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* Prieuré de Sion mentionnée pour la première fois au cours des années 1960.  
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* La liste suivante des Grands Maîtres est tirée des Dossiers Secrets d'Henri Lobineau compilés en 1967. Jusqu'à Cocteau, tous ceux nommés sur cette liste étaient décédés avant cette date.  
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== Les diverses origines selon la tradition secrète  ==
* Tous sauf deux se trouvant également sur des listes de prétendus « Imperators » (chefs suprêmes) et « membres distingués » de l' Ancien Ordre Mystique Rosae Crucis qui circulait en France à l'époque où Plantard était dit en relation avec cet Ordre rosicrucien  (?).  
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* La plupart des personnes nommées partagent le fil conducteur d'être connues pour avoir un intérêt pour l' occultisme ou l' hérésie . [2]
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== Contexte historique et évènements liés ==
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=== Au temps des premiers chrétiens (0-400) ===
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=== Au temps des francs mérovingiens (400-800) ===
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=== Au temps des francs carolingiens (...-...) ===
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=== Au temps des francs capétiens (...-...) ===
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==== Début de liste des Grands Maitres présumés connus ====
 
Les Dossiers Secrets affirmaient que le Prieuré de Sion et les Templiers partageaient toujours le même Grand Maître jusqu'à ce qu'un schisme se produise lors de l' incident de la « Coupe de l'orme » en 1188. Suite à cet événement, les Grands Maîtres du Prieuré de Sion sont répertoriés dans français comme étant :
 
Les Dossiers Secrets affirmaient que le Prieuré de Sion et les Templiers partageaient toujours le même Grand Maître jusqu'à ce qu'un schisme se produise lors de l' incident de la « Coupe de l'orme » en 1188. Suite à cet événement, les Grands Maîtres du Prieuré de Sion sont répertoriés dans français comme étant :
  
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===== Hugues de Blanquefort (1150-1151) =====
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===== Bernard de Tramelay (1151-1153) =====
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==== Hugues de Blanquefort (1150-1151) ====
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===== Guillaume Chanaleilles (1153-1154) =====
==== Bernard de Tramelay (1151-1153) ====
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==== Guillaume Chanaleilles (1153-1154) ====
 
==== Évrard des Barres (1154-1155) ====
 
==== André de Montbard (1155-1156) ====
 
==== Bertrand de Blanquefort (1156-1169) ====
 
==== Philippe de Milly (1169-1170) ====
 
==== Eudes de Saint-Amand (1170- 1180) ====
 
==== Arnaud de Toroge (1181-1184) ====
 
==== Gérard de Ridefort (1184-1188) ====
 
  
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===== Évrard des Barres (1154-1155) =====
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===== André de Montbard (1155-1156) =====
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===== Bertrand de Blanquefort (1156-1169) =====
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===== Philippe de Milly (1169-1170) =====
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===== Eudes de Saint-Amand (1170- 1180) =====
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===== Arnaud de Toroge (1181-1184) =====
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=== Au temps des valois (...-...) ===
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==== Jean de Gisors (1188-1220) ====
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===== Jean de Gisors (1188-1220) =====
==== Marie de Saint-Clair (1220-1266) ====
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==== Guillaume de Gisors (1266-1307) ====
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==== Edouard de Bar (1307–1336) ====
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===== Marie de Saint-Clair (1220-1266) =====
==== Jeanne de Bar (1336–1351) ====
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==== Jean de Saint-Clair (1351–1366) ====
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==== Blanche d'Évreux (1366–1398) ====
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===== Guillaume de Gisors (1266-1307) =====
==== Nicolas Flamel (1398–1418) ====
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==== René d'Anjou (1418–1480) ====
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==== Iolande de Bar (1480-1483) ====
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===== Edouard de Bar (1307–1336) =====
==== Sandro Botticelli (1483-1510) ====
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==== Léonard de Vinci (1510-1519) ====
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Léonard de Vinci qui est dit "prétendu 12e Grand Maître" du Prieuré de Sion est le 22 ème...
 
Léonard de Vinci qui est dit "prétendu 12e Grand Maître" du Prieuré de Sion est le 22 ème...
==== Connétable de Bourbon (1519-1527) ====
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==== Ferrante I Gonzaga (1527–1575) ====
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===== Connétable de Bourbon (1519-1527) =====
==== Ludovico Gonzaga (1575–1595) ====
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==== Robert Fludd (1595–1637) ====
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==== J. Valentin Andrea (1637-1654) ====
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===== Ferrante I Gonzaga (1527–1575) =====
==== Robert Boyle (1654-1691) ou Jean-Tim Negri d'Albes (1681–1703) ====
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==== Isaac Newton (1691–1727) ou François d'Hautpoul (1703–1726)====
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==== Charles Radclyffe (1727–1746) ou André-Hercule de Fleury (1726–1766) ====
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===== Ludovico Gonzaga (1575–1595) =====
==== Charles de Lorraine (1746–1780) ou Charles de Lorraine (1766–1780) ====
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==== Maximilien de Lorraine (1780-1801) / idem sur 2ème liste ====
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==== Charles Nodier (1801–1844) / idem sur 2ème liste ====
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===== Robert Fludd (1595–1637) =====
==== Victor Hugo (1844–1885) / idem sur 2ème liste ====
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==== Claude Debussy (1885–1918) / idem sur 2ème liste ====
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==== Erik Satie (1918-1925) ou Jean Cocteau (1918–1963) ====
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==== Jean Marais (1963-décédé en 1998 ou François Balphangon (1963–1969) ====
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==== Jean Marais (1963-décédé en 1998 ou John Drick (1969–1981) ====
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===== Robert Boyle (1654-1691) ou Jean-Tim Negri d'Albes (1681–1703) =====
==== Jean Marais (1963-décédé en 1998 ou Pierre Plantard de Saint-Clair (1981) ====
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==== Jean Marais (1963-décédé en 1998 ou Philippe de Chérisey (1984–1985) ====
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==== Jean Marais (1963-décédé en 1998 ou Roger-Patrice Pelat [fr] (1985–1989) ====
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==== Pierre Plantard de Saint-Clair (1989) ====
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Rappel:
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* Prieuré de Sion mentionnée pour la première fois au cours des années 1960.
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* La liste suivante des Grands Maîtres est tirée des Dossiers Secrets d'Henri Lobineau compilés en 1967. Jusqu'à Cocteau, tous ceux nommés sur cette liste étaient décédés avant cette date.
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* Tous sauf deux se trouvant également sur des listes de prétendus « Imperators » (chefs suprêmes) et « membres distingués » de l' Ancien Ordre Mystique Rosae Crucis qui circulait en France à l'époque où Plantard était dit en relation avec cet Ordre rosicrucien  (?).
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* La plupart des personnes nommées partagent le fil conducteur d'être connues pour avoir un intérêt pour l' occultisme ou l' hérésie . [2]

Version du 31 octobre 2021 à 13:48


HYPOTHESE templière

  • L'hypothèse d'un lien cagot/templiers (issue notamment du livre Les Templiers de Michel Lamy, paru en 2001) n'est qu'une des nombreuses hypothèses et qu'elle est loin d'être jugée la plus crédible
    • De plus, le fait que des Templiers aient fait appel à des charpentiers est banal, puisque de nombreux seigneurs (templiers ou non) ou paroisses ont fait appel à des cagots, qui dans certaines zones du Sud-Ouest étaient de toute façon les seuls à pratiquer ce métier :

L'histoire des cagots est liée à celle des Templiers. En effet, les templiers furent commanditaires de nombreuses chapelles, églises ou cathédrales. Dans la construction d'une voute d'une église, une des difficultés majeures est d'obtenir la courbe. Celle-ci est obtenue à l'aide d'une charpente en bois, véritable ouvrage d'art d'autant plus précieux qu'il est temporaire, jusqu'à ce que la clé de voute verrouille la voute. On a vu que les cagots étaient souvent menuisiers ou charpentiers. Lorsque les templiers ont recherché les meilleurs ouvriers, ils ont souvent recruté des cagots. On trouve notamment des cagots sur les chantiers des cathédrales d'Amiens, de Reims, de Beauvais... C'est ainsi qu'on trouve aujourd'hui dans la Picardie et le nord de la France des descendants des Cagots, notamment une famille Gaffet, une famille Caqueux.


DOCUMENTS divers

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_commanderies_templi%C3%A8res_en_Midi-Pyr%C3%A9n%C3%A9es https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Prieur%C3%A9_de_Sion&oldid=187487126

Grands Maîtres présumés

"Nautonnier", un mot vieux français pour un navigateur, qui signifie Grand Maître dans leur nomenclature ésotérique interne. La liste suivante des Grands Maîtres est tirée des Dossiers Secrets d'Henri Lobineau compilés par Plantard sous le nom de plume de "Philippe Toscan du Plantier" en 1967. Tous ceux nommés sur cette liste était morte avant cette date. Tous sauf deux figurent également sur les listes de prétendus « Imperators » (chefs suprêmes) et « membres distingués » de l'Ancien Ordre mystique Rosae Crucis qui circulaient en France à l'époque où Plantard était en contact avec cet Ordre Rosicrucien. La plupart des personnes nommées partagent le fil conducteur d'être connues pour avoir un intérêt pour l'occulte ou l'hérésie.[1]
Fichier:Leonardo da Vinci - autoportrait présumé - WGA12798.jpg
Leonardo da Vinci, prétendument le Prieuré du 12ème Grand Maître de Sion

Les Dossiers Secrets affirmaient que le Prieuré de Sion et les Chevaliers Templiers ont toujours partagé le même Grand Maître jusqu'à un schisme survenu lors de l'incident de la "Coupe de l'orme" en 1188. Suite à cet événement, les Grands Maîtres du Prieuré de Sion sont répertoriés en français comme étant :

  1. Jean de Gisors (1188-1220)
  2. Marie de Saint-Clair (1220-1266)- Marie de Saint-Clair (1192-1266), fille de Robert de Saint-Clair et d'Isabel Lévis, devint Grande Maîtresse du Prieuré de 1220 à sa mort (3).
  3. Guillaume de Gisors (1266-1307)
  4. Edouard de Bar (1307-1336)
  5. Jeanne de Bar (1336-1351)
  6. Jean de Saint-Clair (1351–1366)
  7. Blanche d'Évreux (1366-1398)
  8. Nicolas Flamel (1398-1418)
  9. René d'Anjou (1418–1480)
  10. Iolande de Bar (1480-1483)
  11. Sandro Botticelli (1483-1510)
  12. Léonard de Vinci (1510-1519)
  13. Connétable de Bourbon (1519-1527)
  14. Ferrante I Gonzaga (1527-1575)
  15. Ludovico Gonzaga (1575-1595)
  16. Robert Fludd (1595-1637)
  17. J. Valentin Andrea (1637–1654)
  18. Robert Boyle (1654–1691)
  19. Isaac Newton (1691-1727)
  20. Charles Radclyffe (1727-1746)
  21. Charles de Lorraine (1746-1780)
  22. Maximilien de Lorraine (1780-1801)
  23. Charles Nodier (1801-1844)
  24. Victor Hugo (1844-1885)
  25. Claude Debussy (1885-1918)
  26. Jean Cocteau (1918-1963)

Un document ultérieur, Le Cercle d'Ulysse,[2] identifie François Ducaud-Bourget, un éminent prêtre traditionaliste catholique pour qui Plantard avait travaillé comme a sexton pendant la Seconde Guerre mondiale,[1] en tant que Grand Maître après la mort de Cocteau. Plantard lui-même est plus tard identifié comme le prochain Grand Maître.

Lorsque les Dossiers secrets ont été révélés comme faux par des chercheurs français, Plantard s'est tu. Lors de sa tentative en 1989 de faire un retour et de relancer le Prieuré de Sion, Plantard a cherché à se démarquer de la première liste discréditée, et a publié une deuxième liste de Grands Maîtres du Prieuré,[3] qui comprenait les noms du défunt Roger-Patrice Pelat, et de son propre fils Thomas Plantard de Saint-Clair :

  1. Jean-Tim Negri d'Albes (1681-1703)
  2. François d'Hautpoul (1703-1726)
  3. André-Hercule de Fleury (1726-1766)
  4. Charles de Lorraine (1766-1780)
  5. Maximilien de Lorraine (1780-1801)
  6. Charles Nodier (1801-1844)
  7. Victor Hugo (1844-1885)
  8. Claude Debussy (1885-1918)
  9. Jean Cocteau (1918-1963)
  10. François Balphangon (1963-1969)
  11. John Drick (1969-1981)
  12. Pierre Plantard de Saint-Clair (1981)
  13. Philippe de Chérisey (1984-1985)
  14. Modèle:Ill (1985-1989)
  15. Pierre Plantard de Saint-Clair (1989)
  16. Thomas Plantard de Saint-Clair (1989)

En 1993, Plantard a reconnu que les deux listes étaient frauduleuses lorsqu'il a fait l'objet d'une enquête par un juge lors de l'Affaire de Pelat.[4][5]

En 2006, l'auteur américain Eric Mader-Lin a fait une déclaration publique affirmant être l'actuel Grand Maître du Prieuré de Sion.[6]

Le emblème officiel du Prieuré de Sion est en partie basé sur le fleur-de-lis, qui était un symb


Modèle:À sourcer Modèle:Synthèse inédite

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Fichier:Priory of Sion Logo.png
Blason officiel du Prieuré de Sion qui est en partie basé sur la fleur-de-lissymbole associé à la monarchie française.[7]

Le Prieuré de Sion est le nom donné à plusieurs groupes, à la fois existants et séculaires ou non, réels et fictifs; dont une organisation fondée en France en 1956 par Pierre Plantard (1920-2000)[8]. Dans une série de documents tapés à la machine à écrire et déposés à la Bibliothèque nationale au milieu des années 1960, intitulés Dossiers secrets d'Henri Lobineau, Pierre Plantard présente le Prieuré comme une confrérie remontant à 1099[9], des faux confectionnés avec le concours de Philippe de Chérisey, le complice de Plantard[réf. nécessaire]. Néanmoins, de nombreux théoriciens de la conspiration persistent à croire que le Prieuré de Sion est une organisation obscure qui protège un secret capable de faire s'écrouler l'Église catholique. Cette thèse est celle proposée par Henry Lincoln, Michael Baigent et Richard Leigh dans leur livre L'Énigme sacrée publié en 1982 et dont de nombreux éléments ont été repris par Dan Brown dans son best-seller intitulé Da Vinci Code, publié le Modèle:Date-.

Description des faits et de la polémique

Selon les documents qui ont été déposés par Pierre Plantardà la Bibliothèque nationale de France dans les années 1960 intitulés Archives du Prieuré de Sion, le Prieuré de Sion serait une organisation secrète prestigieuse fondée en 1099 à l'issue de la Première croisade, qui aurait compté parmi ses membres un grand nombre de personnages qui figurent parmi les plus illustres de l’histoire et de la civilisation occidentale comme Guillaume de Chanaleilles (1153-1154), Sandro Botticelli (1483-1510), Leonardo da Vinci (1510-1519), Charles III (Duc de Bourbon-Montpensier) (1519-1527), Isaac Newton (1691-1727), Victor Hugo (1844-1885), Claude Debussy (1862-1918) ou encore Jean Cocteau (1918-1963). En 1993 Pierre Plantard admit cependant que cette liste n'était que le fruit de son imagination.[réf. nécessaire]

Toujours selon ces dossiers secrets, le Prieuré de Sion comprenait plus de mille membres, structurés en sept niveaux. À mesure que l'on s'élève dans la hiérarchie, le nombre des membres se divise par trois, jusqu'au nautonier. Nautonier est un mot de vieux français maritime pour celui qui était navigateur, et qui signifie Grand Maître dans la nomenclature ésotérique interne du Prieuré. Toujours selon ces dossiers secrets, le Prieuré de Sion comprenait 1 093 membres, structurés en sept niveaux (un Nautonier - 3 Princes noachites de Notre-Dame - 9 Croisés de Saint-Jean - 27 Commandeurs - 61 Chevaliers - 243 Ecuyers - 729 Preux). À mesure que l'on s'élève dans la hiérarchie, le nombre des membres se divise donc par trois, jusqu'à la charge de nautonier, exercée par une personne seule.

De nos jours, le Prieuré de Sion a une existence « officielle », mais bien moins mystérieuse et ésotérique : il s'agit d'une association loi de 1901 fondée le 7 mai 1956 par Pierre Plantard (secrétaire général), André Bonhomme (président), Jean Deleaval (vice-président), Armand Defago (trésorier) et dont les statuts sont déposés à la sous-préfecture de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie). Elle prend pour sous-titre l'acronyme CIRCUIT (Chevalerie d'institution et règle catholique et d'union indépendante traditionaliste) et comme emblème un coq blanc. Plantard, accusé de fraude devant la justice française en 1992 a déclaré qu'il s'agissait d'une supercherie qui était censée le mettre sur le trône de France en tant que descendant des Francs Mérovingiens.[réf. nécessaire]

Le 27 décembre 2002, un communiqué publié sur du papier à en-tête officiel, annonce publiquement la réactivation de la société. Le message est signé de Gino Sandri, ancien secrétaire particulier de Pierre Plantard, sous le titre de secrétaire général, et d'une femme anonyme, censée être le nouveau « nautonier ». Cependant, certains experts n'y ont vu qu'un coup publicitaire.

Liste des Grands Maîtres

La version du Prieuré de Sion, dont il a été question pour la première fois dans les années 1960, était censée être dirigée par un Nautonnier, soit un vieux mot français désignant un Navigateur et qui signifie grand maître dans leur nomenclature ésotérique interne.

Grand maître devint le titre traditionnel généralement attribué au plus haut dirigeant d’un ordre ou d’une confrérie.

En 1967, la liste suivante des grands maîtres provient des Dossiers Secrets d'Henri Lobineau compilés par Pierre Plantard sous nom de plume de Philippe Toscan du Plantier. Cette liste circulait en France à l'époque où Pierre Plantard était dit en relation avec l'Ordre rosicrucien. Deux membres qui n'étaient pas décédès avant cette date, figuraient sur cette liste, et étaient présents également sur des listes de dits «Imperators» (chefs suprêmes) et de «membres distingués» de l' ancien ordre mystique Rosae Crucis. A ses débuts, le conseil suprême de Supérieurs Inconnus des Rosae Crucis, ne comprenant que 9 membres[10]. Les idées des Rose-croix se sont propagée dans les milieux maçonniques allemands et protestants[11], alors que le pape Clément XII[12] s'était élevé contre la franc-maçonnerie dans la bulle In eminenti apostolatus specula (1738).

La plupart des personnes nommées dans les "Dossiers" partagent le fil conducteur d'être connues pour s'intéresser à l' occultisme ou à une certaine hérésie. Certains desdits grands maîtres et grandes maîtresses du Prieuré de Sion, tels que Jeanne de Bar, Léonard de Vinci, Nicolas Flamel, Isaac Newton, Charles Nodier, Victor Hugo, Claude Debussy ou encore Jean Cocteau, ont été des précurseurs, des célébrités modernistes de leur temps.

Les grands maîtres du Prieuré de Sion sont répertoriés en français comme étant grands maîtres du Prieuré de Sion comme suit en liste :

Grands maîtres du Prieuré de Sion À noter que...

Début présumé de liste...

  1. Hugues de Blanquefort (1150-1151)
  2. Bernard de Tramelay (1151-1153)
  3. Guillaume Chanaleilles (1153-1154)
  4. Évrard des Barres (1154-1155)
  5. André de Montbard (1155-1156)
  6. Bertrand de Blanquefort (1156-1169)
  7. Philippe de Milly (1169-1170)
  8. Eudes de Saint-Amand (1170- 1180)
  9. Arnaud de Toroge (1181-1184)
  10. Gérard de Ridefort (1184-1188)

....................................................................

=> Scission dans l'Ordre <=

....................................................................

  1. Jean de Gisors (1188-1220)[13]
  2. Marie de Saint-Clair (1220-1266)
  3. Guillaume de Gisors (1266-1307)
  4. Edouard de Bar (1307–1336)
  5. Jeanne de Bar (1336–1351)
  6. Jean de Saint-Clair (1351–1366)
  7. Blanche d'Évreux (1366–1398)
  8. Nicolas Flamel (1398–1418)
  9. René d'Anjou (1418–1480)
  10. Iolande de Bar (1480-1483)
  11. Sandro Botticelli (1483-1510)
  12. Léonard de Vinci (1510-1519)
  13. Connétable de Bourbon (1519-1527)
  14. Ferrante I Gonzaga (1527–1575)
  15. Ludovico Gonzaga (1575–1595)
  16. Robert Fludd (1595–1637)
  17. J. Valentin Andrea (1637-1654)
  18. Robert Boyle (1654-1691)
  19. Isaac Newton (1691–1727)
  20. Charles Radclyffe (1727–1746)
  21. Charles de Lorraine (1746–1780)
  22. Maximilien de Lorraine (1780-1801)
  23. Charles Nodier (1801–1844)
  24. Victor Hugo (1844–1885)
  25. Claude Debussy (1885–1918)
  26. Erik Satie (1918-1925)
  27. Jean Cocteau (1925-1963)
  28. .


Reprise de la théorie par des auteurs essayistes

Dans L'Énigme sacrée (The Holy Blood and the Holy Grail, « La Sainte Lignée et le Saint Graal ») publié en 1982 par Henry Lincoln, Michael Baigent et Richard Leigh, trois journalistes britanniques, présentent le Prieuré comme un regroupement d'organisations secrètes telles que Templum Domini, Ordo Hospitalis Sancti Johannis Hierosolymitani Ordo Hospitalis Sancti Johannis Hierosolymitani, Rosae Crucis ou autres francs-maçons. Dans cet essai, la dynastie mérovingienne quant à elle descendrait directement de Jésus et de Marie-Madeleine. Dans cette optique, la mission du Prieuré serait donc de cacher l'existence de cette « sainte lignée ». Les trois coauteurs établirent un lien entre cette mission et le thème du Graal, traditionnellement associé aux Templiers et déclarent que le « Graal » est une métaphore qui désignerait cette descendance supposée du Christ.

L'auteur John Daniel reprend également la théorie du complot décrite par Pierre Plantard dans son ouvrage Scarlet and the Beast - A History of the War between English and French Freemasonry (L'écarlate et la bête - Une histoire de la guerre entre la franc-maçonnerie anglaise et française)[19].

Reprise de la théorie dans la littérature

Umberto Eco, dans son roman de 1988, Le Pendule de Foucault, montre son point de vue sur la question en illustrant un système d’associations sans preuve qui aurait permis le fondement de la société secrète.

Dans la série de romans historiques Les Enfants du Graal (1991 à 1997) de Peter Berling, le Prieuré de Sion y protège les deux héros, Roç et Yesa, qui y sont présentés comme des descendants de Jésus. Elle met aussi en scène Guillaume de Gisors et Marie de Saint-Clair, deux des grands maîtres de la société.

Dan Brown, quant à lui, a repris tous ces thèmes pour construire l'intrigue de son Da Vinci Code. La trame de ce roman s'appuie en réalité sur l'histoire de l'abbé Saunière, curé de la paroisse de Rennes-le-Château située dans l'Aude. Autour de la relation entre Jésus-Christ et Marie-Madeleine, sur laquelle le roman de Dan Brown décline son énigme, se greffe le Prieuré de Sion. La société secrète est ici présentée comme une des clefs de voûte de la descendance de Jésus-Christ. Cette fiction navigue ainsi entre vérité et parfum de complot et dans laquelle Léonard de Vinci, le Saint Graal, les Templiers, les cathares et les francs-maçons viennent s'ajouter. L'écrivain André Grall s'y verra même impliqué.

Jean-Paul Bourre a repris le thème du Prieuré de Sion dans un thriller politico-occultiste intitulé, L'Élu du serpent rouge (éditions Les Belles Lettres) : Patrice Villard (alias François de Grossouvre) est le grand maître du Prieuré de Sion et responsable des Chasses présidentielles (couverture lui permettant d'être un des conseillers occultes du Président François Mitterrand). Car dès les années 1950, il était devenu honorable correspondant de services de renseignement extérieurs français, le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage[21]. On voit apparaître un certain Gillis, archiviste de l'Ordre de Dieu. Différentes sociétés secrètes ou discrètes vont se disputer un mystérieux manuscrit intitulé « Le serpent rouge ».

Dans ses bande-dessinées La Couronne des Croisés et Une lettre de la maison, Keno Don Rosa oppose les templiers puis Balthazar Picsou au prieuré de Sion.[réf. nécessaire]

Articles connexes

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Liens externes

Bibliographie

  • Bordes Richard, "Les Mérovingiens à Rennes-le-Château, mythe ou réalité", Philippe Schrauben Éditeur, 1984.
  • Bourre Jean-Paul, L'Élu du Serpent rouge, Les Belles Lettres, 2004, 303 pages. (ouvrage consacré à Rennes-le-château avec une étude approfondie sur Pierre Plantard et le Prieuré de Sion.)
  • Buchholtzer Laurent, Octonovo, Rennes-le-château, une affaire paradoxale, L'Œil du Sphinx, 2008.
  • Cipriani Domizio, Templar Order il cammino dei templari la via verso la saggezza by Bastogi libri 2016 (ISBN 9788899376482) IT, FR, EN.
  • Cipriani Domizio, Le Prieuré de Sion una scienza sociale, by Bastogi libri, 2018, IT (ISBN 8894894711 et ISBN 978-8894894714)
  • Garcia Jean-Pierre, Rennes-le-Château : Le Secret dans l'Art ou l'Art du Secret, 2008 (ISBN 978-2-9530184-0-0)

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Introvigne_2005.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Jean_Delaude_1994.
  3. La deuxième liste est apparue dans Vaincre No 3, septembre 1989, p. 22.
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées lepoint.
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Philippe_Lapr.C3.A9v.C3.B4te_1996_p._140.
  6. http://transitionculture.org/2012/12/05/the-top-ten-films-as-chosen-by-transition-initiatives/
  7. Modèle:Cite book
  8. [1] La mort de Pierre Plantard
  9. The Priory Of Sion: Is The "Secret Organization" Fact Or Fiction? sur CBS News (60 Minutes), 30 avril 2006
  10. R.Le Forestier, Les Supérieurs Inconnus, op.cit, p. 81-82
  11. Modèle:Harv
  12. lointain successeur de Clément V qui avait dissous l'Ordre sous la pression de Philippe IV le Bel
  13. Guy Mouny, Rennes-le-Château: un autre regard sur l'énigme, Cheminements, Le Coudray-Macouard, 1999.
  14. Étienne Pattou 2006-2016, p. 2 et 3. ; Jean-Baptiste-Pierre Courcelles 1822, p. 1.
  15. B. Comtes de Rochefort (Barres).
  16. Les Plantagenêts : Origines et destin d'un empire (XIe-XIVe siècles), Fayard, 2004, 962 p. (ISBN 978-2-213-63974-1) [présentation en ligne] 
  17. Richard Cœur de Lion, Fayard, 1988, 326 p. (ISBN 978-2-213-63880-5) [présentation en ligne] 
  18. Histoire des ducs et des comtes de Champagne, A. Durand, 1865 [présentation en ligne] 
  19. John Daniel, Scarlet and the Beast - A History of the War between English and French Freemasonry, Day Publishing; 3rd edition (April 1, 2007), (ISBN 978-1890913991)
  20. Modèle:Cite book, éd. française 2004 chez Jean-Claude Lattès
  21. Edwy Plenel, Le journaliste et le Président, Stock, 2006.


Modèle:Portail religions et croyances Modèle:Portail légendaire


article LISTE CHRONOLOGIQUE relative au Prieuré

Sommaire

Les diverses origines selon la tradition secrète

.

Contexte historique et évènements liés

.

Au temps des premiers chrétiens (0-400)

.

Au temps des francs mérovingiens (400-800)

.

Au temps des francs carolingiens (...-...)

.

Au temps des francs capétiens (...-...)

.

Début de liste des Grands Maitres présumés connus

Les Dossiers Secrets affirmaient que le Prieuré de Sion et les Templiers partageaient toujours le même Grand Maître jusqu'à ce qu'un schisme se produise lors de l' incident de la « Coupe de l'orme » en 1188. Suite à cet événement, les Grands Maîtres du Prieuré de Sion sont répertoriés dans français comme étant :

Hugues de Blanquefort (1150-1151)

.

Bernard de Tramelay (1151-1153)

.

Guillaume Chanaleilles (1153-1154)

.

Évrard des Barres (1154-1155)

.

André de Montbard (1155-1156)

.

Bertrand de Blanquefort (1156-1169)

.

Philippe de Milly (1169-1170)

.

Eudes de Saint-Amand (1170- 1180)

.

Arnaud de Toroge (1181-1184)

.

Gérard de Ridefort (1184-1188)

Au temps des valois (...-...)

. ....................................................................

   => Scission dans l'Ordre <=

....................................................................

Jean de Gisors (1188-1220)

.

Marie de Saint-Clair (1220-1266)

.

Guillaume de Gisors (1266-1307)

.

Edouard de Bar (1307–1336)

.

Jeanne de Bar (1336–1351)

.

Jean de Saint-Clair (1351–1366)

.

Blanche d'Évreux (1366–1398)

.

Nicolas Flamel (1398–1418)

.

René d'Anjou (1418–1480)

.

Iolande de Bar (1480-1483)

.

Sandro Botticelli (1483-1510)

.

Léonard de Vinci (1510-1519)

. Léonard de Vinci qui est dit "prétendu 12e Grand Maître" du Prieuré de Sion est le 22 ème...

Connétable de Bourbon (1519-1527)

.

Ferrante I Gonzaga (1527–1575)

.

Ludovico Gonzaga (1575–1595)

.

Robert Fludd (1595–1637)

.

J. Valentin Andrea (1637-1654)

.

Robert Boyle (1654-1691) ou Jean-Tim Negri d'Albes (1681–1703)

.

Isaac Newton (1691–1727) ou François d'Hautpoul (1703–1726)

.

Charles Radclyffe (1727–1746) ou André-Hercule de Fleury (1726–1766)

.

Charles de Lorraine (1746–1780) ou Charles de Lorraine (1766–1780)

.

Maximilien de Lorraine (1780-1801) / idem sur 2ème liste

.

Charles Nodier (1801–1844) / idem sur 2ème liste

.

Victor Hugo (1844–1885) / idem sur 2ème liste

.

Claude Debussy (1885–1918) / idem sur 2ème liste

.

Erik Satie (1918-1925) ou Jean Cocteau (1918–1963)

.

Jean Cocteau (1925-1963) ou Jean Cocteau (1918–1963)

.

Jean Marais (1963-décédé en 1998 ou François Balphangon (1963–1969)

.

Jean Marais (1963-décédé en 1998 ou John Drick (1969–1981)

.

Jean Marais (1963-décédé en 1998 ou Pierre Plantard de Saint-Clair (1981)

.

Jean Marais (1963-décédé en 1998 ou Philippe de Chérisey (1984–1985)

.

Jean Marais (1963-décédé en 1998 ou Roger-Patrice Pelat [fr] (1985–1989)

.

Pierre Plantard de Saint-Clair (1989)

.

Thomas Plantard de Saint-Clair (1989)

.

Au 21ème siècle

Rappel:

  • Prieuré de Sion mentionnée pour la première fois au cours des années 1960.
  • La liste suivante des Grands Maîtres est tirée des Dossiers Secrets d'Henri Lobineau compilés en 1967. Jusqu'à Cocteau, tous ceux nommés sur cette liste étaient décédés avant cette date.
  • Tous sauf deux se trouvant également sur des listes de prétendus « Imperators » (chefs suprêmes) et « membres distingués » de l' Ancien Ordre Mystique Rosae Crucis qui circulait en France à l'époque où Plantard était dit en relation avec cet Ordre rosicrucien (?).
  • La plupart des personnes nommées partagent le fil conducteur d'être connues pour avoir un intérêt pour l' occultisme ou l' hérésie . [2]

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