Allaitement

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Thème Naître

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Catégorie:Naître



L' allaitement maternel est la pratique de nourrir un bébé au sein. Il est fait généralement par la mère directement au mamelon; mais il peut aussi être tiré et donné au biberon.

Allaiter un choix strictement personnel[modifier]

Allaiter ou non son bébé est une affaire de choix strictement personnel. Son corps lui appartenant, une fois informée adéquatement, le choix de la mère ne doit pas être critiqué. Elle a le droit d'utiliser son corps comme elle le souhaite. Cette page est dédiée uniquement à l'allaitement maternel.

Symbole international de l'allaitement

Le prolongement naturel de la grossesse[modifier]

L'allaitement se veut un prolongement naturel de la grossesse. Il atténue la rupture hormonale brutale qui suit un accouchement suivi d'un sevrage. Selon les cas, il peut atténuer, entre autres, la déprime post-natale, la chute des cheveux et perte du teint de grossesse. En plus de réduire le stress de la mère, l'allaitement peut contribuer à un retour de l'utérus à sa forme normale plus rapidement que chez les autres femmes et retarde le retour en couche (phénomène du maintien hormonal d'avant-accouchement et de la prolactine sécrétée pendant l'allaitement qui favorise peu l'ovulation bien qu'elle ne la bloque pas totalement. Ainsi l'allaitement n'est pas un moyen de contraception fiable).

La production de lait mobilise fortement les réserves adipeuses accumulées lors de la grossesse (tout particulièrement vers le 8e mois). La production de lait draine et fait travailler les seins.

C'est une économie de temps, d'agacement, d'argent et c'est un gain de douceur.

De plus, un mammifère, à la naissance, est programmé génétiquement pour être allaité (réflexe de fouissement). Le bébé ne peut voir qu'à environ 30 cm, ce qui correspond exactement à la distance bébé-maman quand il est au sein.

Le lien hormonal entre la mère et l'enfant durant les neufs mois de la grossesse est perpétué par l'allaitement maternel.


Bébé allaité

Moins de contraintes[modifier]

À chaque tétée, les femmes produisent une hormone prolactine qui a pour effet de les endormir, de les détendre. Cela leur permet d'avoir le même rythme de sommeil que le bébé.

La nuit, si cododo il y a, le bébé trouvera le sein instinctivement sans réveiller sa mère (la mère qui a été conditionnée neuf mois à ne pas dormir sur le ventre n'étouffera pas son bébé).

En journée la mère peut prendre bébé en écharpe et le faire téter discrètement partout où elle est, en vacant à ses occupations. Elle peut aussi s'allonger sur le côté et se reposer pendant que bébé tète.

Même si l'allaitement a beaucoup d'avantages, il serait trompeur de ne pas exposer également les arguments qui font que certaines femmes choisissent de donner le biberon à leur enfant. Arguments qui sont:

  • la douleur provoquée par l'engorgement les premiers jours
  • l'envie que le père soit impliqué dans l'alimentation du nouveau-né
  • l'envie de faire autre chose et de pouvoir s'éloigner de son bébé plus de deux heures
  • l'envie de reprendre une "vie normale" ou de souhaiter une moins grande proximité physique avec le bébé.

Cependant, en tirant son lait avec un tire-lait approprié ou manuellement, le père peut participer à l'allaitement, la mère peut s'éloigner plus de deux heures de son bébé. Le père peut également participer à l'alimentation au sein en soutenant la mère, en l'aidant à s'installer confortablement avec bébé, en faisant faire le rot. Il y a également d'autres choses à faire pour s'occuper d'un bébé que de l'alimenter (même si cela représente une grande part de la proximité avec l'enfant les premiers mois) et le père et les autres membres de la famille pourront tisser un autre lien avec le bébé même si la mère l'allaite exclusivement. De plus, il est généralement considéré que l'allaitement n'exclue pas totalement la consommation d'alcool. Un verre à l'occasion ne cause aucun tort à l'enfant allaité. De plus, l'alcool est éliminé du lait dans les heures qui suivent sa consommation (trois heures environ pour un verre). Le fait de tirer du lait permet aussi de reprendre le travail tout en continuant l'allaitement mais nécessite de beaucoup d'organisation et quelques aménagements(temps et lieu). Il est aussi possible, tout dépendant de l'âge de l'enfant et selon le confort de la mère de reprendre son travail sans extraire de lait. On peut choisir d'offrir du lait industriel durant la journée ou alors de laisser bébé prendre son lait lorsque sa mère sera de retour (l'allaitement mixte). La production lactée de la plupart des mères s'ajustera en conséquence, permettant même d'allaiter matin et soir la semaine et à temps plein durant la fin de semaine.

Hygiène[modifier]

Une douche par jour suffit à ce que les tétons soient suffisamment propres pour la journée. Le lait maternel est "probiotique", à la bonne température, de composition idéale, à disposition immédiate.

Tous les anticorps de maman passent directement au bébé. Le bébé est protégé par les anticorps de sa mère, si tant est que la mère ne soit pas elle-même immuno-déprimée (vaccinations à jour, par exemple).

Comme le lait maternel est parfaitement adapté, les quantités de lait nécessaires sont moindres et il cause moins d'intolérances. D'où moins de mal au ventre, moins de vomi (sauf problèmes particuliers : intolérance au lait de vache consommé par la mère, reflux gastro-œsophagien, ou réflexe d'éjection du lait trop fort pour le bébé). Cela a également des conséquences sur les selles qui ont très peu d'odeurs, sont très peu acides et n'abîment pas les fesses. Il peut y avoir très peu de selles sans que cela soit anormal(à partir de 6 semaines, une selle tous les 7 jours est une situation normale et ne signifie pas que l'enfant soit constipé). Certains bébés, au contraire, auront une selle à chaque tétée.


En cas de canicule, le lait maternel s'adapte, il est plus salé et évite la déshydratation du nourrisson. En cas de gastro-entérite, le lait maternel est bien digéré.

Un bébé allaité à volonté, cododo-té, porté en écharpe pleure normalement très peu ou beaucoup moins... parce que comme dans le ventre de maman il a tout ce qu'il veut à sa portée, il n'a pas mal au ventre ou aux fesses. Cela varie cependant d'un enfant à l'autre, et ne peut en aucun cas être généralisé.

Rythme des tétées et régulation de la production[modifier]

À la naissance, les tétées à la demande permettent la régulation de la production de lait. On peut proposer un seul sein ou les deux à chaque tétée en s'assurant que le bébé passe suffisamment de temps sur un sein pour recevoir le lait de fin de tétée (le plus gras et le plus calorique). Notons qu'il y a des bébés qui vont téter très rapidement et d'autres beaucoup plus lentement, cela va dépendre du débit, de sa force de succion, de son éveil. Si les seins sont douloureux ce n'est pas normal, et il peut s'agir d'une mauvaise position du bébé au sein, il faut aussi faire vérifier l'intérieur de la bouche du bébé (frein de langue court par ex.). Si les mamelons ne sont pas sensibles, vous pouvez laisser bébé tétouiller autant que ça lui plaît. Contrairement au lait artificiel, le lait maternel est digéré rapidement et le bébé boit ce dont il a vraiment besoin. Il n'y a pas d'horaire de tétées, la maman n'est pas obligée d'attendre deux ou trois heures avant de proposer une autre tétée.

Si bébé présente des selles vertes au lieu de jaune mordoré (les selles du bébé peuvent toutefois être de toutes sortes de couleurs... sans qu'il y ait un problème majeur!), cela peut vouloir dire qu'il prend peut-être trop de lait de début de tétée riche en lactose (la surabondance de lactose est irritante pour les intestins, et cause des ballonnements), ou que maman a un réflexe d'éjection fort (lait qui coule très fortement parfois en jets, bébé boit gloutonnement et s'étouffe pendant le réflexe (trop de lait à avaler...), vomit le "trop-plein ". Si cela occasionne de l'inconfort au bébé, il convient alors de donner la tétée allongée, ou bébé "au-dessus" du sein, et de donner un seul sein par tétée, et parfois le même sein pour deux tétées consécutives (si le gain de poids du bébé est adéquat) jusqu'à obtenir des selles jaunes. Si l'autre sein semble engorgé, exprimez le lait à la main ou avec tire-lait, la production lactée se stabilisera.

Une fois la courbe de croissance du bébé bien amorcée, il est possible que bébé espace les tétées. La courbe de croissance des bébés allaités est un peu moins rapide au cours des 2-3 premières semaines, car le bébé ingurgite moins de liquide, produit et stocke moins de déchets dans son ventre. Elle est bien meilleure par la suite, en tout cas elle est adaptée et ne produit pas de problème d'obésité par la suite (plusieurs études démontrent, que l'allaitement prolongé diminue les risques que l'enfant et l'adolescent soit obèse plus tard dans la vie).

Certains bébés ne prennent que peu de poids par rapport à d'autres, et les mamans sont encouragées à sevrer (en France). C'est dommage, il y a des bébés qui prennent 300 grammes par mois, et d'autres 1 kg, sans que personne ne soit en cause, comme il y a des grands, des gros, des minces, des petits... et souvent, quand bébé grandit, ou progresse dans ses activités motrices, il peut ne pas grossir, il ne peut pas tout faire ! L'essentiel est de veiller à ce qu'il soit en bonne santé, qu'il rit, joue, s'éveille, et qu'il remplit bien ses couches.

Vous devez également savoir qu'il existe des phases dites "poussées de croissance" où l'enfant va se mettre à réclamer beaucoup plus. Vos seins auront peut-être l'air flasques, mais ça ne veut pas dire que vous n'avez plus de lait. En quelques jours (deux voire trois jours), si vous respectez la règle d'or (allaitement à la demande avec une bonne prise du sein), votre lactation va s'adapter aux besoins de votre enfant et un nouveau rythme s'installera. Ces poussées de croissance ont lieu aux alentours de 7-10 jours, 3 semaines, 6 semaines, 3 mois, 6 mois, parfois 9 mois.

N'oubliez jamais que plus bébé tète (fréquence surtout), plus il y a de lait, à condition que la prise du sein soit adéquate (une bonne partie de l'aréole en bouche, surtout celle du côté de la lèvre inférieure du bébé. Donnez le sein en faisant pointer le mamelon vers le palais du bébé - prise du sein asymétrique).

Les tétées de nuits sont normales. D'ailleurs, nous les adultes, ne passons que peu de temps sans rien boire ou manger au cours d'une journée! Non, bébé ne fera pas nécessairement "ses nuits" à deux mois, ou quand il a pris "assez de poids". S'il a besoin de téter, c'est soit qu'il a faim, qu'il est en hypoglycémie (certains bébés font de réels malaises), soit qu'il a besoin d'être rassuré (ça vous satisferait, vous, si on répondait à votre besoin de réconfort lors d'un coup de blues par un "t'as assez mangé" ou un "t'as les fesses propres, que veux-tu d'autre" ?).

Ne regardez pas votre montre, bébé sait ce dont il a besoin, surtout s'il fait chaud, bébé aura plus souvent soif.

Il y a des bébés qui prennent 4 longues tétées par jour et d'autres 12-15, dont de très courtes de quelques minutes! Laissons le faire, il sait ce qu'il lui faut! N'oublions pas que le sein permet à bébé d'être nourri, mais aussi de calmer sa soif (il peut dans ce cas ne boire que quelques minutes le lait désaltérant de début de tétée), son besoin de succion (les bébés qui n'en bénéficient pas ont bien des sucettes destinées à remplacer la tétée !), et le besoin de proximité corporelle avec maman dont l'odeur, la chaleur, les bruits (qui l'accompagnaient déjà avant qu'il naisse), la voix vont l'apaiser. Bébé a besoin, pour bien grandir, de lait, mais aussi d'amour et de sécurité affective. Un bébé bien nourri, mais à la recherche constante de sécurité grandira moins bien et moins sereinement. Porter bébé contre soi permettra de lui donner lait, chaleur et sécurité à volonté.

Le lait maternel se digère très rapidement, en moins de 40 minutes. Bébé peut donc redemander très rapidement, sans que la qualité de votre lait soit en cause. Il y a aussi le volume de son estomac qui doit être considéré, et cela est relié à sa maturité physiologique (la capacité de boire plus de lait en une tétée) Il a peut-être "à nouveau" faim ou tout simplement besoin de "sucer" ou d'être blotti contre maman.

Plusieurs sites web peuvent compléter ces informations, en particulier le site de la Leche League, conseillé par l'ANAES et l'OMS et où l'on peut contacter une animatrice pour tout renseignement. [1]

Il y a aussi des groupes d'entraide en allaitement dans plusieurs pays. Il est important pour une maman allaitante d'être soutenue pendant cette période très riche en émotions. Cela est prouvé; elle allaitera plus longtemps si elle a une personne de confiance à qui se référer.

Oméga 3 et composition du lait[modifier]

Les oméga 3 présents dans le lait maternel ont des conséquences sur l'organisation du cerveau des bébés. On n'en déduira pas que les enfants allaités sont plus intelligents, mais on peut dire qu'on ne connaît pas toutes les conséquences du sevrage au lait de vache modifié sur notre organisme. La composition du lait maternel est inimitable, elle est parfaitement adaptée à votre bébé, elle est le modèle à atteindre pour n'importe quel fabricant de lait. Le lait maternel ne contient pas de lactose animal, qui est parfois mal toléré par le nourrisson et provoque de dangereuses diarrhées pendant les gastros (mais les molécules des produits laitiers avalés par la maman peuvent néanmoins passer dans le lait bu par bébé, on adaptera sa consommation en fonction des réactions de bébés s'il présente gaz et coliques). Le lait maternel est adapté à la canicule à partir du moment où la maman allaite à volonté et reste bien hydratée. Donner des biberons d'eau au bébé va venir contrecarrer l'allaitement, en remplissant l'estomac de bébé, qui va moins réclamer la tétée et donc moins recevoir de sels minéraux nécessaires à sa réhydratation.


Des affichent vantant les mérites de ce merveilleux produit seront placardées dans divers lieux publics de la grande région de la Capitale-Nationale et de celle de la Chaudière-Appalaches dès le 1 er octobre 2005.

Couper ou favoriser le lait[modifier]

Il y plusieurs facteurs favorisant l'arrêt de la production de lait. Les très grands stress ont notamment un impact négatif temporaire sur la lactation, et le stress inhibe le réflexe d'éjection, donc le lait prend plus de temps à couler et il est moins abondant. Une mauvaise hydratation peut aussi jouer un rôle. La prise de contraceptif oral ou des injections de contraceptifs (avec œstrogène surtout, mais aussi avec seulement de la progestérone.....) sont une cause majeure. Certaines plantes comme la sauge (contiennent des phyto-œstrogènes), le persil, la mercuriale, ou la scolopendre, sont à éviter car elles feraient diminuer la production de lait. La consommation de boissons au soya doit aussi être limitée (soya=phyto-œstrogènes)

Les commentaires de celles et ceux qui n'y connaissent rien en allaitement, qui pressent au sevrage, qui doutent de la qualité du lait (rappelons que le lait maternel n'est pas seulement le "meilleur" mais le "seul" adapté à bébé et qu'il est toujours l'aliment qui convient le mieux à bébé.... qu'il est gras et nourrissant, bien que très facilement digéré, et qu'aucun autre aliment ne peut le remplacer) sont les pires "coupe-lait". Fermez les écoutilles, ces conseillers ne sont pas les payeurs...

Buvez à votre soif. Ne buvez pas excessivement non plus, cela demanderait à vos reins beaucoup de travail et vous seriez fatiguée.

Ce qui favorise la lactation, c'est d'allaiter à la demande, que le bébé ait une bonne prise du sein. Une alimentation adéquate et une bonne hygiène de vie aident la mère à se sentir plus en forme.

Les aliments réputés pour soutenir la lactation sont  : - les lentilles, les topinambours cuits, la coriandre, l'ortie blanche, du galéga, du cumin, l'anis vert, l'aneth odorant, du carvi, le basilic, les carottes, du fenouil sauvage, du malt, la verveine officinale et le fenugrec.

L'idée selon laquelle il faut boire de la bière pour avoir plus de lait est fausse. C'est le houblon et le malt, base de la bière, qui peuvent favoriser la lactation. Dans tous les cas, une consommation régulière d'alcool est néfaste au bébé comme à la maman. Mieux vaut se faire une infusion de houblon ou utiliser du malt d'orge dans les recettes ("Ovaltine" serait aussi un aliment intéressant). Néanmoins, évitez le houblon si vous êtes déprimée.

Halte aux idées reçues: consommer du lait (de vache) n'augmentera pas votre lactation (les vaches ne boivent pas de lait, et pourtant ...!!!!)

Protéger ses seins[modifier]

Ce qui abîme les seins c'est la phase de grossesse, l'engorgement, un mauvais soutien et les régimes avec prise et perte de poids yoyo. Pour éviter l'engorgement, il suffit de faire téter bébé à volonté et avec une bonne prise du sein, ou de masser les seins de la base vers le mamelon, on peut également tirer son lait. La douche chaude favorise l'écoulement du lait. Si vous pensez devoir redonner du tonus à vos seins, utilisez la douche froide. Il est déconseillé d'utiliser des crèmes sur les seins, car tous les produits qui la composent peuvent aussi pénétrer dans le lait. Certaines mères utilisent de l'huile d'amande douce ou du beurre de karité, s'ils ne sont pas gercés, évitez d'en mettre sur l'aréole et le mamelon. Les glandes de Montgomery sécrètent un hydratant naturel de toute façon.

N'hésitez pas à investir dans de très bons soutiens-gorge d'allaitement et si il vous reste quelques kilos de votre grossesse privilégiez une perte de poids lente et douce.

Au début du premier l'allaitement, les tétons sont très sensibles, pour éviter de les "écraser" avec un soutien-gorge vous pouvez utiliser des coques d'allaitement (elles pourront êtres utiles par la suite pour recueillir le lait ou éviter les auréoles). Si le téton est très sensible, vous pouvez tenter les bouts de seins artificiels (petits capuchons en silicone en forme de téton) pendant l'allaitement.

La mise au sein[modifier]

Pour la mise au sein, il faut mettre toute l'aréole du téton dans la bouche de bébé, sans forcer ou bloquer sa tête. On peut s'allonger sur le côté et lui laisser le sein à disposition. La maman et le bébé sont "face à face", ventre contre ventre, la bouche du bébé face au téton, la tête libre de toute contrainte. La langue de bébé forme une "rigole" (en "U") sous le mamelon. On peut pincer le téton et l'aréole pour qu'ils rentrent mieux dans sa bouche. On peut masser les seins de la base vers l'aréole pour améliorer la sécrétion du lait. On peut prendre une douche chaude au préalable.

Une mise au sein rapide, voire immédiate, est la meilleure chose pour avoir un bon départ. Il faut éviter tout type de gavage post natal, en particulier au biberon, qui ferait de la concurrence à l'allaitement, et perturber la succion "primaire" innée en lui faisant acquérir la succion secondaire nécessaire à la tétine. Le colostrum est très riche et contient énormément d'anticorps, dont il serait dommage de ne pas laisser profiter le bébé. De plus, l'utilisation d'un biberon risque d'entraîner une confusion sein/biberon qui nuit à la mise au sein et à allaitement et annule tous les bienfaits pour la flore intestinale de bébé du colostrum et du lait de maman.

Certains bébés peuvent ne pas avoir envie de téter tout de suite. Cela peut être le cas des bébés prématurés (qui, souvent, se mettent à bien téter à l'approche du jour où ils auraient dû naître !), ou de bébés "endormis" par la péridurale de maman. Dans ces cas-là, gardez confiance en vous, en lui, en sa capacité à téter et patientez.

Certains bébés perdent du poids dans les premières heures ou jours suivant la naissance. Jusqu'à 10 %, il est inutile de s'inquiéter. En deçà, veiller à ce que bébé tête bien et de nombreuses fois, mouille bien ses couches, ait l'air rassasié. Bébé peut mettre 15 jours à reprendre son poids de naissance.

Un bébé ne s'étouffe pas en tétant, il a un nez adapté à cette pratique depuis plusieurs millénaires, appuyer sur le sein pour qu'il respire mieux ne sert pas à grand-chose. Il suffit de le laisser libre de ses mouvements.

Maintenir la tête de bébé pour le forcer à téter risque de le stresser et de le rebuter.

Allaitement mixte et sevrage[modifier]

Faire un allaitement mixte c'est démarrer le sevrage, et s'exposer à voir se tarir le lait. Évitez donc d'insérer un biberon contenant du lait industriel pour nourrissons le soir, même si cela semble pratique. Il vaut mieux tirer le lait maternel, ce qui convient d'ailleurs aussi à une bonne prévention d'allergies : un allaitement complet pendant au moins les 6 premiers mois de vie de l'enfant peut réduire le risque d'allergies et de maladies comme l'asthme et la neurodermite. Le lait peut aussi être donné au bébé par divers moyens autres que le biberon (petite tasse, gobelet, compte-gouttes, etc.)

Aucun autre aliment n’est diététiquement nécessaire pendant les 6 premiers mois*; la diversification des aliments ne devrait alors pas commencer avant cet âge. Cependant, certains bébés peuvent démontrer de l'intérêt pour votre assiette vers l'âge de 4-5 mois. Si votre enfant est prêt, il vous le montrera, notamment en essayant d'attraper des aliments dans votre assiette! Si l'allaitement est fait de façon optimale avec une bonne prise du sein, et que tous les facteurs de diminution de production lactée ont été écartés, et qu'il essaye d'attraper des aliments, peut-être est-il prêt...? Évitez de donner des préparations commerciales s'il semble avoir faim et révisez tous les facteurs de réussite de l'allaitement. D'autres enfants ne manifestent aucun intérêt pour la diversification avant 7, 8 ou 9 mois d'âge. Cela peut parfois être problématique, car les réserves en fer de l'enfant vont en diminuant à ce moment-là s'il ne consomme pas d'autres aliments. Vous pouvez poursuivre votre allaitement, évidemment, votre lait est un aliment très important de son régime alimentaire, et essayez l'insertion d'autres aliments quelques semaines plus tard, sans forcer l'enfant à manger. Le contenu de votre assiette (légumes, viande, fruits), coupé en petits morceaux ou écrasé fera l'affaire. Le lait maternel restera sa source primaire de nutrition jusqu'à la fin de la première année et même au-delà.

Cela ne veut pourtant pas dire que l'enfant n'a plus besoin du lait maternel à partir de la deuxième année de vie: bien au contraire, les taux d'anticorps transmis avec le lait maternel sont au plus haut vers la fin de la deuxième année de vie de l'enfant allaité. L’allaitement maternel peut être poursuivi jusqu’aux deux ans de l’enfant, et même au-delà : les aliments solides complètent le lait maternel, et ne le remplacent pas. L'Organisation Mondiale de Santé propose l'allaitement maternel pour tout enfant du monde (et non pas uniquement pour ceux du tiers monde) pendant au moins 24 mois. Les bénéfices de l’allaitement durent toute la durée de l'allaitement et au-delà, et des recherches scientifiques démontrent que plus longtemps l'enfant est allaité, plus nombreux et plus importants sont ces bénéfices. L'âge naturel du sevrage semble être entre 3 et 4 ans, voir plus (jusqu'à 7 ans en Inde, p.ex.).

L'allaitement et le sevrage sont une «histoire à deux». Leur déroulement et fin se passeront selon ce qui convient à la mère et à son bébé, à condition que la mère et la famille aient bénéficié d'un soutien et d'une information adéquats.

En simplifiant à extrême, on pourrait dire que deux types de sevrages sont possibles : - le sevrage avec un bébé, si votre projet est d’allaiter de quelques jours ou quelques semaines, il faut remplacer votre lait par un lait industriel pour bébé - le sevrage naturel si vous souhaitez vivre un allaitement long (nombreuses sont les mères qui prolongent leur allaitement au-delà des quelques premiers mois prévus, parce que l'allaitement leur plait) . Entre les deux, autant d’alternatives que de couples « mère-bébé ».

* L'Organisation Mondiale de Santé, au niveau international, et l'ANAES pour la France recommandent un allaitement exclusif jusqu'à 6 mois et la poursuite de l'allaitement additionné d'autres aliments jusqu'à l'âge de 2 ans au moins. L'enfant est capable de se sevrer naturellement.

Les petits problèmes[modifier]

Les mamelons sont parfois rentrés (ombiliqués), le frein de langue du bébé est parfois trop court, et les mamelons peuvent être douloureux.

  • Pour les mamelons ombiliqués, rappelons que le bébé boit "au sein", et pas "au mamelon". L'important est qu'il prenne une bonne "bouchée" de l'aréole. Évitez les tétines et les biberons.... le bébé doit bien apprendre à téter, et c'est parfois plus difficile en pareil cas. Il y a aussi des niplettes pour les sortir. Demandez une personne-ressource en allaitement si l'allaitement est difficile.
  • Pour les freins de langue trop courts qui empêchent le bébé de prendre l'aréole en bouche et boire correctement. Il faut couper un peu le frein, c'est au pédiatre (ou autre médecin) de s'en charger.
  • Pour les mamelons gercés, vous pouvez mettre la goutte de lait maternel, du beurre de karité ou de la lanoline ultra purifiée pour mères allaitantes après les tétées. Les coques en plastiques (boucliers aérés) sont d'un bon secours pour éviter que le mamelon soit comprimé, le frottement du au téton d'être tordu et d'aggraver les crevasses.
  • Les crevasses sont en général causées par une mauvaise position de bébé au sein ou une mauvaise position de la langue de bébé au sein (aussi un frein de langue court), ou une mauvaise succion. Vous pouvez mettre un peu de lait de fin de tétée sur vos aréoles et mamelons plusieurs fois par jour, et laissez sécher à l'air libre (surtout pas de sèche-cheveux cela aggraverait le problème)
  • En cas d'engorgement ou de lymphangite, la mise au sein peut être plus pénible et certains médecins imposent un arrêt de l'allaitement, car il y a souvent de la fièvre. C'est une erreur grossière puisqu'il faut absolument vider le sein afin de venir à bout de ces maux. Le bébé doit donc être mis à téter au maximum sur le sein engorgé (au moins toutes les 2 heures, même la nuit), même si c'est inconfortable. Si le bébé dort ou ne veut pas boire, vider manuellement les seins, notamment celui qui est engorgé. S'il y a une boule dure dans le sein, il faut la masser en même temps que bébé boit afin qu'elle se vide en premier. Le lait est toujours bon pour le bébé. La fièvre est due à l'engorgement du sein et ne gâte absolument pas le lait. Le corps réagit normalement à ce trop-plein et comme pendant la montée de lait, la température monte. Appliquez du chaud avant la tétée, et du froid après. Vous pouvez aussi prendre de l'acétaminophène (paracétamol) ou de l'ibuprofène pour soulager la douleur et la fièvre. si la fièvre ne baisse pas et que la situation ne s'améliore pas au bout de 24 h, consultez un médecin (risque de mastite, possibilité de prendre des antibiotiques)
  • les colliques de bébé : elles sont fréquentes et normales les premières semaines en raison de la création et stabilisation du microbiote intestinal.

La fermentation du a certaines bactérie induit des gazs. Un frein de langue restrictif ou une mauvaise prise en bouche laissant passer de l'air peut causer des gazs également. La sucette et le biberon modifient cette bonne prise du sein, favorise l'éjection du lait de façon trop forte (les seins attendent d'être vidée pendant que bébé s'occupe avec la tetine) et perturber la déglutition engendrant une forte prise d'air. La consommation de protéines de lait de vache/chevre/brebis et également de soja serait intéressante d'être ralentie voir au mieux éliminée pendant minimum 3 semaines car ces aliments peuvent être irritants pour les intestins de bébé et sources d'allergies (intolérance alimentaire compris) Pour l'apport en calcium, privilégiez les fruits, légumes, fruits secs, laits végétaux. [2]

Refus du sein/grèves de la tétée :

Il arrive parfois que les bébés "refusent le sein", s'en détournent. Ils peuvent se cabrer, et pleurer quand on le leur présente, malgré la faim qui leur fait réclamer. Il ?peut d'agir souvent:

  • D'un réflexe d'éjection fort de la maman : le lait coule fort, trop fort, pour qu'il puisse avaler paisiblement. Il s'étouffe, s'étrangle, pleure, et finit par avoir un peu peur de téter. Il faut s'allonger pour faire téter bébé, donner un seul sein par tétée (si le gain de poids du bébé est adéquat) et même donner le même sein pour 2 tétées consécutives de manière à réduire le flux. Bébé aura peut-être besoin de faire un rot durant la tétée ou après et ceux jusque 20 minutes après.

Souvent les mamans croient que ce refus signe un "manque de lait", et font tout pour augmenter leur production, alors que c'est exactement le contraire qu'il faut faire.

  • D'une préférence (ou confusion) sein/biberon : l'effort étant moins fournis au biberon grace à un débit plus rapide, le bébé refusera du jour au lendemain de prendre le sein.
  • un muguet (détectable dans la bouche mais présent tout le long du circuit digestif) , angine, otite rend la prise au compliquée.
  • un événement particulier qui bouscule son quotidien peut entraîner une grève de la tétée (déménagement, dispute, voyage, etc) il conviendra de proposer plus souvent le sein, au calme, peau à peau, bain ensemble pour rassurer bébé et reprendre le rythme habituel..
  • des tensions corporelles liées à la vie in utero, à L'accouchement, aux premiers apprentissages psychomoteurs et nécessitant une consultation en chiropraxie en complément de l'ostéopathie.

Travailler et allaiter[modifier]

Si l'on veut travailler et allaiter, on peut tirer son lait le conserver pour le lendemain à la crèche en le maintenant à 5-8°, (une mallette isotherme avec trois accumulateurs de froid, et un thermomètre, peut suffire). Un lait de 24h maintenu à cette température peut être réchauffé 2 fois, mais il ne faut pas le chauffer au-delà de 37° (ne jamais le chauffer au micro-onde !). On peut aussi congeler son lait.

Tirer son lait au travail est parfois moins pratique, selon votre milieu de travail et l'accès à une pièce fermée. Il existe de bons tire-lait manuels très pratiques, et des tires-laits électriques efficaces. Il est possible d'en louer en pharmacie (remboursé à 100% par la sécurité sociale).

Tirer son lait manuellement prend environ 40 minutes, nettoyage du tire-lait compris. Avec un tire-lait électrique à double expression, on réduit le temps de moitié (soit environ 20 minutes). Pour tirer au maximum, on peut regarder des photos de bébés ou lire des magazines enfants, cela stimule l'éjection du lait. On peut également tirer son lait le matin, c'est là qu'on recueille le plus de lait. L'idéal est de tirer à heures fixes et de façon régulière afin de créer une "tétée fictive" (exemple tous les jours à 11h).

Le Code du travail prévoit en France une heure destinée à l'allaitement par jour (rémunérée ou pas selon les conventions) pour les mamans qui reprennent le travail en allaitant, et ce, jusqu'au 1 an de l'enfant (sauf pour les titulaires de la fonction publique y compris l'enseignement)

Repere de quantité à tirer :

La première année (en particulier de 1 à 10 mois) bébé à besoin de 750 a 900ml de lait par 24h. Soit une moyenne de 40ml par heure de garde (tout en considérant que bébé se réveille la nuit pour tétér plusieurs fois)

Idées reçues[modifier]

  • On peut allaiter avec des bouts de seins ombiliqués et/ou une poitrine plate
  • Il n'existe pas de lait peu, pas, ou trop nourrissant (exception lors de symptômes de sous-nutrition).
  • Bébé ne fait pas plus ses nuits après le sevrage : 80 % des consultations de pédiatrie concernent les problèmes de sommeil chez les enfants de 0 à 3 ans, allaités ou pas !
  • Ce n'est pas l'allaitement qui fatigue, c'est d'avoir un bébé parce que cela implique des nouveaux rythmes, de récupérer de son accouchement, bref un grand changement de vie !
  • Une femme qui n'a pas accouché ou qui n'a pas été enceinte peut allaiter. Une femme qui n'a ni utérus ni ovaires peut allaiter (pour exemple, les hommes de la tribu aka etaient réputés pour leur production de prolactine afin d'allaiter bébé partiellement leur bébé durant l'absence de la mère...) . Le processus de l'allaitement se passe grâce à l'hypophyse et aux glandes mammaires de la femme. De plus en plus de mamans adoptives allaitent leurs bébés adoptés. Cette pratique se développe surtout aux États-Unis d'Amérique, où les adoptions ouvertes et les grossesses avec mères porteuses sont courantes. Sur le même principe on peut faire une re-lactation pour un bébé sevré.
  • Un mythe romain veut que plus longtemps on allaite, plus longtemps on vit.

Allaitement en cas de maladie[modifier]

Dans la très grande majorité des cas, l'arrêt de l'allaitement n'est pas nécessaire, bien que ce soit la première chose que vous demandera le médecin. La plupart des médicaments sont contre indiqués pour l'allaitement, parce que les laboratoires pharmaceutiques préfèrent ne pas prendre de risque pour un si petit créneau. Il conviendra de demander au médecin vérification sur le site du CRAT (CENTRE DE RECHERCHE DES AGENTS TERATOGENES fondé par la maternité de Paris) pour vérifier la compatibilité.

  • Le muguet n'est pas une raison pour arrêter d'allaiter, il suffit de traiter le sein en même temps que la bouche de bébé et ainsi éviter toute rrécidive.
  • La gastroentérite ("gastro") n'est pas une raison pour arrêter d'allaiter, bien au contraire. Bébé recevra les anticorps de sa mère et luttera mieux contre la maladie
  • Le reflux œsophagien de la maman non plus. On vous prescrira sûrement des inhibiteurs de la pompe à proton, attention ils coupent le lait. En attendant la fin de votre allaitement, rabattez-vous sur le Gaviscon et l'argile Bedelix. Changez votre alimentation, aucun alcool, pas de fromage, de chocolat, de charcuterie, beaucoup de légumes verts. Évitez de vous pencher en avant, faites du sport.
  • Les grippes, angines, rhumes et autres passent en général toutes seules, attendez un peu avant de vous précipiter sur les antibiotiques ou demandez conseil à un homéopathe.
  • L'anesthésie générale. Dès le réveil de la mère, les anesthésiants sont moins présents dans le lait maternel et elle peut allaiter son bébé (réf. Dr. Jack Newman et autre). Vous pouvez aussi tirer votre lait à l'avance et faire nourrir votre enfant pendant la chirurgie, jusqu'à votre réveil.
  • En cas de maladie de la mère, il convient que bébé ne soit pas éloigné d'elle, au contraire. L'allaitement lui permettra de bénéficier des anticorps que produit la mère et l'aidera à lutter contre la maladie.

Allaitement et contraception[modifier]

Il n'est pas souhaitable, ni pour la mère ni pour le bébé, qu'une nouvelle grossesse survienne dans les quelques mois suivant une naissance.

L'allaitement retarde le retour de couches  : tant que le bébé a moins de 6 mois, s'il y a allaitement exclusif -aucun aliment ou eau-, pas de tétine/sucette, aucun complément, pas plus de 4 h entre les tétées, jour et nuit.... les risques de nouvelle grossesse sont fortement diminués.

Cependant, l'allaitement ne peut que difficilement être considéré comme une contraception fiable. Le problème est de choisir une méthode contraceptive réellement adaptée à cette période.

  • La pilule normale (combinée : association d'œstrogène et et progestérone) fait baisser de manière importante la production de lait. Elle a peut-être des conséquences sur le bébé, et sont pour cela déconseillées, et non prescrites par la plupart des médecins[réf. nécessaire].
  • Il existe des pilules microdosées, ainsi que des pilules uniquement progestatives, qui présentent moins de risques de baisse de lactation et surtout sans risque pour le bébé. Leur inconvénient est qu'il faut les prendre à heures fixes, ce qui n'est pas forcément simple quand on doit revoir son rythme de vie pour suivre celui du bébé plutôt que celui de la pendule. Surveillez toutefois votre production lactée, certaines femmes voient leur production lactée diminuer grandement... Avant d'opter pour une pilule particulière, il peut être instructif d'aller demander des retours d'expérience sur les forums de femmes allaitantes.
  • Il existe de nombreux autres contraceptifs dont les plus efficaces sont :
    • parmi les méthodes hormonales qui n'entrent pas en conflit avec les hormones lactogènes :
      • le D.I.U. (Dispositif intra-utérin = « stérilet ») hormonal (type Mirena) (hormones progestatives uniquement) ;
      • l'implant (hormones progestatives uniquement) ;
      • le patch hormonal (hormones progestatives uniquement) ;
    • ou bien le D.I.U. au cuivre, sans hormone.

Mais aussi préservatifs, éponges, diaphragmes, crèmes spermicides etc. qui présentent toutefois une sûreté moindre.

Voir aussi[modifier]

Liens internes[modifier]

Liens externes[modifier]

Références[modifier]

  1. Leche League International : http://www.llli.org
  2. Pour en savoir plus : toute la vérité sur le calcium

Bibliographie[modifier]

  • L'art de l'allaitement maternel, éd. Leche League Internationale. Web
  • L'allaitement, de la naissance au sevrage du Dr Marie THIRION, Albin Michel.
  • Elever son enfant autrement de Catherine Dumonteil-Kremer, éd. Laplage. ISBN 2842211014 - Web
  • L'allaitement maternel de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau, éd. Jouvence. Web
  • Allaiter c'est bon pour la santé de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau, éd. Jouvence. Web
  • Anthologie de l'allaitement maternel par Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau, éd. Jouvence. Web
  • Au sein du monde de Nathalie Roques, éd. L'Harmattan. ISBN 2747517233 - Web
  • Se soigner par les plantes pour les nuls, Christopher Hobbs, éd. First. Web
  • Le petit Nourri-Source, éd. Fédération Québécoise Nourri-Source, 5e édition révisée 2008. [1]
  • La lettre ouverte de Marc Pilliot (président de la CoFAM) à Libération, 2007. Téléchager (PDF)
  • L'Allaitement: comprendre et réussir avec Dr Jack Newman, Jack Newman Communications, 2006. Pour commander: jacknewmancommunications"a"yahoo.ca


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