Économie alternative : Différence entre versions

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* une association d'insertion  
 
* une association d'insertion  
* une oeuvre de bienfaisance Beaucoup de personnes sont très étonnés que nous leur disions ceci lors d'une permanence ou une demande de renseignement. Nous ne sommes pas là pour fournir les produits de première nécessité d'existence. Un SEL est un creuset où chacun apporte son expérience, ses déboires et ses réflexions sur l'économie libérale. Nous ne voulons pas nous couper du monde ou nous vivons mais cherchons un autre angle de pénétration pour nous insérer le plus harmonieusement possible.  
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* une oeuvre de bienfaisance. Beaucoup de personnes sont très étonnés que nous leur disions ceci lors d'une permanence ou une demande de renseignement. Nous ne sommes pas là pour fournir les produits de première nécessité d'existence. Un SEL est un creuset où chacun apporte son expérience, ses déboires et ses réflexions sur l'économie libérale. Nous ne voulons pas nous couper du monde ou nous vivons mais cherchons un autre angle de pénétration pour nous insérer le plus harmonieusement possible.  
  
Valeur du don.
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Dans le don anthropologique il y a 2 principes fondamentaux :  
 
Dans le don anthropologique il y a 2 principes fondamentaux :  
  
* la valeur du lien est aussi important que la chose à échanger dans le don on ne rend pas, mais on donne à son tour Ces deux principes vont induire :  
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* La valeur du lien est aussi important que la chose à échanger  
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* Dans le don on ne rend pas, mais on donne à son tour  
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Ces deux principes vont induire :  
 
* que l'échange est unique entre deux personnes  
 
* que l'échange est unique entre deux personnes  
 
* un sentiment d'appartenir à un groupe  
 
* un sentiment d'appartenir à un groupe  
 
* l'émergence d'une solidarité  
 
* l'émergence d'une solidarité  
  
Le SEL ne fait pas de politique mais est plutôt méfiant vis à vis d'elle, la contestation nous l'apportons à l'intérieur de notre SEL. Notre subversivité reste confinée. Nous refusons l'économie libérale. Nous refusons le rapport que nous avons avec l'argent. Nous refusons le rapport que nous entretenons avec la société de consommation. Et nous refusons les relations humaines issues de cette économie libérale! Nous recherchons l'ouverture de l'autre de la solidarité, de la Fraternité.  
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Le SEL ne fait pas de politique mais est plutôt méfiant vis à vis d'elle, la contestation nous l'apportons à l'intérieur de notre SEL. Notre subversivité reste confinée. Nous refusons l'économie libérale. Nous refusons le rapport que nous avons avec l'argent. Nous refusons le rapport que nous entretenons avec la société de consommation. Et nous refusons les relations humaines issues de cette économie libérale ! Nous recherchons l'ouverture de l'autre de la solidarité, de la Fraternité.  
  
 
* [http://www.selidaire.org/liste/framelist.htm Liste des Sel en france]
 
* [http://www.selidaire.org/liste/framelist.htm Liste des Sel en france]
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===== Origine du mouvement =====
 
===== Origine du mouvement =====
Les Réseaux d'Échanges Réciproques de Savoirs (RERS) sont nés il y a une vingtaine d'années, d'un questionnement pédagogique et d'une pratique sociale et civique de Claire et Marc Héber-Suffrin. Issus d'un croisement de mouvements pédagogiques, d'associations d'éducation populaire et de questionnements autour de la citoyenneté. En 2000, les RERS sont environ 600 en France dont les DOM-TOM, et 150 en Europe, Amérique Latine et Afrique, développés grâce à des enseignants, des travailleurs sociaux, des acteurs locaux, des initiatives bénévoles, des partenariats.  
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Les Réseaux d'Échanges Réciproques de Savoirs (RERS) sont nés il y a une vingtaine d'années, d'un questionnement pédagogique et d'une pratique sociale et civique de Claire et Marc Héber-Suffrin. Ils sont issus d'un croisement de mouvements pédagogiques, d'associations d'éducation populaire et de questionnements autour de la citoyenneté. En 2000, les RERS sont environ 600 en France dont les DOM-TOM, et 150 en Europe, Amérique Latine et Afrique, développés grâce à des enseignants, des travailleurs sociaux, des acteurs locaux, des initiatives bénévoles, des partenariats.  
  
 
* Chacun a des savoirs qui peuvent intéresser les autres.  
 
* Chacun a des savoirs qui peuvent intéresser les autres.  
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Le principe : Permettre à des personnes de tous horizons sociaux, professionnels, culturels, de faire des offres et demandes de savoirs, savoir-faire, expériences... Il n'y a pas de petits ou de grands savoirs. La pluralité des personnes, la diversité des savoirs, des lieux d'apprentissage, des méthodes, des motivations font la richesse du système, sans aucun rapport d'argent ou de service : la valeur qui circule c'est le savoir.  
 
Le principe : Permettre à des personnes de tous horizons sociaux, professionnels, culturels, de faire des offres et demandes de savoirs, savoir-faire, expériences... Il n'y a pas de petits ou de grands savoirs. La pluralité des personnes, la diversité des savoirs, des lieux d'apprentissage, des méthodes, des motivations font la richesse du système, sans aucun rapport d'argent ou de service : la valeur qui circule c'est le savoir.  
  
La réciprocité est une dimension essentielle, tour à tour, on apprend de quelqu'un et à quelqu'un. Pour qu'aient lieu l'échange, la mise en relation permet d'élaborer ensemble la méthode et les moyens. Le demandeur est ainsi acteur de son apprentissage, de sa réussite.  
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La réciprocité est une dimension essentielle, tour à tour, on apprend de quelqu'un et à quelqu'un. Pour qu'ait lieu l'échange, la mise en relation permet d'élaborer ensemble la méthode et les moyens. Le demandeur est ainsi acteur de son apprentissage, de sa réussite.  
 
Transmettre ses savoirs permet à l'offreur de les réorganiser, de les réactualiser pour pouvoir mieux donner, et parfois de se réinvestir dans sa propre formation.  
 
Transmettre ses savoirs permet à l'offreur de les réorganiser, de les réactualiser pour pouvoir mieux donner, et parfois de se réinvestir dans sa propre formation.  
  

Version du 9 août 2004 à 20:11

La cause fondamentale des grands problèmes de la société humaine est la concentration des pouvoirs de décision, et des richesses produites, dans les mains d'une infime minorité de privilégiés.

Pouvons nous encore faire confiance en notre forme de démocratie, en notre république et en notre économie?

Nous allons plutôt essayer de définir d'autres formes d'économie, d'autres manières de gérer les échanges.


Commerce équitable

Groupements d'Intérets Economiques (GIE)

Monnaies alternatives

Le Sel (Systèmes d'Echange Local)

Le problème pour présenter les SEL - Ce qu'il y a de bien avec les SEL c'est qu'ils sont tous différents.

Qu'est-ce que le Sel ?

Tout d'abord ce qu'il n'est pas :

  • une association d'insertion
  • une oeuvre de bienfaisance. Beaucoup de personnes sont très étonnés que nous leur disions ceci lors d'une permanence ou une demande de renseignement. Nous ne sommes pas là pour fournir les produits de première nécessité d'existence. Un SEL est un creuset où chacun apporte son expérience, ses déboires et ses réflexions sur l'économie libérale. Nous ne voulons pas nous couper du monde ou nous vivons mais cherchons un autre angle de pénétration pour nous insérer le plus harmonieusement possible.

Valeur du don

Dans le don anthropologique il y a 2 principes fondamentaux :

  • La valeur du lien est aussi important que la chose à échanger
  • Dans le don on ne rend pas, mais on donne à son tour

Ces deux principes vont induire :

  • que l'échange est unique entre deux personnes
  • un sentiment d'appartenir à un groupe
  • l'émergence d'une solidarité

Le SEL ne fait pas de politique mais est plutôt méfiant vis à vis d'elle, la contestation nous l'apportons à l'intérieur de notre SEL. Notre subversivité reste confinée. Nous refusons l'économie libérale. Nous refusons le rapport que nous avons avec l'argent. Nous refusons le rapport que nous entretenons avec la société de consommation. Et nous refusons les relations humaines issues de cette économie libérale ! Nous recherchons l'ouverture de l'autre de la solidarité, de la Fraternité.

Les monnaies fondantes

Le troc

RERS (réseaux d'échanges réciproques de savoirs)

(Source : http://larondedessavoirs.free.fr/quisommesnous/mrers/mrers.htm)

Origine du mouvement

Les Réseaux d'Échanges Réciproques de Savoirs (RERS) sont nés il y a une vingtaine d'années, d'un questionnement pédagogique et d'une pratique sociale et civique de Claire et Marc Héber-Suffrin. Ils sont issus d'un croisement de mouvements pédagogiques, d'associations d'éducation populaire et de questionnements autour de la citoyenneté. En 2000, les RERS sont environ 600 en France dont les DOM-TOM, et 150 en Europe, Amérique Latine et Afrique, développés grâce à des enseignants, des travailleurs sociaux, des acteurs locaux, des initiatives bénévoles, des partenariats.

  • Chacun a des savoirs qui peuvent intéresser les autres.
  • Tout le monde est capable d'apprendre des savoirs proposés par d'autres.
  • Nous pouvons tous apprendre et transmettre.
Objectif du mouvement

Le principe : Permettre à des personnes de tous horizons sociaux, professionnels, culturels, de faire des offres et demandes de savoirs, savoir-faire, expériences... Il n'y a pas de petits ou de grands savoirs. La pluralité des personnes, la diversité des savoirs, des lieux d'apprentissage, des méthodes, des motivations font la richesse du système, sans aucun rapport d'argent ou de service : la valeur qui circule c'est le savoir.

La réciprocité est une dimension essentielle, tour à tour, on apprend de quelqu'un et à quelqu'un. Pour qu'ait lieu l'échange, la mise en relation permet d'élaborer ensemble la méthode et les moyens. Le demandeur est ainsi acteur de son apprentissage, de sa réussite. Transmettre ses savoirs permet à l'offreur de les réorganiser, de les réactualiser pour pouvoir mieux donner, et parfois de se réinvestir dans sa propre formation.


ITHACA HOUR

Dans l'état de New York un écologiste a créé une monnaie alternative basée sur l'heure de travail. Plus de 2000 commerçants ont été séduits par le système et réalisent un chiffre d'affaire annuel de plus de 2 millions de dollars.


BARTER

Un système international d'échange inter-entreprises qui s'est déjà organisé en association professionnelle, tous, font partie aujourd'hui de cette nouvelle tendance qui relance les économies locales, réintègre dans le circuit marchand les exclus du système monétariste et concurrence efficacement les multinationales.


l'@lliance conviviale

ECU (exchange convivial unit)


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L'économie Participative

Webographie

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Bibliographie

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