Ekopedia:Conventions typographiques

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Ce petit guide est destiné à répertorier les principales conventions typographiques que nous essayons de respecter sur Ekopedia, afin d'assurer dans ce domaine une certaine cohérence entre les articles. Le respect de ces règles n'est évidemment pas obligatoire pour écrire sur Ekopedia, et vous êtes libre de ne pas en tenir compte. N'oubliez pas cependant que les autres ekopédien(ne)s sont également libres de modifier la mise en forme de votre texte.

Par tradition, les conventions typographiques d'Ekopedia se basent pour la plupart sur les recommandations du Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale (ISBN 2743304820).

Les questions et discussions sur la typographie de l’encyclopédie peuvent être adressées au Bistro.

Abréviations[modifier]

Pour assurer une meilleure lisibilité, il est conseillé de ne pas abréger les mots du langage courant dans le corps des articles (sont par exemple à proscrire les abréviations du type de c-à-d pour c'est-à-dire, par ex. pour par exemple, env. pour environ, etc.).

Ci-dessous, une liste de quelques abréviations usuelles pour lesquelles les erreurs sont fréquentes :

  • « etc. » se termine toujours par un point abréviatif (qui « absorbe » donc un point final) et ne doit jamais être suivi de points de suspension, qui ont à peu près le même sens. D'une manière générale, il devrait toujours être précédé d'une virgule et n'être placé qu'à la suite d'une liste ouverte contenant au moins trois éléments : « des pommes, des poires, des scoubidous, etc. » ;
  • « premier » (masculin) s'abrège de la façon suivante : 1er. Il s'obtient ainsi : 1<sup>er</sup> ;
  • « première » (féminin) s'abrège de la façon suivante : 1re(et non 1ère). Tapez : 1<sup>re</sup> ;
  • les autres nombres ordinaux (deuxième, troisième…) s'abrègent ainsi : 2e, 3e (et non 2ème, 3ème). Tapez 2<sup>e</sup>, 3<sup>e</sup>, etc. ;
  • pour créer des variantes de finales au pluriel, on utilisera le modèle <sup>...</sup> avec les lettres finales en paramètre, par exemple : les 1<sup>res</sup> qui donne « les 1res ».

Bibliographies[modifier]

La « norme » adoptée est inspirée de la norme ISO 690, adaptée au français dans la norme AFNOR NF Z 44-005-2.

Exemple de syntaxe utilisée :
Albert Camus, ''Le Mythe de Sisyphe'', Gallimard, coll. « Folio / Essais », Paris, 1985 (ISBN 2070322882)

Voir aussi la section « Titres d'œuvres » ci-dessous.

Intertitres[modifier]

Les intertitres ne doivent pas être écrits en caractères gras : ils ont un code de mise en page spécial. Il existe trois niveaux d'intertitres qui doivent toujours être utilisés dans le même ordre. Le premier niveau d'intertitre, quelle que soit son importance, doit être encadré de deux signes égal (=) ; par exemple : == Première partie ==. Le second niveau doit être encadré de trois signes égal ; par exemple : === Première sous partie ===. Enfin, le dernier niveau doit être encadré de quatre signes égal ; par exemple : ==== Premier paragraphe ====. Cela n'est pas seulement une convention typographique, puisque Ekopedia utilise ces informations pour certaines fonctionnalités (création automatique de sommaire, édition de partie, etc.).

Voir aussi : Aide:Comment modifier une page.

Emphases : caractères gras et italiques[modifier]

  • La première mention du sujet de l'article se met en gras (code wiki ''' ... ''').
  • Dans la suite de l'article, il est conseillé de ne pas abuser du gras. Pour mettre un mot en relief, il est souvent plus judicieux d'utiliser l'italique (code wiki '' ... '' : ce sont des paires d'apostrophes droites et non des guillemets doubles !).

Espaces et signes de ponctuation[modifier]

Sur Ekopedia, les signes de ponctuation doubles (; : ? !) doivent être précédés d'une espace insécable, ainsi que l'exigent les normes typographiques françaises (règles usuelles pour les publications imprimées), mais contrairement à certaines normes typographiques canadiennes, décrites dans le Guide du rédacteur. N'utilisez pas l'entité html &nbsp; pour créer des espaces insécables, car elles seront créées automatiquement par le programme lors de l'affichage de la page. Cette règle s'applique également aux guillemets français. Dans le cas des nombres, il est de mise de mettre des espaces aux milliers. Exemple : 12 345 pour 12345, le logiciel ne gérant pas les espaces insécables dans ce cas.

Selon le Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale édition 2002, page 110, la ponctuation s'applique aux formules mathématiques, y compris celles qui sont centrées. Elles doivent donc notamment comporter un point si c'est la fin d'une phrase. Ce point pourra être en dehors de la formule elle-même (après la balise </math>).

Listes à puces[modifier]

Il convient de distinguer trois cas dans la ponctuation des listes à puces :

Listes composées de groupes nominaux ou verbaux introduites par un deux-points : pas de majuscule en début d'item, le premier niveau se terminant par un point-virgule, le second niveau par une virgule. Exemple :

Il faut éviter les majuscules superfétatoires :

  • premier terme (pas de majuscule car situé après « : ») ;
  • deuxième terme (pas de majuscule car situé après « ; ») ;
  • troisième terme :
    • sous-terme 1,
    • sous-terme 2,
    • sous-terme 3 (pas de majuscule car situé après « , ») ;
  • quatrième terme (qui se termine ici par un point puisque la phrase se termine).

Guillemets[modifier]

  • On utilise de préférence les guillemets ouvrants («) suivis d'une espace, et les guillemets fermants (») précédés d'une espace, comme le veut la règle pour les publications imprimées. Ces espaces sont rendues automatiquement insécables par le programme lors de l'affichage de la page. Dans la mesure du possible, n'utilisez pas d'entités HTML pour espacer les guillemets.
  • L'utilisation des guillemets droits (appelés « guillemets anglais » dans la norme Unicode) ("), est vivement déconseillée au profit de l'usage exclusif des guillemets français.
  • L'utilisation des guillemets ronds (parfois appelés eux aussi « guillemets anglais ») (“”) est à réserver aux guillemets de second rang, comme une citation à l'intérieur d'une autre citation.
  • L'utilisation de guillemets pour mettre en évidence un titre d'œuvre est vivement déconseillée. Utiliser plutôt l'italique.

Italique[modifier]

  • L'italique sera obligatoirement utilisée pour les titres d'œuvres écrites ou artistiques mentionnées dans le corps de l'article, dans les bibliographies et dans les légendes d'illustrations. Néanmoins, dans les simples listes d'œuvres, les titres pourront rester en romain (droite par opposition à l'italique).
  • L'italique est également utilisée pour les mots étrangers transcrits dans notre alphabet latin.
  • On l'emploie aussi dès que l'on utilise un mot ou une locution étrangère, même latine (voir plus bas : Mots étrangers) :
    • a priori ;
    • le Dasein.
  • Quand un élément normalement en italique (titre d'œuvre, citation en langue étrangère, etc.) est inséré dans un texte en italique, pour conserver sa lisibilité cet élément est disposé en romain (non italique). En aucun cas cet élément ne sera mis en évidence différemment (en utilisant des guillemets par exemple).
  • On utilise aussi l'italique pour les noms d'espèces animales ou végétales. Exemple : il faut écrire Canis lupus, et non Canis lupus.
  • L'italique est aussi utilisée pour les noms de bateaux et autres aéronefs, trains, etc. qui portent un nom de baptême spécifique et unique. Exemple : le naufrage du Titanic.


Majuscules (ou capitales)[modifier]

  1. Dans les noms d’organismes ou d’associations en français, on mettra de préférence une majuscule (ou capitale) au premier mot seulement, les mots suivants commençant par une minuscule. Exemple: École normale supérieure (plutôt que École Normale Supérieure). Cette règle a cependant de nombreuses exceptions et règles dérogatoires. Exemples :
    • l'académie de Reims mais l'Académie de médecine (chaque région possède au moins une académie, en revanche, il n'existe qu'une seule Académie de médecine, son caractère exclusif impose alors la majuscule initiale à Académie. Par exemple : « les académies de Reims et Toulouse » où le mot est clairement un nom commun séparable et accordé, mais « l’Académie française et l’Académie des sciences » où le nom propre est invariable et inséparable, ce qui justifie la répétition ici obligatoire. Remarque identique pour les préfectures, universités, collèges, lycées, rectorats, conseils généraux et régionaux, ministères qui conservent leur sens propre quand ils sont détachés...) ;
    • l'université René-Descartes, l'université de Toulouse, mais l'Université (i.e. le système et les instances universitaires) ;
    • la préfecture de la Haute-Savoie ;
    • le Muséum d'histoire naturelle ;
    • le Collège de France ;
    • la Commission européenne ;
    • les Nations unies, ou de façon plus formelle l’Organisation des Nations unies (Le mot Nation désigne un État et non une ethnie, il prend une majuscule. L’organisation prend la majuscule dans son nom complet, en conservant la majuscule sur Nation.) ;
    • le ministère de l'Éducation nationale (l'institution est l'Éducation nationale, pas le ministère).
  2. Les titres d'œuvres ne respectent pas cette règle : voir la section dédiée dans cette page.
  3. Dans les noms d'organismes ou d'associations dans une langue autre que le français, on appliquera les conventions typographiques de la langue. On écrira par exemple : la British Academy of Film and Television Arts.
  4. Les majuscules s'écrivent toujours avec les accents et autres caractères diacritiques (Œ, Ç, voire €), au même titre que les minuscules.


Nombres[modifier]

Il est recommandé d'écrire les nombres à un seul chiffre en toutes lettres. Par exemple « au bout de deux ans d'existence » et non « au bout de 2 ans d'existence ». Évitez aussi, autant que possible, de débuter une phrase par un nombre écrit en chiffres. En règle générale, les nombres seront écrits de préférence « au long » lorsqu'ils indiquent des grandeurs (deux cents mètres, trois mille habitants, quinze euros...) sauf lorsque leur profusion les rendraient difficilement lisibles ; les âges, les dates et les heures seront écrits en chiffres (exemple : « Le 28 janvier, à 18 h 15, j'aurai alors 24 ans et nous serons quatre amis à passer à table, la première fois depuis cinq ans. »).

Nombres hexadécimaux[modifier]

Il n'y a pas de norme comme telle, mais les trois façons les plus fréquentes sont :

  • précéder le nombre de 0x, comme ceci : 32 = 0x20 ;
  • précéder le nombre de $, comme ceci : 32 = $20 ;
  • suivre le nombre d'un indice 16, comme ceci : 32 = 2016. (<sub>...</sub>)

La méthode de l'indice est utilisable pour les nombres en base quelconque (base vingt, base huit, etc.) et est préférable dans les contextes mathématiques.

Notes de musique[modifier]

Sauf raison particulière (différenciation d'octaves, ou autre...), il est recommandé d'écrire le nom des notes en minuscules et en italique, de manière à ce qu'on les distingue bien du reste du texte : « si si est bémolisé » est plus lisible que « si si est bémolisé ». La notation anglo-saxone se fera en majuscules : B, D...

Sigles[modifier]

Les sigles et acronymes s'écrivent sans point d'abréviation entre les lettres : URSS (et non U.R.S.S.).

Titres d'œuvres (livres, films…)[modifier]

Titres d'œuvres en français[modifier]

  • Règle générale. Seul le premier mot d'un titre d'œuvre prend une capitale initiale (exception faite des noms propres, bien sûr) :
    • Autant en emporte le vent ;
    • Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages ;
    • Une saison en enfer ;
    • De l'esprit des lois ;
    • Du côté de chez Swann ;
    • Mon oncle.
  • Si le titre forme une phrase, alors seul l'article initial prend une capitale :
    • La guerre de Troie n'aura pas lieu ;
    • Le soleil se lève aussi ;
    • La vie est un long fleuve tranquille.
  • Si le titre commence par un adjectif ou adverbe antéposé et qu'il n'y a pas d'article défini, alors seul le premier mot prend la majuscule :
    • Tristes tropiques.
  • Si le titre commence par un article défini (le, la, les) et qu'il ne constitue pas une phrase verbale, alors :
    • Le premier substantif prend une capitale :
      • Les Misérables,
      • Les Liaisons dangereuses,
      • L'Ami du peuple,
      • L'Homme qui rit,
      • La Liberté éclairant le monde.
    • Si le titre contient une énumération, chaque substantif énuméré prend une majuscule :
      • Le Loup et l'Agneau,
      • La Belle et la Bête,
      • Le Renard, le Loup et le Cheval.
    • La règle du premier substantif s'applique aussi lorsqu'un (ou des) adjectif(s) et/ou adverbe(s) est (sont) antéposé(s) :
      • Le Grand Meaulnes,
      • Le Petit Chaperon rouge,
      • Les Très Riches Heures du duc de Berry,
      • La Grande et Belle Histoire de Caliméro,
      • Les Cinq Dernières Minutes.
  • En cas de titre double, les principes précédents s'appliquent à chaque partie :
    • Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile ;
    • Émile ou De l'éducation.
  • Quand l'auteur a choisi une typographie peu orthodoxe, il est préférable de la respecter : on écrit eXistenZ et non Existenz.
  • Que fait-on lorsque le titre est un mélange de deux langues ?
    Écrit-on : Femme like u, Femme Like U ou Femme like U (chanson de K-Maro) ?
    On écrit Femme like U : Femme et U sont en parallèle, donc les deux prennent une capitale.

Titres d'œuvres en langue étrangère[modifier]

Pour les titres d'œuvres en langues étrangères, on respectera les conventions de cette langue.

Quand un titre n'a pas été traduit en français, il faut lui laisser la typographie de la langue originale (voir Espaces et signes de ponctuation).

Quelques indications pour les langues les plus courantes :

  • Allemand : tous les substantifs, communs ou propres, prennent une initiale en lettre capitale.
Exemple : Die verlorene Ehre der Katharina Blum
  • Anglais : la convention anglophone correcte pour un titre est de mettre chaque initiale de mot en lettre capitale, sauf pour les articles, les conjonctions, et les autres mots « secondaires » qui ne sont pas en première place.
Exemples : Return of the Jedi, Everybody's Got Something to Hide Except Me and My Monkey.
  • Italien : seuls les noms propres prennent des initiales capitales.
Exemples : Il caso Mattei, C'eravamo tanto amati
  • Japonais
Exemple : Harukanaru toki no naka de : Seuls le premier mot et les noms propres prennent une majuscule. (Boku no Marie, Seiken densetsu, Bubblegum crisis, Mai HiME)

Toponymes[modifier]

France[modifier]

La graphie des toponymes officiels de la France (ceux des entités administratives : régions, départements, arrondissements, cantons, communes) est fixée par l'édition la plus récente du Code officiel géographique publié par l'INSEE. Voici les principales règles typographiques :

  • tous les substantifs et adjectifs prennent une majuscule ;
  • les articles, prépositions, conjonctions et adverbes prennent une majuscule en début de nom et une minuscule à l'intérieur du nom, à l'exception de Hors, qui prend toujours une majuscule, et des prépositions situées en fin de toponyme, qui prennent également une majuscule ;
  • les toponymes officiels composés comportent un trait d'union entre tous les termes, sauf après l'article initial ou lorsqu'il y a une apostrophe. Exemples : La Roche-sur-Yon, Villeneuve-d'Ascq. Exceptions : Pays de la Loire et Territoire de Belfort.

La règle est obligatoire sur tous les panneaux officiels (encadrés de rouge) de communes à l'entrée d'une agglomération, les départements et régions (sauf les exceptions ci-dessus), mais n'est pas toujours appliquée de façon cohérente sur les autres panneaux (lieux-dits, bâtiments administratifs), les noms de rivières (la Sèvre niortaise), d'îles (l'Île d'Yeu désigne l'île ayant plusieurs communes, mais on ne peut détacher le mot Île du toponyme) et de montagnes (le mont Saint-Odile, le mont Blanc mais le massif du Mont-Blanc), la distinction étant parfois nécessaire avec les noms de communes (le mont d'Or est le nom du mont géographique, le Mont-d'Or est la commune).

Canada[modifier]

Au Canada, la règle du gouvernement fédéral veut que les toponymes (dont les noms de ville) ne se traduisent pas (ni du français, ni de l'anglais), exception faite pour quelques toponymes d'intérêt pancanadien dont la liste se trouve ici. On pourrait aussi faire exception pour certains noms de grandes villes qui ont une forme française courante : Saint-Jean (Nouveau-Brunswick) et Saint-Jean (Terre-Neuve-et-Labrador) en étant les exemples principaux.

Les spécifiques des toponymes français au Canada sont toujours reliés par des traits d'union : Sainte-Anne-de-Bellevue ; chemin de la Côte-des-Neiges ; lieu historique national du Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine. Ainsi, on parlera de l'île du Prince-Édouard (qui est une île qui s'appelle « Prince-Édouard »), mais l'Île-du-Prince-Édouard (qui est une province qui s'appelle « Île-du-Prince-Édouard ».) Les particules nobiliaires ne prennent pas de trait d'union, mais on met une majuscule : rue Jean-De La Fontaine, ruelle Nick-Auf Der Maur, rue De La Gauchetière, rue De Castelnau; mais avenue de l'Église (spécifique est « Église »).

Or, les spécifiques de langue anglaise ne contiennent pas de traits d'union, bien qu'ils soient incorporés dans un toponyme français : Kirkland Lake ; Ayer's Cliff ; l'avenue McGill College ; la rue City Councillors ; la côte du Beaver Hall (ces quatre derniers se trouvent au Québec). Mais : la rue Terry-Fox, le chemin Queen-Mary, l'église Saint-James (nom personnel, même avec titre ou forme anglais).

Pour plus d'information, voir les toponymes canadiens.
Pour des toponymes du Québec, on peut contrôler le site de la Régie de toponymie.

Belgique[modifier]

L'usage est de ne pas lier prénom et nom par un trait d'union, par exemple Place Eugène Flagey et non Place Eugène-Flagey (cf. Joseph Hanse, Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne, page 591).

L'exception concerne les saints, on met toujours une majuscule et un trait d'union :

  • dans les noms d'églises, de monastères, de temples, de cathédrales, de basiliques, etc., par exemple la cathédrale Saint-Michel, la Cathédrale Saint-Paul de Liège
  • quand saint figure dans le nom d'une ville, d'un lieu, d'un édifice, d'une rue, par exemple les cliniques universitaires Saint-Luc.

Luxembourg[modifier]

L'usage est de ne pas lier prénom et nom par un trait d'union dans les noms de rues, de boulevards, etc., comme en Belgique. Le cas des saints est aussi une exception à cette règle. Les établissements publics prennent une minuscule à la désignation mais des majuscules et traits d'union au nom propre, par exemple lycée Michel-Rodange ; à l'exception de l’Université du Luxembourg, institution unique. Référence : Guide de rédaction

Mots étrangers[modifier]

Les noms communs étrangers, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas entrés dans le vocabulaire français et sont donc absents des dictionnaires du français usuel, sont toujours en italique lorsqu'ils sont écrits avec l'alphabet usuel (dit alphabet latin moderne) ou ses variantes.

Langues utilisant l'alphabet latin[modifier]

La règle générale est de respecter les diacritiques utilisés dans la langue étrangère.

Allemand[modifier]

En allemand], tous les noms prennent une majuscule. Les mots que le français a emprunté à l'allemand perdent pourtant la majuscule (un nazi, un leitmotiv, un land…). Par contre, lorsque des mots allemands sont cités dans un titre en français, il doivent garder la majuscule (et on les écrit en italique).

Exemple : Luther, par sa doctrine du salut par la foi seule, et du Berufung, réhabilite ainsi la vie laïque et fait du travail une valeur.

Autres systèmes d'écriture[modifier]

Chinois[modifier]

La règle générale de transcription de la langue chinoise (mandarin) est le hàny? p?ny?n (c'est-à-dire avec les diacritiques pour marquer les tons).

Grec[modifier]

La convention de transcription du grec diffère suivant qu’il s’agit du grec ancien ou du grec moderne ; dans les deux cas, il faut restituer les signes diacritiques par les diacritiques latins équivalents.

Langues de l'Inde[modifier]

La norme retenue est la règle de transcription fixée par le 10e congrès des Orientalistes, en 1894.

Japonais[modifier]

La norme de transcription de la langue japonaise est la méthode Hepburn.

Persan[modifier]

La convention de transcription du persan est basée sur les travaux de Gilbert Lazard et des travaux réalisés pour le script UniPers.

Points[modifier]

Toute phrase doit commencer par une majuscule et se terminer par un point. Donc, une phrase ne devrait jamais commencer par une formule mathématique ou un nombre écrit numéralement car ces derniers ne peuvent pas comporter de majuscule. Lorsqu'une phrase se termine par une formule mathématique, cette formule doit se terminer par un point, qu'elle soit centrée ou non. Ce point est à placer hors des balises.

Saints[modifier]

Lorsque l'on désigne un lieu (toponyme) ou la fête calendaire, on écrit Saint avec une capitale initiale et on rattache le terme au nom avec un trait d'union :

  • Saint-Germain-en-Laye ;
  • les feux de la Saint-Jean ;
  • nous danserons à la Saint-Sylvestre.

Lorsque l'on désigne la personne canonisée, saint est alors adjectif et s'écrit tout en minuscule et ne se rattache pas au nom par un trait d'union :

  • l'évangile selon saint Jean ;
  • la vie de sainte Thérèse d'Avila ;
  • sous son chêne, saint Louis rendait la justice.

« Non » suivi ou non d'un trait d'union[modifier]

Lorsqu'un substantif est précédé du terme « non », ce dernier est rattaché au substantif par un trait d'union :

  • un État de non-droit ;
  • un non-sens ;
  • Le Monde des non-? ;
  • traité de non-agression.

En revanche, s'il s'agit d'un adjectif ou d'un participe utilisé comme adjectif, le terme « non » n'est pas relié à l'adjectif par un trait d'union s'il s'agit d'un groupe utilisé adjectivement :

  • une narration non linéaire ;
  • les non-dits sont plus parlants que certaines paroles non tues.

Il en va de même avec « quasi ».

Voir aussi[modifier]