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(ajout de la place par raport au sol des perchoir les poules se battent pour la hauteur)
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Les règles de bases :
 
Les règles de bases :
  
*Compter 2 m² pour 5 poules.
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*Compter 10 m³ pour 5 poules.
*Compter 40 cm de perchoir par poule.
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*Compter 40 cm de perchoir par poule à 1.20m du sol.
*Compter 3 pondoirs pour 5 pondeuses.
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*Compter 3 pondoirs pour 10 pondeuses.
 
*Il faut isoler le sol afin d’éviter les remontées d’humidité et de fraîcheur, un plancher surélevé à base de palettes suffit (attention, il faudra changer les palettes régulièrement), ou un bon lit de paille sur une surface béton convient également (à changer relativement souvent en fonction des dégradations).
 
*Il faut isoler le sol afin d’éviter les remontées d’humidité et de fraîcheur, un plancher surélevé à base de palettes suffit (attention, il faudra changer les palettes régulièrement), ou un bon lit de paille sur une surface béton convient également (à changer relativement souvent en fonction des dégradations).
 
*La surface située sous les perchoirs doit être facilement nettoyable (impératif 1 fois par semaine + désinfection 1 fois tous les mois de l’ensemble du local).
 
*La surface située sous les perchoirs doit être facilement nettoyable (impératif 1 fois par semaine + désinfection 1 fois tous les mois de l’ensemble du local).
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=====Les races mixtes=====
 
=====Les races mixtes=====
Sussex, Orpington, Gauloise, Bleue de hollande, Gâtinaise, Cou-nu, New hampsire.
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Sussex, Orpington, Gauloise, Bleue de hollande, Gâtinaise, Cou-nu, New hampsire.{{Références|colonnes={{Références|colonnes={{Références|colonnes={{Références|colonnes={{Références|colonnes={{Références|colonnes={{Références|colonnes={{Références|colonnes={{Références|colonnes=<references />ne pas aller la<references />}}}}}}}}}}}}}}}}}}
  
 
=====Les races à viande=====
 
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D'abord vous pouvez soit pincer la veine jugulaire (sous le bec) pour endormir l'animal, soit l'assommer au gourdin, soit lui tordre le cou, soit encore l'électrocuter. Une fois la bête immobile, introduisez la dans le cône, la tête doit largement dépasser, et tranchez lui la jugulaire, laisser saigner. Le cône permet de maintenir la volaille en place.
 
D'abord vous pouvez soit pincer la veine jugulaire (sous le bec) pour endormir l'animal, soit l'assommer au gourdin, soit lui tordre le cou, soit encore l'électrocuter. Une fois la bête immobile, introduisez la dans le cône, la tête doit largement dépasser, et tranchez lui la jugulaire, laisser saigner. Le cône permet de maintenir la volaille en place.
  
Pensez à gardez le sang, à faire sécher et à intégrer à la bouillie des pondeuses, gardez pour vous les foies, gésiers, cœurs, pour votre consommation personnelle, jeter le reste des viscères (enterrez-les et recouvrez de chaux et de terre). Les plumes peuvent être mélangées au compost.
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Pensez à gardez le sang, à faire sécher et à intégrer à la bouillie des pondeuses, gardez pour vous les foies, gésiers, cœurs, pour votre consommation personnelle, jeter le reste des viscères (enterrez-les et recouvrez de chaux et de terre). Les plumes peuvent être mélangées au compost[[Média:ta mere.ogg]]
  
 
=Les moutons=
 
=Les moutons=

Version du 27 juin 2011 à 15:31

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Nous nous concentrons ici sur l'élevage en vue de l'alimentation car les animaux domestiques permettent de transformer des matières qui ne seraient pas toujours directement assimilables par l'homme. Les animaux qui transforment le mieux la cellulose des végétaux sont les ruminants, grâce à leur appareil digestif : la panse ou le rumen avec une action mécanique et microbienne.

Les herbivores ruminants sont la vache, le mouton et la chèvre (parfois dite "la vache du pauvre")

Les non ruminants sont le lapin (le cheval): ils digèrent eux aussi la cellulose mais n'ont qu'un seul estomac comme nous et la transformation se fait surtout au niveau de l'intestin grêle

Et vient ensuite le porc : dans la mesure où il mange à peu près tout ce que l'humain est capable de digérer, son élevage représente un impact sur les ressources alimentaires possibles dans un environnement local donné ; son avantage est que tout se mange dans le porc.

Ensuite on a les volailles.

Les volailles

Les volailles à œufs

Les poules

Élever quelques poules afin d'avoir des œufs frais quotidiennement est à la portée de tous, à condition d'avoir un minimum de terrain à leur offrir : 5 à 10 m² par animal minimum. L'idéal est de diviser un grand terrain en deux et d'y alterner la présences des poules afin de permettre à la végétation de repousser. En dehors des aliments que vous leur donnez quotidiennement, les poules mangent tout ce qu'elles trouvent : herbes, fleurs, fruits, insectes, serpents, lézards et même parfois un oisillon ou un petit rongeur si ce dernier n'est pas assez rapide pour leur échapper !

Dans l'élevage en batterie : les carcasses des poules pondeuses servent à confectionner des bouillons, des raviolis, etc. Les poussins (mâles non-productifs) sont gazés ou broyés vivants, la mort est instantanée.

Nourrir ses poules pondeuses

Pour nourrir ses poules de manière raisonnable (c'est-à-dire sans entrer dans une logique de productivité), un mélange de céréales suffit (blé, maïs, riz).

Si vos poules ont la possibilité d'aller picorer dans les champs, les prés et/ou les bois aux alentours de leur domaine, il est tout à fait envisageable de ne leur donner que du maïs afin que les œufs aient un beau jaune. En Aquitaine ainsi que dans certaines régions côtières, il est coutume de déverser dans la basse-cour des coquilles d'huîtres ou d'autres coquillages que les poules picorent, ce qui rend la coquille des œufs bien solide.

Soins à apporter aux poules

Les poules ont besoin de prendre des bains de poussière afin de se débarrasser des parasites. Pour cela, elles se débrouillent très bien toutes seules. Cependant, pendant les périodes pluvieuses, il peut être utile d'aménager une caisse à l'abri dans le poulailler remplie de terre sablonneuse (ou de sable), de cendres (en petite quantité) et d'un peu de poudre de pyrèthre ou de soufre.

Contrôler les rats qui volent des œufs mais aussi des poussins si vous faites de la reproduction.

Ne mettez JAMAIS de vinaigre dans l'eau de boisson dans l'esprit de soigner ou d'éviter une maladie parasitaire : Peu importe le type de vinaigre, il s'agit d'une fausse légende, totalement inefficace contre les vers et les parasites. Si le vinaigre est donné régulièrement, il peut provoquer une cirrhose, une décalcification du squelette, avec la mort de l'animal en point de chute.

Toujours permettre aux poules de pouvoir trouver de la terre et du gravier (indispensable pour un bon fonctionnement du système digestif) : un élevage familial n'a aucun intérêt à ressembler à un élevage industriel.

Encore et toujours, la meilleure solution est d'avoir un maximum d'espace à leur offrir. Plus il y a de l'espace et moins il y a de travail pour l'éleveur.

Un bon poulailler pour de bons œufs !

Tout d'abord, pas besoin de se prendre la tête, les volailles ont besoin d'être au sec et à l'abri des courants d'air. A partir de là, un simple appentis adossé à la maison peut suffire.

Les règles de bases :

  • Compter 10 m³ pour 5 poules.
  • Compter 40 cm de perchoir par poule à 1.20m du sol.
  • Compter 3 pondoirs pour 10 pondeuses.
  • Il faut isoler le sol afin d’éviter les remontées d’humidité et de fraîcheur, un plancher surélevé à base de palettes suffit (attention, il faudra changer les palettes régulièrement), ou un bon lit de paille sur une surface béton convient également (à changer relativement souvent en fonction des dégradations).
  • La surface située sous les perchoirs doit être facilement nettoyable (impératif 1 fois par semaine + désinfection 1 fois tous les mois de l’ensemble du local).
  • Éviter les perchoirs trop cylindriques, des tasseaux 40x20 dont on aura rayonné les angles seront parfaits.
  • Hauteur maxi des perchoirs : 1,60 m pour le plus haut.
  • Hauteur des pondoirs : 40 à 50 cm. (La paille des pondoirs devra être changée au moment de la désinfection).

Les races rustiques de poules

Il existe trois grandes familles de poules, les légères, mixtes et lourdes (ou encore pondeuses, mixtes et à viande). Laquelle choisir ? Réponse de Normand : ça dépend. Les néophytes choisissent en général une race mixte plutôt rustique type Sussex ou Bresses.

Les races pondeuses

Leghorn, Wyandotte, Rhodes Island, Bourbonnaise, Orpington, Marans.

Les races mixtes

Sussex, Orpington, Gauloise, Bleue de hollande, Gâtinaise, Cou-nu, New hampsire.Modèle:Références

Les races à viande

Faverolles, Orpington, Houdan.

D'autres races courantes

Démarrer un élevage

Pour démarrer un élevage, trois possibilités s'offrent au nouvel aviculteur amateur :

  • Bien s'équiper (couveuse, éleveuse, etc...) et récupérer des œufs fécondés.
  • Ne rien acheter et acheter des poules prêtes à pondre ou des poulets démarrés (en fonction de la destination).
  • Acheter des poussins d'un jour.

Cette dernière solution est la plus économique : au printemps, rendez-vous au marché ou dans une jardinerie ou graineterie et dirigez-vous vers les poussins. Il y a plusieurs races disponibles et le tarif est accessible (le poussin d'un jour coûte en général 0,80€). Par contre, il n'est pas encore possible de choisir le sexe, c'est pourquoi, par exemple, je conseillerais l'achat d'une quinzaine de poussins. Au final vous devriez avoir moitié poules, moitié coqs et malheureusement 30 à 40 % de perte (soit à terme 5 de chaque dans votre basse-cour).

Demandez de les choisir vous-même, et prenez les plus vigoureux, ainsi vous augmentez les chances de les garder en vie. Pensez à acheter de la nourriture pour poussin (vous la ferez vous-même l'année prochaine), une mangeoire et un abreuvoir vous devriez vous en sortir pour 20 à 25 € tout compris.

Chez vous, un coin de la maison à l'abri du froid et des courants d'air, un carton, et une simple ampoule suffiront à démarrer votre élevage. Mettez un journal au fond, vos poussin, l'eau, la nourriture, et la lampe au dessus d'eux, recouvrez afin de limiter les pertes de chaleur. Surveillez matin et soir, changez la litière une fois par jour, ne mettez que de l'eau tiède et tout devrait bien se passer.

Au bout de 3 à 4 semaines vos poussins ont changé, vous pouvez les sortir s'il fait beau, mais ne les laissez pas encore passer la nuit dehors.

A partir de 6 semaines, ils peuvent rester dehors, et d'ailleurs ils ne demandent que ça, il est d'ailleurs temps de s'occuper de vos coquelets : 2 choix possibles, l'abattage, ou la transformation en poulet.

Quant aux poules d'ici 4 à 5 mois elles vont commencer à pondre.

Les oies

Les cailles

Les volailles à viandes

Les pintades

Les dindes

Les canards

Entretenir l'élevage et le pérenniser

L'entretien courant

Les maladies et parasites

L'abattage

Vos coquelets ont 60 jours et pèsent environ 1kg, vos poulets âgés de 3 à 4 mois atteignent 1,5 à 2,5kg, en bref vos volailles à maturité.

En principe les volailles se saignent, à part les pigeons et éventuellement les pintades (cela leur donne un goût de gibier), elles sont soit étouffées soit étranglées.

Quatre opérations s'ensuivent : la saignée, l'ébouillantage, le plumage le vidage. Équipez-vous d'un cône (2 ou 3 postes), d'une grande lessiveuse où vous ferez bouillir de l'eau, et d'un plan de travail suffisamment grand pour le plumage et le vidage.

D'abord vous pouvez soit pincer la veine jugulaire (sous le bec) pour endormir l'animal, soit l'assommer au gourdin, soit lui tordre le cou, soit encore l'électrocuter. Une fois la bête immobile, introduisez la dans le cône, la tête doit largement dépasser, et tranchez lui la jugulaire, laisser saigner. Le cône permet de maintenir la volaille en place.

Pensez à gardez le sang, à faire sécher et à intégrer à la bouillie des pondeuses, gardez pour vous les foies, gésiers, cœurs, pour votre consommation personnelle, jeter le reste des viscères (enterrez-les et recouvrez de chaux et de terre). Les plumes peuvent être mélangées au compostMédia:ta mere.ogg

Les moutons

Les chèvres

Les porcs

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

  • Traité Rustica de la basse-cour (le) de Jean-Claude PÉRIQUET.
  • Traité Rustica du petit élevage (le) de Jean-Claude PÉRIQUET.
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