer un objet peuvent éviter des dépenses inutiles.  
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Consommer c'est [[Pollution|polluer]]. Avant d'acheter quoi que ce soit, il faut réfléchir pour savoir si on en a vraiment besoin. D'autres solutions existent : [[DIY|fabriquer soi-même]], réparer, emprunter voire louer un objet peuvent éviter des dépenses inutiles.
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Yassine :)
  
 
== Utilisons le moins souvent possible la voiture et l'avion ==
 
== Utilisons le moins souvent possible la voiture et l'avion ==

Version du 5 avril 2012 à 07:25

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Devenir plus respectueux de l'environnement n'est pas aussi difficile que nous pourrions le penser. Il y a de petites choses que nous pouvons effectuer chaque jour pour aider à réduire les gaz à effet de serre et notre impact négatif sur l'environnement. Chaque geste posé et chaque action pensée est écologique. Prendre soin de la Terre n'est pas seulement une responsabilité, c'est un privilège, voire un vrai plaisir citoyen !

Cet article vise à proposer 10 gestes importants que tout un chacun peut mettre en œuvre simplement (on ne parle donc pas ici de centrales éoliennes versus le nucléaire).

Acheter moins

Consommer c'est polluer. Avant d'acheter quoi que ce soit, il faut réfléchir pour savoir si on en a vraiment besoin. D'autres solutions existent : fabriquer soi-même, réparer, emprunter voire louer un objet peuvent éviter des dépenses inutiles.

Yassine :)

Utilisons le moins souvent possible la voiture et l'avion

La Terre saigne

Il y a un moyen très simple pour moins utiliser la voiture ou tout autre moyen de locomotion motorisé personnel, c'est de se rendre au travail différemment, par un mode de déplacement alternatif. En règle générale, nous effectuons 5 allers et retours dans la semaine pour cela. Si nous arrivons à supprimer la voiture sur ces trajets, c'est déjà gagné. Aller au travail à pied ou en vélo est parfois possible et souvent même bien plus pratique et agréable que d'utiliser les transports en commun ou la voiture, notamment au niveau du stationnement, de la fluidité de circulation. Si nous sommes contraints d'utiliser notre voiture, nous pouvons peut-être envisager le covoiturage. Se déplacer à 2, 3 voire 4 ou 5 personnes dans une seule voiture peut s'avérer une excellente solution pour les trajets quotidiens, tant d'un point de vue économique qu'écologique.

De même, le train ou le bateau (voyage en cabine sur un cargo par exemple) sont beaucoup plus écologiques que l'avion. Donc, pour vos trajets sur terre, privilégiez le train ; et pour vos trajets de vacances, si vous ne pouvez utiliser le train, à cause de la mer ou l'océan, pensez aux cargos, ferrys ou autre bateaux de croisière : c'est plus lent, mais le voyage fait aussi partie des vacances, et vous serez plus confortablement installé que dans l'espace réduit d'un siège d'avion.

Diminuons notre consommation de viande, et, pour les protéines animales restantes, privilégions celles à faible empreinte écologique

Contrairement aux idées reçues, un régime sans viande, en plus d'être excellent pour la santé[1] l'est également pour l'environnement[2]. Sans forcement aller jusqu'au végétarisme, consommer de la viande de manière modérée (2 fois par semaine par exemple) permet de réduire considérablement son empreinte écologique. En effet, l'élevage du bétail entraîne un gaspillage très important de céréales, d'eau, d'énergie fossile et de terres cultivables. Aux États-Unis, plus de la moitié des récoltes de céréales sert à nourrir le bétail. Pour une même surface de terre cultivable, on obtient 16 kilogrammes de soja ou de céréales et 1 kilogramme de viande de bœuf. De plus en plus de forêts sont déboisées pour faire place à des champs dont la seule utilité est de produire des céréales destinées à l'alimentation animale. Un rapport récent du journal scientifique "Nature"[3] annonce que 40 % de l'Amazonie seront détruits d'ici 2050 si les tendances actuelles de l'expansion agricole se maintiennent. Il n'est pas inutile de rappeler que selon un autre rapport de l'ONU[4], l'élevage émet plus de gaz à effet de serre que tous les transports réunis.


Parmi les différents choix écologiques[5], le choix du type de viande et de protéines animales compte aussi, comme le montre ce diagramme. Ainsi, le bœuf, le veau et les fromages sont pires que le poulet, les œufs et le lait. Le porc est intermédiaire, et le mouton, absent du diagramme, est entre le porc et le bœuf.

Pour les poissons, il faut éviter de consommer des prédateurs (saumon, thon, truite), car un seul kilo de leur chair représente des dizaines de kilos de poisson consommés, donc préférer des sardines et du hareng. Bannir les espèces victimes de la surpêche (thon rouge), éviter le poisson d'élevage, l'aquaculture étant polluante à de nombreux égards.[6]

D'ailleurs, dans les végétaux, le choix de produits à faible empreinte écologique est aussi possible. Parmi les céréales, il faut privilégier le blé, quinoa, seigle, orge au détriment du riz, qui, du fait des rizières produisant du méthane, est moins écologique. Et encore mieux que les céréales, la pomme de terre est la source de féculents commune la plus écologique.

Consommons local

Pour notre alimentation, nos habits, notre mobilier, considérons toujours l'impact négatif du transport de toutes ces marchandises. Consommer local peut aussi être produire local. Quelques poules dans le fond du jardin pourront manger les déchets de table de notre tas de compost. Il n'est pas non plus très compliqué de s'occuper d'une ruche. Encore plus simple, les bordures de fleurs qui se transforment en jardin de condiments (thym, romarin, menthe...). Dans le même esprit, vous pouvez adhérer à une Association pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) et chaque semaine aller chercher votre panier de légumes dans une ferme à proximité de chez vous.

Recyclons

Nous pouvons aider à réduire la pollution en mettant simplement nos bouteilles plastique dans un bac différent. Si nous hésitons sur le choix entre deux produits, il est préférable de prendre celui avec le moins d'emballage. Considérant un bâtiment avec 7 000 employés qui recyclent tous leurs déchets papier durant une année, cela représente l'équivalent de 400 voitures en moins sur les routes[7]. Une devise toute simple : Le meilleur déchet est celui qu'on n'a pas produit...

Compostons

Le compost : c'est faire d'un déchet une richesse !

Composter, c'est réduire le volume d'ordures ménagères (entre 20 et 30%) incinérées ou mises en décharge, c'est enrichir son jardin sans frais... c'est faire d'un déchet une richesse ! Composter, c'est simple, la fabrication d'un bac est aisée et son achat est parfois facilité par des aides financières (ex : la ville de Québec rembourse 50$ sur l'achat).

Économisons l'électricité et l'eau

Éteindre les lumières derrière nous, éteindre l'ordinateur (et l'écran) lorsque nous n'en avons pas l'utilité, la télé et le magnétoscope, utiliser des ampoules fluocompactes ou encore mieux des LED plutôt que des ampoules traditionnelles. La consommation en veille (le stand-by) des appareils utilisant un transformateur de courant (télévision, ordinateur, lampes halogènes) n'est pas négligeable et une réglette de courant avec interrupteur permet de débrancher les appareils totalement quand ils ne sont pas utilisés. Des gestes simples, mais très efficaces sur notre consommation électrique. La sécheuse (sèche linge) n’est pas toujours indispensable. Profitons de la chaleur de l’été et des grands vents de l'automne pour faire sécher notre linge (le soleil est d'ailleurs le meilleur détachant et décolorant pour les vêtements !).

Les petites choses peuvent avoir beaucoup d'importance. Il est bon de ne pas laisser le robinet couler tout le temps pendant que nous nous brossons les dents. Si nous avons une toilette qui laisse couler en permanence un peu d'eau, cela peut représenter plusieurs dizaines de litres d'eau par jour. Le recours aux toilettes sèches modernes (ou toilette à litière biomaîtrisée) permet, sans mauvaises odeurs, des économies d'eau encore plus importantes (supérieures à 10m3/an/personne) et donne un compost en valorisant nos déchets.

Boire de l'eau du robinet, parfaitement potable en France et dans de nombreux pays occidentaux, plutôt que de l'eau en bouteille nous permet de ne pas gaspiller d'emballages. Laver notre linge avec des produits biodégradables et à l'eau froide est aussi un plus non négligeable.

Achetons ou utilisons usagé

Acheter neuf est-il nécessairement tout le temps utile ? Bien souvent, nous trouverons de nombreuses choses dans le domaine de l'occasion. Leur prix sera réduit et donc plus avantageux. Quant à la qualité, elle peut être très variable, mais bien souvent, des objets plus anciens seront plus durables que des objets équivalents et neufs. Mais surtout, utiliser des produits d'occasion, c'est réduire sa consommation et donc la production de biens et ainsi la pollution. C'est aussi éviter à un produit d'être pris à tort pour un déchet ! Il faut penser aussi à comparer la consommation énergétique des appareils anciens à celle des plus récents : elle est souvent trop minime pour compenser la pollution induite par la fabrication du neuf. Se méfier des campagnes publicitaires à cet égard : changer sa voiture qui émet 120 gr de CO² pour une neuve qui n'en émet que 107 gr ne compensera pas les 4,8 tonnes de CO² que sa fabrication représente.[8]

Utilisons des matières biodégradables

Minimisons au maximum l'utilisation des sacs plastique. A-t-on besoin d'un sac pour tout emballer, même pour un seul produit que l'on peut tenir dans sa main ? Les sacs en tissu et paniers en osier sont une bonne alternative lorsque l'on a réellement besoin d'un espace de stockage. Attention aux sacs en plastique dits biodégradables, tous ne le sont pas réellement et certains sont seulement biofragmentables, ce qui n'est pas fondamentalement mieux que le plastique, les sacs biodégradables (en lin par exemple) représentent tout de même un impact : les terres utilisées pour ces cultures ne servent pas à produire de la nourriture. Au-delà des simples sacs plastiques, beaucoup de produits fortement polluants peuvent être remplacés par des produits biodégradables. Pour l'entretien de la maison, beaucoup de produits toxiques peuvent être remplacés aisément par des produits moins nocifs et plus sains. Le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude sont deux matières premières de choix pour ces usages.

La durée de vie d'un produit est directement lié à sa robustesse. Plutôt que de s'équiper avec des meubles en plastique, il est recommandé de privilégier le bois. Les meubles en bois sont plus résistants et réparables, contrairement à ceux en plastique. Le bois est aussi vivement conseillé dans le domaine de la construction. Les nouvelles réglementations pour la protection de l'environnement obligent même aux promoteurs d'inclure un pourcentage minimal de matériau bois pour les établissements publics. En effet,le bois est un matériau écologique, qui en plus d'être une ressource renouvelable, stocke du carbone qu'il a au préalable emprisonné lors de la croissance de l'arbre[9].

Devenons actifs et passeurs

Devenons actifs et participons à des groupes écologiques près de chez nous. En vivant notre écologie avec plaisir, nous transmettrons le plaisir de l'écologie. Vivre au quotidien dans le respect de notre environnement est immédiatement gratifiant et nous permet de reprendre contact avec la nature et la biodiversité, et d'un point de vue moral, nous remplissons notre devoir de transmettre un monde viable et durable. Investissons-nous dans des causes environnementales, aidons le projet Ékopédia !

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Références

Bibliographie

  • Enfin de bonnes nouvelles par David Suzuki et Holly Dressel, aux éditions Boréal. ISBN 9782764605066

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