Visionnaires Planétaires
Visionnaires Planétaires | |
Image associée au film | |
Affiche du film
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Titre original | Earth Keepers |
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Réalisation | Sylvie Van Brabant |
Acteurs principaux | Mikael Rioux Christian De Laet John Todd Karl-Henrich Robèrt Wangari Maathai |
Musique | Claude Beaugrand |
Direction musicale | Bob Olivier |
Photographie | Katerine Giguère |
Montage | Dominique Sicotte |
Production | Marie-France Côté, Lucille Veilleux et Peter Wintonick (Rapide-Blanc) Patricia Bergeron, Denis McCready et Yves Bisaillon (ONF) |
Société de production | Les Productions du Rapide-Blanc Inc. Office national du film du Canada |
Société de distribution | ONF |
Genre | documentaire |
Durée | 82 min |
Sortie | décembre 2009 |
Langue(s) originale(s) | Français Anglais |
Pays d’origine | Canada |
Principale(s) récompense(s) | Planet in Focus 20e Festival du Film de Sept-Îles Festival de Films de Portneuf sur l’environnement |
Visionnaires Planétaires est un documentaire réalisé en 2009 par Sylvie Van Brabant. Avec Mikael Rioux, activiste et fondateur d’Échofête, premier festival environnemental au Québec, Visionnaires planétaires nous présente le parcours de sept créateurs visionnaires. Portrait documentaire sur fond de slam et de poésie.
Sommaire
Présentation
C’est une rencontre avec le jeune éco militant québécois Mikael Rioux, le vieux sage mythique Christian de Laet, le charismatique président de la plus grande ONG de développement alternatif au monde, l’Indien Ashok Khosla, le brillant oncologue devenu gourou du développement durable, le Suédois Karl-Henrik Robèrt. C’est aussi la chance de voir les projets du designer écologique John Todd, nommé par le MIT comme un des 35 plus grands inventeurs du 21e siècle; d’entendre sa compagne Nancy Jack Todd nous raconter les débuts de leur mouvement d’avant-garde,« Les nouveaux alchimistes ». C’est également un voyage au cœur de la capitale mondiale de la finance, Zurich, avec l’économiste-humaniste Peter Koenig; un dialogue avec Marilyn Melhman, force tranquille du mouvement Global Action Plan. Et un tête-à-tête avec la grande dame du Kenya, Wangari Maathai, Prix Nobel de la paix et fondatrice du Green Belt Movement.
Une rumeur inquiétante gronde, l’économie chancelle, la pollution se répand, la faim creuse les ventres, les changements climatiques s’accélèrent, la crise planétaire bat son plein ! Le slamer Ivy scande : « Les carottes de la calotte polaire sont cuites ! » Le ton est donné, le diagnostic est posé, il faut maintenant agir.
Visionnaires planétaires suit la quête de Mikael Rioux, un jeune activiste natif de Trois-Pistoles (Québec), qui a commencé par militer pour sauver la rivière de son enfance, puis s’est retrouvé à défendre diverses causes environnementales. Du jeune homme en révolte au père préoccupé de l’héritage qu’il laissera à son fils, Mikael témoigne d’une évolution constante, courageuse, qui s’impose comme le modèle que nous devrions tous imiter. « J’en ai eu assez de soulever des problèmes… J’ai eu envie de trouver des réponses et des solutions concrètes. » C’est le moteur de sa quête, et c’est aussi la ligne directrice de ce documentaire inspirant qui nous entraîne sur le chemin de ses découvertes.
Mikael rencontre un mentor : Christian De Laet, 80 ans. En 1967, secrétaire de la Conférence canadienne des ministres des richesses naturelles, il pilote la première conférence canadienne sur la pollution. Cinq ans plus tard, il participera à la toute première réunion d’envergure mondiale des Nations-Unies sur l’environnement, à Stockholm. Christian fut désigné, en 1992, comme l’un des douze sages de la Conférence de Rio. Le vieil homme propose à Mikael d’aller découvrir le travail de grands visionnaires qui ont créé des projets innovateurs pour l’avenir de la société. À la question de Mikael, qui veut savoir ce qui presse davantage dans les changements à apporter, Christian répond : « La citoyenneté doit se reprendre en main. On ne peut plus dire : c’est le maire qui fait pas ça ou… C’est fini cette affaire-là ! On doit être à la tête du changement ! »
Christian l’envoie en Inde, chez son ami Ashok Khosla. Nouveau président de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), coprésident du renommé et international Club de Rome, consultant pour les programmes environnementaux de l’ONU, Ashok Koshla est une « force de la nature ». L’agence Development Alternatives, qu’il a cofondée avec Christian de Laet en 1983, a mis au point des technologies appropriées caractérisées par leur efficacité, leur accessibilité et leur facilité à être utilisées par les communautés locales. C’est maintenant un modèle partout dans les pays en voie de développement.
Mikael découvre aussi le travail du Canadien John Todd, nommé par le MIT comme « l’un des 35 inventeurs les plus importants du 20e siècle ». Ce « designer » écologique vient de remporter le Buckminster Fuller Award et a reçu de nombreux prix, dont le Environmental Merit Award de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Il enseigne et pratique le bio-mimétisme, qui utilise le modèle de recyclage de la nature afin de traiter les déchets produits par l’activité humaine. Avec ses « machines vivantes », Todd a mis au point une très efficace méthode pour revivifier les eaux usées.
Le périple de Mikael l’entraîne aussi en Suède, le pays le plus soutenable de la planète, où il prend connaissance du travail remarquable de Karl-Henrik Robèrt et The Natural Step (TSN), un modèle qui apprend aux entreprises (Ikea, Interface, McDonald’s, etc.) et aux municipalités à intégrer le cycle de la nature dans leur gestion. La méthode TSN utilise quatre principes d’analyse de situations et propose des solutions à partir de visions du futur créatives. TNS est maintenant établi sur les cinq continents et son fondateur Karl-Henrik Robèrt s’est vu attribuer des prix prestigieux dont le Mikhail Gorbachev’s Millenium Award (1999) ainsi que le Blue Planet Award (2000).
Enfin, Mikael fait la connaissance de Wangari Maathai, fondatrice du Green Belt Movement et Prix Nobel de la paix en 2004. Le GBM a réussi à planter pas moins de 30 millions d’arbres sur une portion du territoire kenyan, malgré le harcèlement politique et policier, les emprisonnements. Ce que Wangari Maathai nous presse de retenir, c’est que les femmes kenyanes ont reconquis le pouvoir de restaurer leur environnement. Ce message est source d’inspiration pour Mikael, qui revient chez lui habité d’un sentiment d’urgence et de confiance.
Récompenses
- Prix du meilleur long métrage canadien. Festival Planet in Focus[1]
- Meilleur documentaire au 20e Festival du film de Sept-Îles[2]
Références
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
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