Discussion:10 trucs pour protéger l'environnement

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Commentaire d'un visiteur

Excusez moi, mais sur le "consommer local", il faut faire attention. L'excès de bonne volonté peut nuire : on croit polluer moins en boycottant les tomates du maroc (trop de km de kérosène) Mais il n'est pas évident que l'écologie soit perdante : les km parcourus par chacun (par exemple lorsqu'on prend sa voiture pour acheter 1 kg de patates à l'agriculteur local) peuvent dépasser le total camion + avion + camion. Je n'invente rien : vous pouvez essayer dénicher l'étude de The Economist (Green Food, n°8507 le numéro du 9 au 15 déc. 2006) Evidemment vous me direz ces gens ne sont pas de grands écologistes.. mais ça ne veut pas dire qu'ils mentent forcément... Il y a souvent un revers aux choix "propres".. (Par exemple l'agriculture "bio" utilisant des outils en cuivres, qui pollue les sols ^^)

Réponses

Oui il faut toujours être alerte et se poser des questions! Mais même si, l'Economist a trouvé des contradictions, il est certain qu'au-delà du fait qu'ils ne sont pas trop écolos, il faut voir aussi que leur lectorat l'est très majoritairement encore moins. Je vois plus ce genre d'article comme une arme et des arguments donné aux lecteurs plutôt que comme une règle.
Consommer local, c'est consommer proche de soi, ce n'est pas obligatoirement faire plus de kilomètres que lorsque l'on va faire des achats aux commerçants habituels. C'est, il est vrai, faire parfois quelques détours, c'est emprunter d'autres chemins, mais aussi d'autres modes de transports. C'est aussi revaloriser les petits producteurs face aux grands groupes. C'est bien plus que de l'économie énergétique, c'est la revalorisation des campagnes et de la paysannerie.
Quant aux "bio" qui pollue; oui je veux bien croire que ce n'est pas parfait! Mais tout doit être pris de manière globale, comme un ensemble. Cela bouleverse quelque peu la manière d'appréhender la consommation. On en vient à se demander "qu'est-ce qui, au final, cette pomme bio ou celle-là non-bio, a le meilleur bilan environnemental (de la graine à l'assiette)?". La réponse me semble-être la plupart du temps, le bio.
Certes, encore une fois, rien n'est parfait, mais certains choix sont parfois des votes! Qu'est-ce qui est le mieux:
  • acheter une pomme produite en agriculture conventionnelle par un petit agriculteur local (à disons, moins de 20km).
  • acheter une pomme certifiée biologique produite par un agriculteur distant (disons plus de 3000km).
Jusqu'à il y a peu, j'étais comme figé devant un tel dilemme!... Bio et je le fais pour ma santé et la santé du sol de l'agriculteur, mais je pollue l'atmosphère avec le transport. Non bio et je me pourrie la santé, je participe à la pollution des sols, mais je ne pollue que peu en transports...
Je choisie maintenant la pomme bio sans hésiter, car c'est aussi en posant cet acte que je vais inciter le producteur local à se convertir à l'agriculture biologique!

--jluc 24 mai 2007 à 15:51 (EDT)